Débat : » L’Election présidentielle du 4 mars en Russie. Carnets de voyage des observateurs »
Le CERI vous invite à un débat sur : « L’Élection présidentielle du 4 mars en Russie. Carnets de voyage des observateurs »
Date : 13 mars 2012
Heures : 14h30 – 17h00
Lieu : Salle de conférence, 56 rue Jacob 75006 Paris
Pour plus d’informations : http://www.ceri-sciences-po.org/cerifr/manifestation.php
Débat : « Les territoires et secteurs industriels face au changement climatique »
Le CERI vous invite à un débat sur le thème : « Les territoires et secteurs industriels face au changement climatique »
Date : 9 mars 2012
Heures : 10h00 – 13h00
Lieu : Salle de conférence, 56 rue Jacob 75006 Paris
Pour plus d’informations : http://www.ceri-sciences-po.org/cerifr/manifestation.php
Colloque : « Predictions for International Security: The Knowledge Practice Enigma »
Le CERI vous invite à un colloque sur le thème : » Predictions for International Security: The Knowledge Practice Enigm«
Lieu : CERI-Sciences Po, 56, rue Jacob – 75006 Paris, salle de conférences
Date : 16-17 mars 2012
Heures : 9h30 – 17h00
Attention : inscription obligatoire Cliquez ici
Pour plus d’informations : http://www.ceri-sciences-po.org/cerifr/manifestation.php
Conférence-Débat « Et si le colonialisme n’était que l’histoire de l’exploitation forcée des ressources matérielles et humaines des colonisés » point de vue d’africains
Mardi 28 février de 18h à 22h : Conférence-Débat « Et si le colonialisme n’était que l’histoire de l’exploitation forcée des ressources matérielles et humaines des colonisés » point de vue d’africains.Animé par Lanciné Camara dans le cadre de la semaine anticoloniale :
A différentes époques correspondent des modes de colonisation ainsi que des justificatifs différents : la sécurité, apporter la civilisation, la démocratie, la vraie religion, mais on observe qu’il s’agit généralement, en réalité, d’un motif économique : besoin de main d’œuvre bon marché (dont l’esclavagisme), libre circulation des biens et des commerçants, pillage de produits miniers, agricoles, etc. Il ne s’agit pas uniquement des Etats, ex-coloniaux ou non, mais aussi de catégories socio-économiques comme le monde de la finance, les multinationales, etc.
On peut ainsi distinguer différentes méthodes du colonialisme : par la dette, le contrôle de la monnaie et des organismes financiers, par le contrôle des élites et l’élimination des insoumis, par la maitrise des coûts des matières premières, la spéculation, l’achat des terres ou de concession de pêche, par le soutien à des rebellions, par la diabolisation médiatique pouvant aller jusqu’à justifier une recolonisation par voie militaire, par le commerce des armes, la corruption, etc.
Il reste que, quelque soit les motifs avancés et les moyens utilisés par le colonisateur, la conséquence et donc le but est l’exploitation forcée des ressources matérielles et humaines des colonisés.
Programme
— 18h00 : Accueil, Présentation des intervenants et introduction par Lanciné Camara, journaliste, Président de l’UIJA basée à Paris et directeur de publication du magazine Le Devoir Africain.
— 18h40 : « Du développement injuste au développement juste de l’Occident. Défis majeurs pour l’Occident et l’Afrique» par Armand Mavinga Tsafunenga, Ecrivain poète, Ambassadeur de paix, chercheur, expert en formulation des politiques culturelles pour le développement en Afrique, Président du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et du Centre d’études et de promotion de la culture et de la communication en Afrique (CEPROCOM)
— 19h10 : « L’état de non droit du pillage des matières premières et des ressources naturelles ou bien humaines en Afrique » par Maître Norbert Tricaud, Avocat au Barreau de Paris et spécialiste de la RDC.
— 19h30: « Le franc cfa un moyen néocolonial pour la France d’aujourd’hui de contrôler l’économie des anciennes colonies africaines». Cette mise sous tutelle permet ainsi à la France à la fois de tirer profit des économies de la zone cfa mais aussi de bloquer toute possibilité d’indépendance politique et donc de développement. Intervenant : Dr Nicolas Agbohou, Politologue, économiste monétariste, enseignant, écrivain et spécialiste de la monnaie, le franc CFA, Il a publié notamment: Les causes structurelles de la faim en Afrique, Le franc CFA et l’euro contre l’Afrique
— 20h20 Débat avec la salle — 21h20 Conclusion par Lanciné Camara,
— 21h40 Séance de dédicaces (en cas de retard dans un bistro proche de la salle après 22h) – table de presse : des conférenciers, de l’association Survie, de Gégory Protche, etc.
