Actualités de "juillet, 2012"
juil 11, 2012

Publication GERSDA et FDS

Morila : maintenant et après ! Où va l’argent de la mine ?

Auteurs : Amadou Keita, Moussa Dumbo et Kader Traoré

Contributions : Tiémoko Souleymane Sangare, Eva Kouka, Anne Nathalie Manga

Bamako : mai 2012

Le Groupe d’Etudes et de Recherche en Sociologie et Droit Appliqué (GERSDA) est une organisation à but non lucratif (association) créée en août 2006 par des professeurs de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques de Bamako. Le GERSDA se donne pour objectif de contribuer à la consolidation de l’Etat de droit et de la citoyenneté, à travers la recherche en sciences juridiques et dynamiques socio-économiques, la formation, la sensibilisation des populations, l’appui aux structures publiques nationales et locales, et le conseil et la diffusion de la connaissance juridique.

Dans ce cadre, le GERSDA mène des recherches fondamentales et appliquées dans les disciplines juridiques et sociologiques, diffuse leurs résultats auprès des populations, et réalise des études sur le foncier, l’impact environnemental, la décentralisation et les dynamiques locales, et les politiques publiques et le management des services publics.

Contacts :

FDS
Fondation pour le Développement au Sahel
Badialan
Immeuble ABC
Bamako
fds@afribonemali.net

GERSDA
Faculté de droit public (ex ENA)
Dar Salam
BPE 5147
Bamako
Mali

 

juil 11, 2012

Echos du COTA #135, Juin 2012 Soutenir l’innovation dans les organisations de solidarité internationale

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Capacités constructives

Innover, c’est d’abord prendre des risques ; donc, c’est choisir, et donc en partie sacrifier, renier et renoncer. Toute innovation suppose sinon une destruction préalable, même partielle, des acquis antérieurs, au moins leur contestation. Il n’y a pas d’innovation sans destruction. Encore faut-il qu’elle soit constructive.

Dans un autre registre, en 1942, l’économiste autrichien et notoirement libéral, Joseph Schumpeter, énonçait un concept qui présente des analogies avec ce raisonnement nihiliste : a destruction créative [1]. Dans sa vision, toute innovation technologique importante implique l’obsolescence des technologies existantes, un renouvellement structurel de l’économie. Malheureusement, poussé à ses extrêmes, ce processus engendre des sacrifices techniques qui s’embarrassent peu de prévenance sociale. Nous serons nombreux à ne pas trouver cela constructif.

Dans la pensée capitaliste, l’innovation est sans scrupule parce qu’elle est motrice de croissance et de productivité ; autrement dit, dans cette lecture, d’un certain type de progrès et de… développement. Même si elle est critiquable, jusqu’à quel point cette vision s’insinue-t-elle dans nos propositions d’innovations (même techniques) ?

Qu’est-ce qui les motive ? L’amélioration de conditions de vie d’autrui ? La volonté de (se) mettre en conformité par rapport au modèle de croissance de notre société ? Par rapport à qui et à quoi pense-t-on innover ? L’aide sert-elle à innover ou à conformer ? A quel prix ?

Les offres de renforcement de capacités négligent trop souvent les aptitudes à innover politiquement et socialement ? Parce qu’elles risquent de remettre en cause les conformismes et les équilibres établis ? Parce qu’elles sont potentiellement destructrices ? Parce qu’on n’est pas certain de nos capacités à transformer la contestation en rénovation ?

[1] Dans l’ouvrage « Capitalisme, socialisme et démocratie » http://classiques.uqac.ca/classiques/Schumpeter_joseph/ capitalisme_socialisme_demo/capitalisme.html).

 

juil 5, 2012

Publication AFD A savoir n°13

A Savoir n° 13 | Méthodologies d’évaluation économique du patrimoine urbain : une approche par la soutenabilité  ( télécharger en PDF )

Michel VERNIERES (Coordinateur), Valéry PATIN, Christine MENGIN
(Université Paris 1 Panthéon — Sorbonne), Vincent GERONIMI, Laurent
DALMAS, Jean-François NOEL et Jessy TSANG KING SANG (CEMOTEV – EA 4457,
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)

Contact AFD: Marie-Pierre BOURZAI-CHÉRIF

Le patrimoine urbain est désormais considéré par les acteurs du
développement comme une ressource pour leur territoire, dont la valeur
économique doit être évaluée, d’autant plus qu’elle doit au moins se
maintenir au cours du temps pour satisfaire à son caractère soutenable.
Cet exercice est toutefois délicat car il combine quatre dimensions
économiques, culturelles, sociales et environnementales interdépendantes.

La méthodologie d’évaluation économique du patrimoine urbain ici
présentée comprend quatre phases d’analyse : identification de ce
patrimoine, évaluation des services rendus, confrontation des flux
d’investissement et de dégradation, introduction des effets de seuil et
de risques de non-soutenabilité. Des éléments économiques, historiques
et sociologiques composent cette évaluation, que viennent éclairer les
études de cas de la médina de Sousse (Tunisie) et de Saint-Louis-du-Sénégal.

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Pour toute demande, n’hésitez pas à contacter publicationsRCH@afd.fr
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Bonne lecture !

Département de la Recherche –Publications

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