déc 6, 2012

« Soutenons Malala –L’éducation des filles est un droit » (10 décembre, UNESCO)

Evénement de haut-niveau en faveur de l’éducation des filles organisé à l’UNESCO le 10 décembre

« Soutenons Malala- L’éducation des filles est un droit » est le cri de ralliement de l’évènement de haut-niveau qui se tiendra au siège de l’UNESCO le 10 décembre, Journée des droits de l’homme des Nations Unies. Organisé par l’UNESCO et le gouvernement du Pakistan, il vise à relancer l’action politique afin de garantir à chaque fille le droit d’aller à l’école et faire de l’éducation des filles une priorité.

Un hommage spécial sera rendu à Malala Yousafzai, une courageuse adolescente de 14 ans qui a été victime d’une tentative d’assassinat perpétrée par les Talibans en octobre en raison de sa détermination à défendre le droit des filles à l’éducation dans la vallée de Swat, d’où elle est originaire.

Le Président du Pakistan, Asif Ali Zardari, et la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, ouvriront cet événement qui sera animé par la présentatrice de la BBC, Zeinab Badawi. L’Envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale, Gordon Brown, prononcera un discours. Des messages vidéo du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki moon, de la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, et de la Haute-Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, seront diffusés.

Parmi les autres intervenants figurent notamment le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault ; la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Michelle Bachelet ; l’ex-présidente de la Finlande, Tarja Halonen ; le Directeur général de l’Organisation islamique internationale pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), Abdulaziz Othman Altwaijri et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le sort des enfants en temps de conflits armés, Leila Zerrougui.

Des messages de soutien à Malala seront lus par des élèves de plusieurs écoles de la région parisienne représentant différentes régions du monde.

La majorité des 61 millions d’enfants non scolarisés dans le monde sont des filles. Elles sont moins susceptibles que les garçons de commencer l’école et d’achever leurs études primaires. Seuls 39% des pays ont une proportion égale de filles et de garçons inscrits dans le secondaire. Parmi les obstacles empêchant les filles de s’inscrire à l’école ou d’achever leurs études, on peut citer les pratiques telles que les mariages et grossesses précoces, les stéréotypes et les actes de violence sexiste ainsi que la discrimination au sein des structures éducatives. Ces pratiques sont souvent associées à la pauvreté, l’isolement géographique et à des pratiques et des attitudes discriminatoires à l’encontre des femmes et des filles dans différentes sphères de la société.

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L’événement « Soutenons Malala-L’éducation des filles est un droit » aura lieu en Salle I à partir de 10h30.

A 12h55, le Président Asif Ali Zardari et la Directrice générale de l’UNESCO feront une courte déclaration à l’intention des journalistes.

Les journalistes désirant assister à l’évènement doivent demander une accréditation.

Pour plus de renseignements, pour s’accréditer et pour obtenir le programme et la liste des participants

Sue Williams

Tel : +33 (0) 1 45 68 17 06, +33 (0)6 92 93 62, s.williams@unesco.org

 

 

déc 6, 2012

Cycle de conférences « Villes du Sud » : Mexico ou la course folle à l’habitat social (8 décembre, Marseille)

En dépit de son gigantisme, la ville de Mexico fonctionne ! La capitale mexicaine n’en demeure pas moins une mégapole en crise, qui doit faire face à des besoins en logements considérables. La production massive d’habitat social est l’une des priorités du gouvernement mexicain, mais cette vague de construction accélère la croissance de Mexico, déjà très préoccupante.

Par Catherine Paquette
Urbaniste, chargée de recherche IRD au Pôle de recherche pour l’organisation et la diffusion de l’information géographique (Prodig).