— Lieu : Espace Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, Paris 2è. 01 55 80 78 35 – M° Sentier ligne 3 ou parking au 42 rue Aboukir 01 40 13 98 20 sinon à 300m près du M° Bourse — Renseignements : Maud Martin 06 63 98 64 37 ou Jean-Paul Vanhoove 06.21.05.47.38 (Plateforme Panafricaine)
Colloque : « Lieux de précarité et oubli : confluences Brésil/Canada »
80e Congrès de l’ACFAS
COLLOQUE Lieux de précarité et oubli : confluences Brésil/Canada
Palais des Congrès, Montréal, 7 et 8 mai
Partenaires : Département d’Études Littéraires (UQAM), ERIMIT et l’Institut des Amériques de Rennes (Université de Rennes-2), le CERB (Centre de
Recherche et d’Études sur le Brésil), FIGURA (UQAM) et l’AIEQ, Association Internationale d’Études Québécoises.
Organisateurs : Anne Latendresse (CERB), Licia Soares de Souza (UNEB /UQAM/CNPQ), Rita Olivieri-Godet (ERIMIT/Institut des Amériques de Rennes/Université Rennes 2).
PROGRAMME
Lundi 7 mai
Fictions de l’oubli et de la ligne brisée
Horaire : 09:30 – 10:50
Présidence/animation : Rita Olivieri-Godet, ERIMIT/IDA Rennes/Université Rennes 2
09:30
Chronique d’une précarité cognitive: petite typologie des fictions de l’oubli et de la ligne briséé
Bertrand Gervais, UQAM – Université du Québec à Montréal
09:50
Les labyrinthes de la nouvelle violence urbaine dans les romans québécois
Licia Soares de souza, Universidade do Estado da Bahia/ UQAM
10:10
Carolina Maria de Jesus: la construction d’un discours littéraire de la précarité et de l’exclusion
Germana de Sousa, Universidade de Brasília
Débat : 10:30-10:50
Précarité et mondialisation
Horaire : 10:50 – 12:10
Présidence/animation : Brigitte Thierion, ERIMIT/IDA Rennes/Université Rennes 210:50
Précarité et informalité
Frédéric Lesemann, INRS – Institut National de la Recherche Scientifique
11:10
Les expressions littéraires de la précarité
Maria Zilda Cury, UFMG – Université Fédérale de Minas Gerais
11:30
Littérature comparée: villes et lieux de précarité
Ivete Walty, Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais
Débat : 11 :50-12 :10
DEJEUNER
Parcours de vie précaire dans des romans brésiliens et québécois
Horaire : 14:00 – 15:30
Présidence/animation : Maria Bernadete Porto Université Fédérale Fluminense
14:00
Des parcours de vie précaires dans un monde de prédateurs: précarité et exclusion dans les romans brésiliens et québécois du XXIe siècle
Rita Olivieri Godet, ERIMIT/IDA Rennes/Université Rennes 2
Crise des identités: la fiction extrême
Danielle Forget, Université d’Ottawa
14:50
Immigration, oubli et précarité chez Wadji Mouawad et Salim Miguel
Luciana Wrege Rassier, Universidade Federal de Santa Catarina
Débat: 15:10-15:30
PAUSE CAFE
L’imaginaire des lieux de précarité: perspective geopoétique
Horaire : 16:00 – 17:30
Présidence/animation : Danielle Forget Université d’Ottawa
16:00
Du Nord a l’Est de la Méditerranée: les lieux de précarité et l’imaginaire aquatique
Rachel Bouvet, UQAM – Université du Québec à Montréal
16:20
Lieux et personnages de l’errance : Métis de la Rivière Rouge, caboclo de l’intérieur de l’Amazonie
Brigitte Thiérion, ERIMIT/IDA Rennes/Université Rennes 2
16:50
Géopoétique de la trace et précarité des dieux
Jean Morisset, UQAM – Université du Québec à Montréal
Débat : 17 :10-17 :30
Mardi 8 Mai 2012
Discours littéraires et imaginaire de l’exclusion
Horaire : 10:30 – 11:50
Présidence/animation : Ivete Walty Université pontificale catholique de Minas Gerais
10:30
Représentations de l’imaginaire de la distance dans des textes littéraires québécois et brésiliens
