Faire sensation. De l’enlèvement du bébé Lindbergh au barnum médiatique.
Roy Pinker
http://agone.org/contrefeux/fairesensation/
En mars 1932, le fils du célèbre aviateur Charles Lindbergh, âgé de 20 mois, est victime d’un enlèvement puis retrouvé mort. En 1935, Bruno Hauptmann, reconnu coupable du crime lors du tout premier procès filmé, est condamné à mort malgré ses dénégations et des preuves contestables, puis exécuté. Ce qui deviendra rapidement « l’affaire Baby Lindbergh » a passionné la presse et le cinéma d’actualité, et inspiré une foule d’artistes écrivains, d’Agatha Christie à Philip Roth en passant par Hergé et Dali.
Loin d’une énième tentative visant à faire la vérité sur l’affaire Lindbergh, ce livre en fait un moment emblématique où se mettent en place, dans les médias, des méthodes et des habitudes – diffusion d’informations non vérifiées, invention ou distorsion de l’information pour la faire correspondre à la temporalité du média, accentuation d’une réalité étrangère pour renforcer une cohésion communautaire, simplifications visant à donner du sens à ce qui n’en a pas, sensationnalisme en continu – dont on aurait pu croire qu’elles étaient spécifiques à notre époque.
Roy Pinker est le nom de l’envoyé spécial que l’hebdomadaire « Détective » avait inventé dans les années 1930 pour couvrir l’affaire Lindbergh. Il signe le travail d’un collectif d’universitaires rédigé par Paul Aron et Yoan Vérilhac, qui enseignent la littérature respectivement à Bruxelles et à Nîmes.
Rencontre avec Jean Radvanyi, professeur à l’INALCO, où il codirige le CREE (Centre de recherches Europe-Eurasie)
Mardi 16 mai 2017, à 18h30
Salle Violette, au rez-de-chaussée de la Tour Essor
14, rue Scandicci – 93500 Pantin
Métro Hoche (ligne 5) ou T3b arrêt Delphine Seyrig
Plan d’accès
Entrée libre. Le nombre de place étant limité, merci de vous inscrire par mail en cliquant sur le lien inscription@gabrielperi.fr
Abstract du livre
La Russie fait peur. Un président américain n’hésita pas à parler de l’URSS comme d’un « empire du mal » et la crise ukrainienne a remis cette notion au goût du jour à propos, cette fois-ci, de la Russie. On parle du « pouvoir de nuisance » du pays alors que d’autres évoquent une « impuissance génétique » des Russes à la démocratie. La Russie de l’ère Poutine ne cesse d’inspirer la méfiance, et jamais son image n’a été aussi négative.
Or dans le même temps, c’est la Russie elle-même qui a peur. Vingt-cinq ans après la fin de l’URSS, le pays, ses élites, sa société civile sont traversés par toute une série de hantises. Les ébranlements successifs traversés dans les années 1980-1990 ont remis en cause bien des certitudes acquises et, partagé entre des aspirations réformatrices et la crainte d’une société libérale, le pays semble tenté par le repli dans un nouvel isolement.
Cet essai vient analyser l’ensemble des facteurs géographiques, historiques, politiques, culturels et géostratégiques qui permettent de comprendre ce qui agite profondément la Russie d’aujourd’hui.
Les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis et l’Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis (AHMO 93) ont le plaisir de vous convier à la conférence : « L’hôpital franco-musulman, une commande politique » donnée par Bénédicte Penn, historienne de l’art, membre associé au laboratoire de recherche Pléiade EA 7338 aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis.