Bibliothèque de l’Alcazar, Marseille à 16h00, le 08 Décembre 2012.

http://www.ird.fr/layout/set/print/toute-l-actualite/colloques-et-manifestations/conferences-grand-public/cycle-de-conferences-villes-du-sud/mexico-ou-la-course-folle-a-l-habitat-social

déc 6, 2012

Forum « La responsabilité de protéger. Rhétorique et réalité. Analyse et réflexion à partir des exemples libyens et syriens » (12 décembre, Paris)

Poursuivant leur cycle de Forums d’actualité au titre de l’année universitaire 2012/2013, le Pôle ONG et Humanitaire du Master-Pro Coopération Internationale, Action Humanitaire et Politiques de Développement (CIAHPD) de l’Université Paris I, Panthéon-Sorbonne, et ADECOOP (Association des Etudiants, Diplômés et Enseignants du Master) vous invitent à assister à leur dernier Forum de l’année civile mercredi 12 décembre 2012 à 19h sur :  « La responsabilité de protéger. Rhétorique et réalité. Analyse et réflexion à partir des exemples libyens et syriens »

avec :

  • Jean-Baptiste JEANGENE VILMER, Philosophe et Juriste, Université McGill, Montréal (Canada),
  • Sandra SZUREK, Professeur émérite, Université Paris Ouest Nanterre La Défense,
  • Francois RUBIO, Directeur Juridique de Médecins du Monde-France, Maître de conférences, Université du Maine,

Ce Forum aura lieu :  à l’Université Paris I, Panthéon – Sorbonne, Centre Panthéon, Amphithéâtre 2 B 12 place du Panthéon, 75005 PARIS (Métro Luxembourg). Son animation sera assurée – pour ADECOOP – par Margaux MEDURI qui sera également discutant(e) et  -pour le Master- par Philippe RYFMAN, professeur et chercheur associé au Département de Science Politique de la Sorbonne. Un débat suivra les interventions.

PS : 1°) Accès Amphi 2 B : A l’entrée suivre la galerie à gauche jusqu’au fond de la cour, franchir les deux portes donnant accès à la galerie du rez-de-chaussée du bâtiment principal. A votre droite ensuite prendre un escalier qui vous conduit au RDC de l’aile Cujas. L’amphi. est le premier sur votre gauche [à proximité des distributeurs de boissons].

2°) Entrée libre dans la limite des places disponibles.

3°) Pour information, nous vous communiquons déjà la date du prochain Forum en 2013 :  08/01.

déc 6, 2012

Rencontre autour de la revue internet Basta – Aitec / UNIVERSITÉ DE L’HABITAT#1

RENCONTRE AUTOUR DE LA REVUE INTERNET BASTA/AITEC
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MERCREDI 12 DÉCEMBRE 2012, DE 19H À 22H
AU THEATRE DE VERRE,
17 RUE DE LA CHAPELLE – 75018 PARIS, MÉTRO MARX DORMOY
CODE D’ENTRÉE A2546
AVEC LA PARTICIPATION DE :
JULIEN LUSSON (ALTER-MÉDIAS-AITEC) ; IVAN DU ROY (BASTA MAG) ; LORENA ZÁRATE (HIC, MEXIQUE)
ET BIEN D’AUTRES INVITÉS !
APÉRO-CONCERT AVEC LE DUO LA JOSE ET LEANDRO BONFIGLIO
PRIX : 3 EUROS D’ADHÉSION AU THÉÂTRE DE VERRE
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Le nombre de mal logés et de sans abris, en constante augmentation, est là pour nous rappeler que nous sommes en état d’alerte. Les revendications et propositions défendues par le milieu associatif militant, aux niveaux local, national, international, sont nombreux et variées mais souvent mal relayées. En matière de logement et d’action publique, quelle complexité au niveau des différents acteurs, mécanismes et degré de responsabilité! Pendant ce temps, on continue de voir le nombre de mal logés augmenter chaque année, les expulsions continuent sans que soient proposées des solutions de relogement, on écarte les plus pauvres aux périphéries de nos villes.
Pourquoi un site d’actualité sur le logement ? Le niveau de technicité nécessaire pour comprendre les politiques du logement et les enjeux est de plus en plus grand. Nous refusons que le débat politique soit ainsi confisqué ! A la complexité, l’Aitec et Basta Mag répondent par un site de décryptage et de partage d’informations L’actualité du logement, en collaboration avec leurs partenaires (DAL, No-Vox, FAP, HIC, etc). Avec ce site, nous voulons rassembler des contributions simples sur des questions compliquées, identifier les propositions des mouvements sociaux pour montrer leur diversité et leur richesse, nous voulons que les politiques publiques et les revendications associatives soient mises en débat, tant au niveau national qu’international. Ce site sera à amener à évoluer au fil du temps, pour notamment accroître sa dimension participative.
Une université nomade dans un théâtre nomade. C’est dans ce cadre, à la fois pour lancer et faire connaître ce site pour que le plus grand nombre puisse se l’approprier, mais aussi pour engager un débat citoyen autour des thèmes du logement, que nous vous invitons à une soirée débat au Théâtre de Verre, en présence de  Julien Lusson (Alter-Médias, Aitec), Ivan Du Roy (Basta Mag) et de Lorena Zárate (HIC, Mexique), suivi des commentaires de nos invités-partenaires (DAL, No-Vox, Jeudi Noir, FAPIL, FAP, etc.)!
Cette soirée lancera un cycle de rencontres et de formations internationales sur le droit au logement et à la ville qui aura lieu toute l’année 2013.