Maria Bernadette Porto, Université Fédérale Fluminense
10:50
Précarité et permanence dans les écrits de Naomi Fontaine et An Antane Kapesh
Hélène Destrempes, Université de Moncton
11:10
De l’assomption du précaire a la construction du discours de l’exclusion dans l’oeuvre de Rejean Ducharme
Arnaldo Rosa Viana Neto
Débat : 11 :30-11 :50
Expressions artistiques de l’exclusion: poésie, musique et cinéma
Horaire : 14:00 – 15:30
Présidence/animation : Germana Henriques Pereira, Universidade de Brasilia
14:00
Un pas léger sur les ruines: médiation hochelagaise
Benoit Bordeleau, UQAM – Université du Québec à Montréal
14:20
Lieux de précarité du rap brésilien et canadien: Gog et Samien
Volnei Righi, ERIMIT/IDA/Université Rennes 2
14:50
Tropa de elite I et II et « la guerre de Rio » : quand les lieux oubliés font leur cinéma et refont la ville
Pierre-Mathieu Le Bel, UQAM – Université du Québec à Montréal
Débat : 15:10-15 :30
Langues d’écriture et écriture de l’histoire
Horaire : 15:30 – 16:30
Présidence/animation : Licia Soares de Souza UNEB/UQAM – Université du Québec à Montréal
15:30
Les enjeux de la notion québécoise de « surconscience linguistique » chez Nancy Huston
Vanessa Rocha, Université Fédérale Fluminense
15:50
La solitude, la précarité et l’oubli dans la littérature
Carolina Ferrer, UQAM – Université du Québec à Montréal
Débat : 1610-16h30
CLOTURE DU COLLOQUE
Colloque : « Le financement de la lutte contre le changement climatique : un enjeu pour les pays en développement »
L’épargne sans frontières organise un colloque sur le thème : « Le financement de la lutte contre le changement climatique : un enjeu pour les pays en développement »
Le développement et la lutte contre la pauvreté doivent désormais s’accompagner d’une luttepour la préservation de l’environnement et, spécifiquement, d’une lutte contre le changement climatique : les pays en développement et les populations pauvres sont en effet les plus vulnérables aux risques environnementaux qui sont de plus en plus nombreux avec le changement climatique en cours. Les mesures d’adaptation et d’anticipation visant à réagir aux évolutions du climat constituent donc une vraie priorité pour les pays en développement, et particulièrement pour les pays les moins avancés. Cependant, comme pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), les besoins de financement de l’adaptation climatique sont importants : il manque 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour lutter contre le réchauffement climatique dans les pays en développement.
Objectif :
Le Colloque 2012 d’Epargne Sans Frontière (ESF) vise à organiser les débats entre les scientifiques, praticiens et responsables politiques du Nord et du Sud, afin de faire le point sur les sources de financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement et de faire émerger des propositions et recommandations pour les acteurs et les décideurs publics. Les résultats du colloque constitueront une contribution utile aux débats sur un sujet de grande importance, spécialement dans le cadre de la préparation de la Conférence des Nations unies sur le Développement durable « Rio+20 » qui se tiendra au Brésil du 20 au 22 juin 2012 et qui doit donner un élan politique au mouvement lancé il y a vingt ans avec le Sommet de la Terre de 1992.
Contacts : 9 rue Saint-Augustin – 75002 PARIS – Tél. : +33 1 48 00 96 82 – colloque@epargnesansfrontiere.org
Date : le 21 mars 2012 !
