5ème appel d’offre du Collège Franco-Mexicain en Sciences Sociales

Le 5ème appel d’offre du  Collège Franco-Mexicain en Sciences sociales est en ligne. Les dossiers devront être remis avant le 20 décembre 2013 (à minuit, heure mexicaine), à l’adresse suivante :
direccion@cemca.org.mx

Formulaire COFRAMESS 2014 FR
Formulario COFRAMESS ESP 2014
V Appel d_Offre COFRAMESS 2014 FR-1
V Convocatoria COFRAMESS 2014 ESP

CRBC : Cinq conférences de Lilia Schwarcz (25 nov – 6 déc, Paris)

Le CRBC-Mondes Américains est heureux de vous inviter à cinq conférences de :

Lilia Schwarcz, Professeur d’anthropologie sociale à l’Université de São Paulo, invitée à l’École des hautes études en sciences sociales

► Lundi 25 novembre, dans le cadre du séminaire Midis de Brésil(s) 12h à 14h, — salle 641 EHESS, 190 avenue de France, Paris 13

« Lima Barreto et les impasses de la modernité brésilienne : quand la liberté n’est pas synonyme d’égalité et que l’exclusion s’articule à l’intégration sociale »

►Mardi 26 novembre, à l’Institut national d’histoire de l’art, INHA, 2 Rue Vivienne, 75002 Paris, salle Vasari, de 18h00 à 20h00.

« Tropiques compliqués : la difficile représentation de l’esclavage dans les toiles de Nicolas-Antoine Taunay»

►Jeudi 28 novembre, dans le cadre du séminaire Le Brésil d’Ancien Régime. Institutions impériales, société coloniale

« Entre passivité et agentivité : esclaves, noirs et affranchis dans la production photographique brésilienne du 19e siècle »

►Jeudi 5 décembre, dans le cadre du séminaire La race à l’âge moderne : expériences, classifications, idéologies d’exclusion

« Ni blanc, ni noir, mais tout le contraire : race, ethnicité et marqueurs sociaux de la différence au Brésil »

►Vendredi 6 décembre, dans le cadre du groupe de travail Migrations et espaces urbains

« La Première république brésilienne : une Babel de langues et nationalités »

Séminaire de Français sur Objectif Universitaire

Séminaire de Français sur Objectif Universitaire (FOU), à destination d’étudiants étrangers en Master 2, de doctorants, de post-doctorants ou de chercheurs invités de niveau B2/C1/C2 du CECRL. pg-module-FOU
Cette formation aura lieu les lundis 20/01, 27/01, 03/02, 10/02 et 17/02/14 (la première séance, celle du 20/01, de 9h à 13h, puis les quatre séances suivantes de 9h à 11h, soit un total de 12 heures de cours).

Centre de Langues
Université Paris Descartes
Centre Universitaire des Saints Pères
45 rue des Saints Pères – 75006 Paris
7ème étage – porte 716
01 42 86 33 25
marie-antoinette.lagarde@parisdescartes.fr
http://www.parisdescartes.fr/INTERNATIONAL/La-Maison-des-Langues/Le-Centre-de-Langues-CdL

Prochaine séance Groupe de Réflexion et études sur la Colombie (22 nov, Paris)

Vidéo-conférence avec Laura Estrada Arbelaez, et qui portera sur le thème: Acteurs, stratégies et enjeux de l’activité agro-industrielle dans l’Altillanura – Région de l’Orénoque (Colombie).

Mme Estrada est économiste, et master en études latino-américaines (sociologie) de l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine Paris III – Sorbonne Nouvelle. Ses principales lignes de recherche sont le développement rurale, la pauvreté et les politiques publiques. Actuellement elle travaille au Departamento Administrativo Nacional de Estadística- DANE (Colombie

Résumé :
Dans un contexte de prix agricoles internationaux élevés, la région de l’Orénoque (Colombie), du fait de ses terres disponibles, a été identifiée par des acteurs publics et privés comme la dernière frontière agricole du pays et un pôle de développement agro-industriel. Depuis les années 2000, la monoculture à grande échelle a été introduite sous un schéma d’agriculture entrepreneuriale par des acteurs nationaux et internationaux, inspirés par le processus de modernisation agricole des Cerrados (Brésil). Mais ce phénomène n’est pas sans impact. Les tensions autour de la concentration foncière, de l’accumulation de terres, des dégâts environnementaux et de la marginalisation des populations locales, sont à l’ordre du jour.

Vendredi 22 novembre, 17:00 heures, à l’Institut des Amériques.  60 boulevard du lycée, 8ème étage. VANVES.  (Métro ligne 12, station Corentin Celton. Station velib : n° 21311. Tram 3a: Porte de Versailles).

CREDA : Séminaire GADDAL (22 nov, Paris)

Vous êtes cordialement invité-es au prochain séminaire GADDAL (Géographie, Aménagement et Développement Durable en Amérique Latine) du CREDA qui se tiendra vendredi 22 novembre prochain à l’Institut des Amériques (IDA), de 14h à 16h. Nous aurons le plaisir d’y accueillir :

Martine Droulers, Directrice de Recherche Émérite au CREDA, pour une conférence sur La Géohistoire du Brésil.
Damien Rietz, mastérant à l’IHEAL, pour une position de recherche sur La transition énergétique à Manaus.
Andrey Hernandez, doctorant à l’IHEAL, pour un compte-rendu de lecture sur La Méditerranée de Fernand Braudel.