Organiser cette soirée débat dans un lieu comme le Théâtre de Verre est important pour être en cohérence avec notre projet: se réapproprier les espaces, pouvoir partager nos idées et idéaux, ré-occuper notre ville et y développer  des projets culturels, politiques et sociaux transformateurs. Nous souhaitons donc inscrire cette première soirée débat dans un lieu symbolique, vivant, avec du passage, des gens que nous ne connaissons peut-être pas encore mais qui pourraient être intéressés par les luttes pour le logement!

Nous vous invitons donc à venir faire connaissance de ce théâtre nomade, autogéré, qui occupe des espaces abandonnés et dont le projet se définit comme faisant « partie de cette culture underground, de ces rhizomes qui croissent et se développent dans l’humus social, générant fleurs et tiges pour faire de la culture un éden au cœur de nos cités. »
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PROGRAMME
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19H MOT DE BIENVENUE DE LUIS PASINA, DIRECTEUR DU THÉÂTRE DE VERRE

19H05: PRÉSENTATION DE LA SOIRÉE PAR CHARLOTTE MATHIVET, AITEC

19H10: JULIEN LUSSON, ALTER-MÉDIAS-AITEC

19H20: PRÉSENTATION DU SITE ET ENJEUX POLITIQUES PAR  IVAN DU ROY, BASTA MAG

19H30: LE LOGEMENT AU CŒUR DES LUTTES SOCIALES INTERNATIONALES PAR LORENA ZÁRATE, HIC

19H40 : QUESTIONS THÉMATIQUES

20H30 : QUESTIONS ET COMMENTAIRES DES INVITÉS

21H10-22H : APÉRO-CONCERT AVEC LE DUO LA JOSE ET LEANDRO BONFIGLIO


Pour plus d’informations, veuillez contacter Charlotte Mathivet: charlotte.aitec@reseau-ipam.org
01 43 71 22 22

déc 6, 2012

Droit à la langue du pays d’accueil : programme du colloque « Formation linguistique et formation professionnelle » (13 décembre, Paris)

L’Association pour le droit à la langue du pays d’accueil (DRAL), dont l’UNAF est membre, promeut l’accès à la langue française des immigrés en France pour leur permettre d’exercer leurs droits dans une citoyenneté complète. Chaque année l’association organise un colloque sur le sujet de l’offre de formation lingustique. En effet, l’effectivité de ce droit se heurte encore à de nombreux obstacles. Le colloque du 13 décembre prochain, sous le titre « Formation linguistique et formation professionnelle » est ouvert à tout public et intéressera en particulier les militants du monde du travail.