Heures : 9h à 12h30
Lieu : l’Amphithéâtre de Natixis, 50 avenue Pierre Mendès France, 75 013 Paris
Pour plus d’informations : www.epargnesansfrontiere.org
Publication du numéro spécial de FACTS Reports « Lutte contre la pauvreté, entre don et marché »
. Philippe Kourilsky, Professeur au Collège de France, Président de FACTS
. Jean-Claude Berthélémy, Directeur de l’UFR d’Economie de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
. Luc Rigouzzo, Associé Gérant d’Amethis Finance, ancien Directeur Général de Proparco
. Laurence Fontaine, Historienne, Directrice de Recherche au CNRS
. Frédéric Dalsace, Professeur associé à HEC Paris, Titulaire de la Chaire « Social Business / Entreprise et Pauvreté »
Inscription gratuite mais obligatoire (le nombre de places est limité) par retour de mail, en précisant vos coordonnées.
Bourses de la Fondation Nestlé France
La Fondation d’entreprise Nestlé France propose des bourses de recherche et de formation dans le domaine de l’alimentation dans ses dimensions biologiques, sociales et humaines (SHS).
Les candidats devront appartenir à un laboratoire de recherche français, avoir 35 ans maximum, être inscrits en thèse depuis au moins deux ans, ou être titulaires d’un doctorat. Les projets soutenus pourront se dérouler en France ou à l’étranger.
Trois bourses, d’un montant de 20 000 euros chacune, seront attribuées pour l’année 2012-2013.
Date limite de candidature : 15 Avril 2012
Un appel à communications sur le Chili
The subjects included in each session can be found in the program section.
This call for Communications will be held between November 15, 2011 and February 28, 2012. If interested parties wish, they may also participate in the presentation of posters, the two things not being exclusive of one another. A central aspect for the evaluation of the communications to be received will be their relation to an actual or potential applicability in our country, either through good practices and experiences around the area of communication or a future design and/or application to Chilean reality.
- Call opening: November 20, 2011
- End of submissions: February 28, 2012
- Evaluation results: April 1, 2012
- Reception of conference presentations: from May 15 until June 15, 2012
Appel à publication Revue de la Régulation
Appel à publication Revue de la Régulation
date limite : 25 mai 2012
Dossier Economie politique de l’Asie
Responsables du dossier : Pierre Alary et Elsa Lafaye de Micheaux
Ce dossier offre une chambre d’écho, dans une revue d’économie généraliste, aux recherches, anciennes et récentes, en économie politique sur l’Asie. On sait qu’en plein Consensus de Washington néolibéral la Banque mondiale fut forcée de reconnaître le rôle positif joué par les Etats respectifs dans le Miracle Asiatique (1993). En effet, l’Asie pourrait apparaître comme le terrain où l’hétérodoxie économique a gagné et où ont oeuvré des Etats développeurs (Chalmers A. Johnson, Japan: Who Governs? – The Rise of the Developmental State (1995)). Mais, depuis vingt ans la Chine au socialisme de marché, occupe une place grandissante dans l’économie régionale, ce qui modifie la donne en accusant le trait : on peut se demander si le débat entre Etat et marché n’est pas déjà révolu en Asie, pour laisser place à d’autres questions, à la fois plus circonscrites et plus circonstanciées. L’extraordinaire puissance du développement chinois ne doit pas occulter, du point de vue de la recherche, la variété des systèmes économiques et des formes institutionnelles qui composent cette région, zone immense composée par l’Asie du Sud, l’Asie du Sud-est et l’Asie orientale.
Plusieurs thèmes de recherches nous semblent pouvoir alimenter ce dossier :
1. La question du rôle de l’Etat
Les travaux pionniers et déterminants de Peter Evans, T. Sckokpol et E. Rushmeieir (Bringing the State Back In, 1985), K.S. Jomo (A Question of Class, Capital, the State, and Uneven development in Malaya, 1988), Robert Wade (Governing the Market, 1990), d’Alice Amsden (Asia’s next Giant, South Korea and Late Industrialization, 1992), ou plus récemment d’Ha Joon Chang (Institutional Change and economic Development, 2007) nous semblent trop peu connus, ou en tous les cas rarement cités en dehors des publications proprement consacrées au développement asiatique. Or ils ont fortement participé à l’essor d’un institutionnalisme (nonnorthien) en économie politique contemporaine américaine, britannique et asiatique. Leurs travaux articulent des recherches sociologiques, économiques, politistes et historiennes d’une manière différente, et néanmoins très proche, de la pratique de recherche française (pour ne pas dire de la nouvelle tradition institutionnaliste). Leur synthèse comparative reste à faire en français. D’autre part, la poursuite de l’analyse de « l’Etat développeur » en Asie peut trouver son expression à travers l’étude de politiques économiques au long cours, en particulier le rôle des programmes de planification indicative ou centralisée, en Asie. D’autre part, la crise de 1997 et les réponses différenciées des Etats face aux recommandations et conditions posées par le FMI, peuvent être comparées aux réactions publiques récentes face aux effets de la crise des subprimes. Le désengagement versus l’engagement supplémentaire de l’Etat dans l’activité économique selon les pays reste largement à caractériser, à expliquer, à comparer. Enfin pour affiner l’analyse parfois schématique et réductrice de ces « Etats développeurs », l’étude des appareils bureaucratiques respectifs, de la transformation en cours des instruments du pouvoir, sous l’effet de la mondialisation des normes de gestion publique (dont les vecteurs concrets restent à identifier), mais aussi de la diffusion de normes issues du modèle chinois, devrait aussi être un terrain à explorer.