Date : mercredi 31 mai 2017 à 14h30
Pour plus d’informations, voir : http://mdfbob.hautetfort.com/archive/2017/05/20/l-hopital-franco-musulman-une-commande-politique-5945951.html
INEPAS – Ecole d’espagnol – Spanish school aimerait inviter les étudiants / employés de votre collège / université / organisation à rafraîchir ou à parfaire leur connaissance de l’espagnol tout en expérimentant la vie au Guatemala. Nous ciblons spécifiquement :
- celles et ceux qui souhaitent apprendre l’espagnol en compagnie de professeurs locaux et d’autres étudiants motivés ;
- celles et ceux qui souhaitent combiner leur apprentissage avec une expérience de volontariat ;
- les étudiants en congé sabbatique de toute discipline qui cherchent un stage en tant que volontaire à l’intérieur d’une organisation de développement.
Brièvement, INEPAS (Instituto de Español y Participación en Ayuda Social) fut fondée à Quetzaltenango, au Guatemala, en 1994 en tant qu’organisation autonome à but non lucratif. L’organisation est reconnue par le gouvernement guatémaltèque pour assumer une gamme de projets sociaux, juridiques et humanitaires dans le cadre des communautés rurales en développement de Quetzaltenango et des alentours. INEPAS fonctionne uniquement à l’aide des volontaires nationaux et internationaux qui offrent leur support, leur talent professionnel et leur expérience de travail dans divers domaines.
INEPAS est reconnue officiellement par l’UNESCO. Son premier projet social, la fondation et la construction d’une école rurale dans la communauté Maya-K’iché de Choquiac, fut désigné par l’UNESCO comme exemple auprès d’autres organisations qui travaillaient sur des projets similaires. INEPAS génère les fonds nécessaires aux programmes d’aide sociale à travers l’école d’espagnol, lui permettant de ce fait de rester autonome et non partisane. Nous offrons ainsi une variété d’options aux personnes qui souhaitent apprendre l’espagnol :
Le programme d’Immersion linguistique : pour celles et ceux dont l’objectif premier est d’apprendre l’espagnol.
Option taillée pour satisfaire toutes les attentes dans le cadre d’un cours particulier quotidien, intensif et structuré. Des activités socio-culturelles quotidiennes sont proposées en fonction des intérêts de l’étudiant, incluant la visite de villages locaux, des excursions dans de splendides sites naturels, des films, du sport et des conférences sur différents aspects de la vie guatémaltèque.
Le programme Apprentissage et Service : pour celles et ceux qui souhaitent apprendre l’espagnol dans le cadre d’un service volontaire.
Stage de volontaire : fonction d’assistant(e) de coordination internationale combinée à une implication dans des projets sociaux. Davantage d’informations sur ces possibilités peuvent être trouvées sur www.inepas.org/fr.
En tant qu’organisation à but non lucratif, nous nous appuyons fortement sur des sources indépendantes de promotion et apprécierions ainsi fortement l’affichage de cette lettre, du dépliant et du poster dans un lieu approprié. Merci pour le temps que vous aurez consacré à la lecture de cette lettre et pour le support que vous nous apporterez.
Si vous aimeriez recevoir davantage d’informations concernant notre organisation, visitez notre site web à l’adresse www.inepas.org/fr ou contactez-nous à info@inepas.org.
Auteur : Christian Grataloup
Éditeur : Armand Colin
Date : 05/2017
« Thé ? Café ? Chocolat ? » Cette litanie du matin, formulée dans tous les hôtels du monde, évoque à chacun un rituel quotidien immuable : celui du petit déjeuner. Qui peut en effet imaginer se réveiller sans l’odeur stimulante d’un café, la chaleur enrobante d’un thé ou la douceur réconfortante d’un chocolat chaud ?
Et pourtant, ces boissons, pour nous si familières, n’ont rien d’européennes. Ni le caféier, ni le théier, ni le cacaoyer ne poussent dans les contrées tempérées. Alors comment ces produits ont-ils fait irruption dans nos tasses, et ce dès le XVIIIe siècle, au point de devenir nos indispensables complices des premières heures du jour ?