Programme-Dral-2012-B

déc 6, 2012

Séminaire SOGIP (13 décembre, Paris)

« Perspectives comparatives sur les droits des peuples autochtones »
Séminaire de recherche organisé par l’équipe SOGIP (ERC 249236)
2e jeudi du mois de 9 h à 13 h, du 8 novembre 2012 au 11 avril 2013,
salle du conseil A, R -1, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris. Ouvert à tous.
Responsables : Irène Bellier (IIAC/LAIOS), Laurent Lacroix(LAIOS-SOGIP)
Le séminaire de l’équipe SOGIP (ERC 249 236, IIAC /LAIOS) examine les perspectives ouvertes par l’adoption en 2007 de la Déclaration des Nations unies sur les Droits des Peuples Autochtones (UNDRIP). En constituant un nouveau sujet du droit international à la fois en deçà et par-delà des Etats nations constitués, la Déclaration élargit la réflexion sur les déclinaisons du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (autodétermination, autonomie, consultation, participation aux prises de décision). Sa mise en œuvre interroge les contextes politiques et juridiques, globaux ou locaux, ainsi que l’histoire de la relation inégale qui s’est nouée entre peuples autochtones et Etats.
En étudiant la circulation des normes internationales, les manières dont elles sont appropriées, respectées ou contournées, les débats et mobilisations qu’elles suscitent, nous interrogeons les conditions de possibilité et les formes d’une autonomie politique. La reconnaissance globalisée des peuples autochtones pèse-t-elle sur leurs projets de société aujourd’hui ? Comment ?
Ces interrogations nous invitent à examiner les « nouvelles pratiques » (de présence dans les institutions ‘officielles’, de reconstitution des institutions autochtones) qui se dessinent dans leur rapport avec les Etats comme avec les acteurs économiques globalisés, ainsi que les modalités d’expression de soi dans un espace qui ne se limite pas au territoire de la communauté.
Chaque séance sera le lieu d’une comparaison entre des configurations nationales et des situations distinctes examinées du point de vue ethnographique, afin de dégager les enjeux et les impacts de la Déclaration, grâce à la présentation d’études de cas, suivie d’une discussion critique.
Séance du 13 décembre 2012 :
Le développement « avec culture & identité » en questions : une problématique autochtone ? Réflexions croisées autour d’études de cas au Chili, au Cameroun et en Nouvelle-Calédonie.
La question du développement est centrale dans le contexte onusien, et se pose à nouveaux frais depuis la définition des Objectifs de Développement du Millénaire, pour ce qui concerne les peuples autochtones. Dans  le cadre de l’adoption de la Déclaration et des mobilisations des peuples autochtones contre des projets affectant directement leur survie, le concept de développement autodéterminé a été formulé. On s’interrogera ici sur le paradigme du développement « avec culture et identité », appelé aussi « développement avec identité » ou encore ethno-développement selon les régions.  Comment ce concept a-t-il été élaboré, pensé, diffusé, mis en pratique au niveau local ? Quels sont ses effets et ses limites ? Peut-on tirer un bilan des expériences présentées ? Il nous intéresse de connaître la position des peuples autochtones ayant développé ce type de projets ainsi que les modalités de mise en œuvre, de discuter des conflits de représentation qui peuvent surgir sur la notion même de développement. Nous nous interrogeons en particulier sur la manière dont ces expériences sont prises en compte par les organismes internationaux qui ont promu le « développement avec « culture et identité » ou qui financent les projets de développement  (Banques, ONGs)?
Intervenants :
Guillaume Boccara (CERMA, EHESS) – L’ethno-développement « adoucit les moeurs ». Réflexions sur le programme Origenes (Chili) comme modèle antipolitique.