2. Entrepreneuriat et pouvoir politique
La question de la caractérisation des capitalismes en Asie est un sujet à la fois récurrent, pluridisciplinaire et cette perspective est stimulante pour le courant régulationniste. Dans une région où, pour illustrer l’étroite combinaison des aspects institutionnels, politiques et sociologiques, très tôt, de formes singulières de capitalismes furent identifiées : le Crony Capitalism (« capitalisme de copinage », mettant à jour les collusions d’intérêt entre classes politiques et milieux d’affaire) ou le State capitalism. La question du clientélisme et du patronage politique de l’économie est un chantier largement ouvert (en Malaisie depuis les années 1990s: Malaysia’s political economy : politics, patronage and profits, T.Gomez et Jomo, 1999). A la lumière des fortes avancées théoriques récentes portées par B. Hibou (Anatomie de la domination, 2011) mais aussi en soulignant l’apport des classes d’entrepreneurs comme l’avait montré pour Taiwan G. Guiheux (Les grands entrepreneurs chinois à Taiwan, 2002) il conviendrait de prolonger les recherches dans cette voie.
3. Conséquences nationales de l’intégration régionale
La rapidité de l’insertion dans la mondialisation des économies émergentes d’Asie, leur diversité (en termes de niveau de vie, de taille, de spécialisation) et leurs étroites interrelations posent de nombreuses questions académiques. Par exemple, l’évolution de la place relative du Japon. Celles-ci s’expriment en termes d’intégration régionale, cf. Yang Jiang (Sub-‐ regional Economic Integrations, 2011), John Ravenhill (The New East Asian Regionalism’, a political domino effect, 2010). Approfondir les connaissances à ce titre semble intéressant avec un accent mis sur le lienavec le développement local des différents pays. Le développement local participe à la diversité des systèmes économiques singuliers.
4. Les effets de la puissance chinoise
Par rapport à l’intégration régionale et mondiale comme le montrent R. Boyer (How Does China’s Growth and Innovation Strategy Affect the World Economy?, 2010) ou Yang Jiang (China’s Move to Preferential Trading, 2009), le poids de la Chine est sans doute à traiter à part. Les effets locaux de la nouvelle puissance chinoise sont innombrables et parfois extrêmement sensibles. Qu’elle se fasse sentir par l’intermédiaire du commerce, des investissements, des multinationales, de la coopération économique ou de la diffusion de nouvelles normes économiques et politiques, dans le paysage régional, la Chine est aujourd’hui l’un des plus forts vecteurs de changements économiques et sociaux.
5. La mutation rapide des sociétés asiatiques
Il sera enfin possible d’alimenter ce dossier Asie avec des textes portant sur certains des nouveaux enjeux contemporains liés à l’évolution des sociétés asiatiques. Id est : l’amélioration des conditions de vie, la dynamique des inégalités, les migrations, l’écologie, l’urbanisation ou encore la transformation des sociétés agraires en cours (thèmes donnés à titre indicatif mais non limitatif). Instructions aux auteurs : Les articles soumis ne doivent pas dépasser 10 000 mots (notes, références bibliographiques, annexes, tableaux et figures inclus).
Les articles doivent être envoyés à Anaïs Paly (anais.paly@mshparisnord.fr)
Merci d’adresser vos propositions d’articles avant le 25 mai 2012.
« REVUE DE LA REGULATION » (http://regulation.revues.org).