Institut des Amériques
60 boulevard du lycée, 8ème étage, bureau 808
92170 VANVES

Métro ligne 12, station Corentin Celton
Station velib : n° 21311
Tram 3a: Porte de Versailles

Nous vous rappelons le GADDAL est obligatoire pour les M2R recherche et doctorants en géographie, fortement recommandé pour les M1 en géographie, et bien sûr ouvert à toute personne intéressée dans la limite des places disponibles.

Le GADDAL sera suivi de l’Atelier de Cartographie de 16h à 18h avec Marie-Noëlle Carré & Hervé Théry.

Séminaire des doctorants du CERMA (22 nov, Paris)

Première séance du séminaire des doctorants du CERMA (Centre de Recherches sur les Mondes Américains) pour cette année 2013-2014, qui aura lieu ce vendredi 22 novembre, au 105 bd Raspail, salle 6, de 15h à 17h.

CRBC/EHESS : Histoire et anthropologie de l’Amérique latine (21 nov, Paris)

15 h à 17 h – Salle 681, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris

21 novembre

• Vincent Hirtzel, Lesc-Erea – « Le conflit du TIPNIS (territoire indigène et parc national Isiboro-Sécure) et les transformations du rapport au territoire des Mojeños (Amazonie Bolivienne) »

Foro Internacional: « Mujeres, política y democracia. Rompiendo los techos de cristal en América Latina »

Jeunes Afrique-Europe : Santé sexuelle et reproductive – (28 nov, Marseille)

Yannick Jaffré, anthropologue et directeur de recherche au CNRS sera le grand témoin de cette table ronde intitulée
« Santé sexuelle et reproductive »
Le vendredi 29 novembre 2013* à la Faculté de médecine de Marseille
Dans le cadre de la 8e Journée provençale de la santé humanitaire

Inscriptions gratuites : http://www.santesud.org/evenement_inscription.php?id=6

Les intervenants de cette table ronde :
Pauline Evodie OUATTARA-BEHIBRO, sage-femme et présidente de l’ONG Santé éducation et développement à Abidjan, Côte d’Ivoire*-> Grossesses précoces et facteurs sociaux en Côte d’Ivoire*

Dr Hélène PORTE, médecin gynécologue et chef du Service protection maternelle et planification familiale du Conseil général des Bouches-du-Rhône
*-> Accès des jeunes à la contraception et au dépistage des IST*

Dr Niry RAMAROMANDRAY, médecin généraliste et chargée de projet à Santé Sud Madagascar
*-> Rôle du médecin généraliste communautaire dans le planning familial et la santé reproductive des jeunes à Madagascar*

Mme Cécilie ALESSANDRI, psychologue et chargée des programmes de soutien psychosocial au sein de la Direction des relations et des opérations internationales de la Croix-rouge française
*-> Enfants vivant avec le VIH au Congo*

Florence PASNIK, expert international en santé publique et présidente de AIDéTouS*
**-> **Exploitation sexuelle des mineurs au Cambodge*

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La newsletter du CERI – Novembre 2013

Edito : Immigration, quelles politiques ?
Par Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche CNRS au CERI

Le drame de Lampedusa, où 364 personnes ont trouvé la mort après le naufrage de leur embarcation le jour même de la tenue à New York du deuxième Dialogue de haut niveau sur les migrations et le développement des Nations unies, est un signe fort de l’incapacité des politiques migratoires à répondre à l’entrée en mobilité qui se dessine depuis vingt ans à l’échelle de la planète.

Le monde bouge, quoique modestement, puisque l’on ne compte que 3,1% de migrants internationaux, représentant 232 millions de personnes au total, mais cette réalité a du mal à être appréhendée en haut lieu. On ne parle de migrations ni au G8 ni au G20, et le sujet a souvent été absente des dialogues régionaux où elle dérange. Tandis que les conclusions du Dialogue de haut niveau insistaient sur la contribution des migrations au développement humain et sur la nécessité de sécuriser les parcours migratoires, la seule réponse de l’Union européenne, pourtant dépendante démographiquement  et économiquement des mouvements migratoires, a été l’accroissement des moyens de l’agence Frontex. Son budget de 87 millions d’euros est considéré comme insuffisant pour assurer à la fois le contrôle des flux et le secours porté aux migrants en Méditerranée, tandis que d’autres instruments protègent aussi les frontières de l’Europe : les  visas, le système d’information Schengen, le SIVE (système intégré de vigilance externe), les murs militairement équipés comme à Melilla. Doit-on encore renforcer les contrôles qui ne constituent qu’une réponse à court terme aux peurs de l’opinion publique ?

Plus les frontières sont difficiles à franchir, plus fleurit une économie du passage d’autant plus prospère que les contrôles sont sophistiqués. Une autre voie consisterait à inverser la spirale sécuritaire et à légaliser une partie des flux clandestins : en élargissant les voies de migrations correspondant aux besoins du marché du travail, en facilitant le regroupement familial et en assouplissant l’accès au droit d’asile, toutes voies d’entrée rendues de plus en plus difficiles au fil des ans. Toutes les analyses s’accordent sur le fait que la mobilité est une source de développement, qu’une plus grande ouverture des frontières serait un facteur de croissance, notamment dans les espaces de passage les plus fréquentés le long des grandes lignes de fracture du monde. La plupart des sans-papiers n’empruntent pas ces passages : après une entrée légale dans un pays, ils prolongent leur séjour. Ils n’abandonneront cependant pas leur partie de bras de fer avec la politique européenne de l’immigration qui reste marquée par le souverainisme des Etats et l’empreinte d’opinions publiques hostiles à l’immigration. Dans un monde de plus en plus mobile, la circulation des hommes est aujourd’hui l’élément le plus entravé.