Au cours de cette séance je  présenterai rapidement le programme d’ethno-développement Origenes (le contexte régional, national et global dans lequel il a été conçu, ses modalités d’exécution) pour enchaîner sur l’analyse d’interviews réalisées auprès de 30 personnes y ayant participé. Je développerai une réflexion plus générale sur la conception du social et du culturel à laquelle renvoie la pratique de l’ethno-développement telle qu’elle a été déployée par les agences multilatérales de développement et les organisations paraétatiques dans le contexte du néo-libéralisme ; une conception qui fait du marché un dispositif naturel d’harmonisation des différences sociales et de culturelles, alors essentialisées. Je tenterai de montrer que l’ethno-développement n’est pas qu’une technique visant à faire sortir les populations indiennes de la marginalité en s’appuyant sur leurs pratiques et représentations culturelles, mais qu’il contribue à inculquer une nouvelle conception du lien social, en occultant le caractère sociohistorique de la condition d’opprimé et de la production de la différence.
Céline Germond-Duret (Université Liverpool John Moores) –  Projets de développement et représentation des peuples autochtones
La représentation des peuples autochtones que se font les agences et acteurs du développement est fondamentale, puisqu’en découlent des attentes et des comportements à leur égard. Ainsi, selon les images qui leur sont associées et la représentation qui en est faite, les projets de développement mis en place sur ou à proximité de leurs territoires pourront être présentés comme une nécessité, et leurs impacts comme négligeables ou non dommageables. La vision de l’Autre implique en effet un comportement, une pratique à son égard, et projette sur lui certaine compréhension de ses préoccupations et de ses aspirations. Ma communication montrera, à partir d’une analyse de discours, comment la mise en place d’un projet de développement auprès de populations Pygmées du Cameroun s’est articulée autour de trois discours, ou représentations, de la réalité autochtone. La construction de la situation de ces populations par des acteurs du développement (la Banque mondiale), de la préservation de la nature (les organisations écologistes), et de défense des populations autochtones (ONGs de soutien) déclenche des actions concrètes à leur égard. Labellisés comme des pauvres, des menaces à l’environnement, ou des victimes, les Pygmées sont ainsi incités à s’intégrer à l’économie de marché, à prendre part à des plans de conservation de la nature et de développement touristique, ou à rejoindre l’espace politique des luttes pour les droits des peuples autochtones.
Jean-Michel Sourisseau (CIRAD) – Autochtonie et émancipation en Nouvelle-Calédonie. Les enjeux du développement de la province nord
Depuis près de 25 ans, la Nouvelle-Calédonie met en œuvre un processus original de décolonisation négociée. L’émancipation impose des transferts de compétences. Le rééquilibrage économique et social impose des politiques publiques volontaristes. Le destin commun tient compte du fait que l’avenir du pays, même dans l’indépendance, ne peut  être envisagé sans les Kanak et sans la présence des caldoches descendant des colons et des néo-arrivants. Dans les accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa, mais aussi dans les lois organiques leur donnant corps et négociées par les indépendantistes, la notion d’autochtonie est quasiment absente. Les leaders indépendantistes en situation de responsabilité dans la province Nord du pays, forts de la légitimité acquise par les résultats de leur action au pouvoir et en recherche de la reconnaissance de leur collectivité en tant qu’acteur mondial dans l’industrie du nickel, voient dans le discours autochtone des risques politiques d’affaiblissement de leur stratégie de développement économique. Ils s’inscrivent dans la feuille de route des Accords. Depuis le début des années 2000 cependant, des associations indépendantistes n’étant pas au pouvoir, s’intéressant à l’environnement et s’inquiétant de la mainmise des firmes multinationales sur le nickel calédonien, souhaitent porter un discours alternatif sur le développement du pays. Elles se réfèrent à la revendication des « peuples autochtones », dans un but de formalisation et d’amplification de leurs messages. Je me propose de discuter de ces tensions et de leur implication sur les représentations  du développement en Nouvelle Calédonie.
Contact :
Laurent Lacroix
SOGIP – IIAC/LAIOS
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) – Paris, France
European Research Council project 24 92 36. http://www.sogip.ehess.fr
http://www.laurentlacroix.blogspot.com
+33 (0)2-18-30-49-30
+33 (0)6-49-58-36-19
déc 6, 2012