En retraçant l’étonnante histoire du petit déjeuner, de la découverte des denrées exotiques à leur exploitation, de leur transformation à leur diffusion en Europe et dans le monde, c’est toute la grande histoire de la mondialisation et de la division Nord/Sud que Christian Grataloup vient ici nous conter.
Ainsi chaque matin, depuis trois siècles, en buvant notre thé, notre café ou notre chocolat, c’est un peu comme si nous buvions le Monde…
Voir : http://www.armand-colin.com/le-monde-dans-nos-tasses-trois-siecles-de-petit-dejeuner-9782200612283
La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Oujda, Le Laboratoire : Langues, Cultures et Traduction, et le Laboratoire : Littérature Générale et Comparée : Imaginaires, Textes et Cultures, organisent un Colloque International les 3 et 4 Avril 2018 sous le thème :
L’industrie du cinéma au Maroc et en Afrique subsaharienne : Vers la mise en place d’une coopération cinématographique Sud-Sud
En partenariat avec le Centre Cinématographique Marocain CCM, le Centre universitaire de Langues et de Communication, le réseau Hescale (Histoire, Économie, Sociologie des Cinémas d’Afrique et du Levant) et l’institut ILLE (Institut des langues et littératures européennes-Université Haute Alsace Mulhouse).
Créé en 1944, le centre cinématographique marocain (CCM), placé sous la tutelle du ministère de la communication, est l’un des plus anciens établissements publics chargés à la fois de contrôler, de réglementer et de promouvoir les secteurs du cinéma au Maroc. Sa restructuration a eu récemment un impact positif sur la production cinématographique nationale.En effet, depuis les années 1990, le cinéma marocain vit un épanouissement significatif grâce aux subventions importantes dont bénéficient les jeunes réalisateurs marocains, ce qui a permis de créer un environnement stable pour la production cinématographique. Le fonds d’aide pour la production cinématographique dont dispose exceptionnellement le Maroc, par rapport à d’autres pays arabes et africains, lui a permis de produire, chaque année, une vingtaine de longs-métrages et une cinquantaine de courts-métrages. Et grâce à d’autres mécanismes de soutien, notamment l’Avance sur Recettes en 2003, qui suppose un remboursement des aides publiques reçues par les réalisateurs (même si son fonctionnement peut poser question), la production nationale s’est davantage accélérée. Depuis lors, les fonds ne cessent d’augmenter et les subventions étatiques atteignent en 2009 un montant annuel de 60 millions de dirhams.
Dans ce cadre, force est de constater que le cinéma marocain s’est avéré leader par rapport aux pays de l’Afrique subsaharienne. L’accord de coopération et de coproduction de films cinématographiques entre le gouvernement du royaume du Maroc et le gouvernement de la république du Sénégal en 1992 a déjà fait référence. Ce genre d’échanges visait à relancer la production de films disposant d’une qualité technique et artistique et contribuer, ainsi, au progrès économique et culturel en matière cinématographique entre les deux pays. Cet accord s’est vu généralisé à d’autres pays africains tels le Mali, le Niger, le Bénin, Côte d’Ivoire et le Congo. Ces accords s’inscrivent dans un environnement plus vaste, d’acteurs et d’initiatives comme celles par exemple de la Fepaci (Fédération Panafricaine des Cinéastes), et de mécanismes comme leFPCA (Fonds panafricain pour le cinéma et l’audiovisuel), censés contribuer au développement de la production du cinéma africain, à la structuration de la filière. Leur impact sur les productions cinématographiques passées et futures reste à déterminer. Au-delà du cinéma, cette orientation panafricaine s’est vue renforcée par la réintégration du Maroc, en cette année 2017, dans l’Union Africaine (UA), un retour qui ne sera pas sans enjeux ni conséquences sur les partenariats économiques et politiques certes mais aussi culturels au sein de cette institution panafricaine.
