Actualités de "mars, 2014"
mar 28, 2014

bourses postdocotrales fondation Fyssen

Bourses d’Études Post-doctorales

Objectifs

Les bourses d’études s’adressent à des chercheurs de niveau post-doctoral, travaillant dans les disciplines de recherche telles que l’éthologie, la paléontologie, l’archéologie, l’anthropologie, la psychologie, l’épistémologie, la logique et les sciences du système nerveux.

Ces bourses sont attribuées à des chercheurs français ou étrangers titulaires d’un doctorat étranger et qui souhaitent réaliser leur projet dans un laboratoire en France; ou à des chercheurs français ou étrangers titulaires d’un doctorat français qui souhaitent réaliser leur projet dans un laboratoire à l’étranger (sont exclus les pays d’origine et de co-tutelle)

http://www.fondationfyssen.fr/objectif-attribution-bourses/[1]

mar 28, 2014

APPEL – Afrique/Amérique du Sud : Connexions et regards sur les droits reproductifs et sexuels.

3ième Rencontres des Etudes Africaines en France.*

*L’Afrique des Réseaux/en réseaux*

Veuillez trouver ci dessous un appel à communication pour un panel organisé par Arlette Gautier (Pr. De Sociologie, Université de Brest) & Chrystelle Grenier-Torres (Socio-Anthropologue, Chercheure associée de LAM, IEP Bordeaux) qui se tiendra dans le cadre des 3eme rencontres du Réseau des Etudes africaines (REAF) organisées à l’IEP de Bordeaux du 30 juin au 2 juillet prochain.

*Afrique/Amérique du Sud : Connexions et regards sur les droits reproductifs et sexuels.*

La question des droits reproductifs et sexuels dans un monde en pleine mouvance où les modèles et les référents concernant le corps des femmes et des hommes se rencontrent, se conjuguent, s’opposent et s’affrontent se pose. La circulation et la confrontation de modèles via de multiples réseaux entre différentes aires du Sud comme l’Amérique du Sud et l’Afrique révèlent un rapport au corps en termes de droits sexuels et reproductifs différents sur certains points et semblables sur d’autres. Par un jeu de miroir, dans une perspective comparatiste entre différents pays, cela met en exergue les spécificités de chacune de ces aires géographiques et culturelles mais aussi les mélanges de cultures qui donnent à voir des constructions hybrides instaurant de l’innovation dans le rapport au corps et aux droits qui en découlent.Ces changements qui peuvent être induits par et qui suivent des réseaux de migrations (migration de travail, familiale), par des connexions via les nouvelles voies de télécommunication (témoignages de réaction des populationsface à des agressions sur des femmes : viols, lapidations, féminicides), par la mise en place de nouveaux droits etrègles via la présence d’ONG…etc. Tout cela donne à voir un paysage en plein changement où les droits reproductifs et sexuels sont questionnés, remodelés. Ces derniers révèlent des dimensions sociales, culturelles, politiques et sanitaires propres aux sociétés concernées, qui sont en même temps prises dans un mouvement de globalisation et donc soumis à une grille de lecture qui se veut plus universelle. A la lumière de la sexualité et de la capacité reproductive et des droits qui les encadrent, c’est la question de la rencontre du relativisme culturel et des droits universels qui se pose, ainsi que celle des rôles et les impacts des connexions accélérées entre diverses culturesau niveau de l’évolution de ces droits . Nous souhaitons illustrer ce questionnement à travers la présentation d’études menées sur des terrains en Afrique et en Amérique du Sud.

Les intentions de communications doivent être adressées à Chrystelle Grenier Torres (c.grenier.torres@free.fr <mailto:c.grenier.torres@free.fr>) et Arlette Gautier ( Arlette.Gautier@univ-brest.fr <mailto:Arlette.Gautier@univ-brest.fr> ) le 31 mars au plus tard.

mar 27, 2014

Appel à communications / convocatoria JE GEIVEN 2014

Le Groupe d’études interdisciplinaire sur le Venezuela (GEIVEN) organise sa quatrième Journée d’études internationale, le vendredi 5 décembre 2014, à Paris.

Cette année, notre réflexion portera sur le thème : « Les Identités au Venezuela : Compositions, décompositions et recompositions dans une perspective interdisciplinaire ». Appel JE GEIVEN 2014 – Identités Venezuela

Les propositions de communication sont à envoyer avant le 16 mai 2014.

mar 27, 2014

Call for papers. AAA. Cash Transfer Programs

CALL FOR PAPERS: **
**American Anthropological Association annual meeting. Washington, DC, December 3-7, 2014: *
*Impacts, interpretations and setbacks of Cash Transfer Programs : An Anthropology of Development Approach
Call for papers. AAA. Cash transfer programs.
*