Passerelles Édition Spéciale | Passerelles mise à jour sur Doha 2

Alors que la deuxième semaine de discussions s’ouvre à Doha, les négociateurs campent sur leurs positions habituelles

Alors que la conférence onusienne sur le changement climatique entame sa deuxième -et dernière semaine- de nombreux participants la présente comme la plus “détendue” et la moins soumises aux pressions de ces dernières années. Pourtant, les divisions traditionnelles entre les pays développés et les pays en développement sont bien présentes, en particulier dans les négociations visant à conclure, d’ici la fin de la semaine, les pourparlers du Groupe de travail ad hoc sur la longue durée d’action coopérative (GTS-ACV) comme convenu l’année dernière à Durban. Clôturer les pourparlers sera une étape cruciale dans la mise en œuvre de la “Plate-forme de Durban” qui vise à forger un accord post-2020 sur les changements climatiques d’ici 2015.

 

Pour accéder au PDF en version intégrale, cliquez ici.

déc 6, 2012

Appel à communication : Syndicalisme en Amérique latine

Les Cahiers Alhim (Amérique latine histoire et mémoire), de l’Université de Paris 8, Vincennes Saint-Denis, consacrent un de leurs prochains dossiers (numéro n°26) à l’analyse du syndicalisme en Amérique latine (fin XXe siècle et début du XXIe siècle).

Plus d’information : http://alhim.revues.org/index4292.html

Un résumé de 500 mots environ sera à adresser avant le 15 décembre 2012  par mail à:

Marcos SCHIAVI : schiavimarcos@gmail.com

Bruno FORNILLO bfornillo@gmail.com

déc 6, 2012

DIM Gestes – Campagne 2013, le colloque international, une parution d’ouvrage …

La campagne 2013 du DIM Gestes est lancée : vous trouverez sur le site ses orientations scientifiques, les formulaires de demande d’allocations doctorales et post-doctorales, ainsi que les dossiers de soutien à manifestations scientifiques.

De même, nous vous rappelons que la date limite de l’appel à communications au colloque international du DIM Gestes (10 et 11 juin 2013) est fixée au 15 janvier 2013 !

A signaler également aujourd’hui, la parution aux éditions Érès de « Vulnérabilités au travail », par Claude Veil. L’ouvrage présente des textes essentiels d’un des fondateurs de la psychopathologie du travail

La revue Travail et Emploi lance quant à elle un appel à contributions pour un numéro thématique, directement téléchargeable sur notre site.

déc 6, 2012

Appel à communication : Colloque Étapes, escales et relais en Amérique latine : cinq siècles d’histoire des haltes

Pour une histoire des haltes et des rituels de l’étape en Amérique latine : lieux de vie ou non-lieux ? Comment les voyageurs hispano-américains ou européens, marchands, missionnaires ou soldats, femmes ou hommes, indiens ou créoles faisaient-ils étape sur le continent américain ? La topographie des lieux d’arrêts, l’économie qui leur a été associée, ont évolué avec la modernisation des moyens de transport, l’arrivée du chemin de fer et l’essor de la navigation à vapeur d’un côté et de l’autre du continent américain. Ces territoires du quotidien, à l’opposé de l’apparat des lieux de pouvoir, est-il possible de construire leur histoire parallèlement à l’histoire des moyens de transport et des voies de communication ?

Les propositions de communication seront adressées en français ou  en espagnol  à l’adresse électronique temabordeaux@gmail.com

jusqu’au 15 décembre 2012 avec le titre, un CV d’une dizaine de lignes, les mots clefs et un résumé limité à  200 mots.

http://calenda.org/227624

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