Relever les défis majeurs du continent africain est aussi l’ambition du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) qui vise, grâce à la mise en place de plusieurs partenariats tant avec la communauté internationale qu’avec les communautés régionales, à mobiliser les ressources nécessaires pour anticiper le développement socio-économique du continent africain. À ce titre, quelles formes prennent les coopérations inter-africaines dans le secteur du cinéma : transferts d’expertises, collaborations, programmes de développement censés répondre aux besoins et attentes des pays partenaires ? Quels sont les objectifs de tels programmes d’action et dans quelles visions de l’histoire, des cultures des pays africains s’inscrivent-ils ? Dans quels termes penser la coopération cinématographique Sud-Sud ? Constitue-t-elle le socle de l’échange de pratiques optimales et de soutien mutuel des pays de l’UA en vue d’une action commune en faveur de la promotion et du développement de la coopération, de la production et de la coproduction cinématographique locale et panafricaine.
C’est dans ce cadre que nous souhaitons examiner, à l’occasion de ce colloque, qui coïncide avec le retour officiel du Maroc au sein de l’Union Africaine,différentes questions relatives à l’industrie cinématographique au Maroc et en Afrique subsaharienne. Nous souhaitons également faire le point sur les enjeux de la coproduction interafricaine. La coproduction Sud-Sud est-elle en mesure de donner une nouvelle dynamique conséquente à l’industrie cinématographique au Maroc et en Afrique subsaharienne, créant ainsi des ponts et des passerelles pour de nouvelles perspectives capables de pérenniser leurs identités culturelles enracinées les unes dans les autres ?
Ainsi, nous proposons trois grands axes de recherche (non exhaustifs) :
I – État des lieux :
· Les différents accords bilatéraux entre le Maroc et des États africains ont-ils favorisé les coproductions? Quels en ont été les acteurs et les leviers ?
· Quel bilan peut-on tirer des accords de production passés ? Quel impact sur la coproduction inter-africaine ?
· Comment les différents acteurs de la filière perçoivent-ils la coproduction interafricaine ?
· Existe-t-il des coproductions hors accord bilatéral ? Quelle différence ?
II- Enjeux politiques, juridiques et économiques et des coproductions interafricaines en contexte :
· Quelle est la spécificité des coproductions interafricaines ? Quels enjeux politiques et économiques ?
· Quels cadres économiques, politiques et juridiques pour la mise en place d’un fond d’aide à la production africaine sous l’égide du Maroc ?
· Comment les institutions étatiques africaines peuvent-elles accompagner la co-production ?
· Comment la réintégration de l’Union Africaine par le Maroc pourrait-elle affecter la coopération Sud-Sud en matière de production cinématographique ?
· Quelles sont les entraves à la mise en place d’une réelle coproduction inter-africaine ?
· La coproduction inter-africaine face aux difficultés structurelles du secteur du cinéma au Maroc et en Afrique Subsaharienne
· Le rôle des initiatives entrepreneuriales et leur possibilité d’investissement dans le secteur du cinéma.
· Le Maroc et l’Union africaine : perspectives culturelles et cinématographiques.
· Quels marchés et quelles diffusions pour les productions interafricaines aujourd’hui ?
Le Grdr en partenariat avec l’association A travers la ville d’Aubervilliers propose très prochainement un atelier collectif sur la valorisation des compétences professionnelles à travers le théâtre.
Animé par une intervenante en techniques théâtrales, l’atelier s’adresse à des jeunes âgés de 16 à 25 ans résidant la Seine-Saint-Denis, qui ne sont ni en emploi, ni en formation et ni en étude.
Date : Jeudi 18 mai – 10h/17h
Association ALV – 65 rue des Cités, Aubervilliers
GRATUIT & SUR INSCRIPTION
(Déjeuner offert aux inscrits)
Pour les inscriptions, vous pouvez nous contacter par téléphone au 01 48 57 75 80 ou par mail :
Laura Guerlin – laura.guerlin@grdr.org
Oumy Dieye – oumy.dieye@grdr.org