This panel will bring together researchers working on Cash Transfer programs from the perspective of the anthropology of development.
These programs, put in place within the last 20 years, are now present in more than 30 countries (in Africa, Latin America, Asia, but also New York City).  They have become the privileged formula of development assistance, and mark how the fight against poverty and welfare are being thought about in the early 21st century (Lavinas, 2013).  These programs transfer a sum of money directly to the beneficiary, identified as amongst the poorest of the poor, sometimes in a conditional manner (notably, tied to the procurement of identity papers, school enrolment or health center visits) and sometimes unconditionally. Cash transfers might be instituted in emergency situations (humanitarian aid), or alternatively on a routine basis (the fight against poverty).  They are typical of top-down development (also characterized as the ‘blueprint approach’).
As opposed to macroeconomic analyses or randomized control trials, the presenters on this panel are invited to present research using qualitative methods that bring to light the predicted and unpredicted results of these programs on the target populations. Such methods may also highlight the gaps between systems of standardized norms, imposed by these programs, as opposed to local norms and their diversity.  It may also capture how cash transfers are interpreted and made use of (sometimes in innovative ways) by local populations, who adapt the conditionalities set by the programs to local realities.
Normally, quantitative measures of impacts focus on purchasing power, food security, or access to public services (health and education).  However, field studies also reveal the unexpected effects in terms of gender relations, as aid is generally allocated to women, who are seen as the best managers of the household (Nagels, 2011; Molyneux, 2006).  Other research notes that, in certain cases, conditionality enables greater control of target populations by a panoply of actors (the State, local promotors, authorities) who use this conditionality for their own purposes, notably political, hygienist or assimilationist ends.  Lastly, some work demonstrates the capture strategies adopted by local elites, or other opportunist usages of these programs.
Anthropological analysis demonstrate how cash transfer programs are perceived and transformed by the populations they intend to help. Mythical or millenarian interpretations can also be used to make sense of this aid, whose perverse effects include endangering local social equilibria and generating new tensions (Piccoli, 2014). Finally, trickery, diversion and adaptation strategies show local creativity in the face of vertical politics (Olivier de Sardan, 2013).
This panel seeks, therefore, to update ongoing research on cash transfer programs in anthropology and qualitative social sciences, and to generate systematic and rigorous comparative analysis between different countries where these programs are in place.

If you are interested in participating, please contact both Emmanuelle Piccoli (Emmanuelle.piccoli@uclouvain.be) and Jean-Pierre Olivier de Sardan (jeanpierre.olivierdesardan@ird.fr) with an abstract.

The deadline for submitting abstracts to the AAA is April 15 (both for sessions and individual papers). Once we have gauged the level of interest and range of topics, we will contact potential participants to let them know if their paper fits. *Participants should be prepared to provide a rough draft of an abstract to us by April 7th *so we can organize the session and provide instructions for submitting abstracts to the AAA. Details are also available on the AAA website: http://www.aaanet.org/meetings/Call-for-Papers.cfm

Please don’t hesitate to get in touch with us if you have any questions.

Emmanuelle Piccoli (Emmanuelle.piccoli@uclouvain.be), Jean-Pierre Olivier de Sardan (jeanpierre.olivierdesardan@ird.fr) and Pierre-Joseph Laurent (pierre-joseph.laurent@uclouvain.be)

mar 27, 2014

Sciences Po-CERI: RAPPEL séminaire « L’Islam, une religion américaine ? » (1er avril, Paris)

Mardi 1 avril | 17h00

Séminaire dans le cadre du groupe de recherche Analyse comparée des politiques de laïcité et de sécularisation »

avec

Nadia Marzouki, CESPRA/EHESS
autour de son livre L´Islam, une religion américaine ?, Paris, Le Seuil, 2013

Discutante : Amandine Barb, ATER à l´Université Paris-Est Créteil, docteure associée au CERI-Sciences Po

Contact : denis.lacorne@sciencespo.fr et amandine.barb@sciences-po.org
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

mar 27, 2014

Annonce séminaire Papiers en Afrique – (1er avril, Paris)

Voici le programme de la prochaine séance du séminaire « L’Etat documentaire et les mondes du papier en Afrique: matérialité, technologies, affects » (séminaire CEMAf-EHESS) qui aura lieu mardi prochain 1 er avril, de 13h30 à 16h30, en salle Person, 9 rue Mahler 75004 Paris (2e étage).

Mirco Göpfert, Mainz University
L’esthétique de la bureaucratie. La rédaction des procès-verbaux dans la gendarmerie Nigérienne
&
Amélie Grysole, EHESS/INED & Aïssatou Mbodj, CNRS-IMAF
Fax, listes et sacs de riz. Formes bureaucratiques, associations de migrants et transactions informelles entre la France et le Sénégal

mar 27, 2014

SéMINAIRE SCIENCESSOCIALES BURKINA FASO (3SB) (4 avril, Paris)

Séminaire mensuelcoordonné et animé par Marie Thérèse Arcens Somé (INSS), Charles Guissou (Laboratoire Citoyennetés), et Fernand
Bationo (LARISS et département de sociologie), accueilli par le département Socio-Economie et Anthropologie (DSEAD) dans les locaux
de l’INSS.Le séminaire a lieu tous les premiers vendredi de chaque mois de 15h30 à 17h30 à l’INSS (Institut National des Sciences des
Sociétés)

VENDREDI 04 AVRIL 2014
15h30 à 17h30 à l’INSS
L’ÉTAT PEUT-IL RECONNAîTRE LES PRATIQUES LOCALES ?
LE CAS DE LA RéFORME FONCIèRE AUBURKINA FASO
PETER HOCHET
Anthropologue,Directeur scientifique du Laboratoire Citoyennetés

RéSUMé
À partir de la description ethnographique de l’application de la loi 034-2009 portant régime foncier rural au Burkina Faso nous montrons
que le processus de traduction de l’/idée/ de reconnaissance administrative des droits locaux en /pratiques/ de reconnaissance
aboutit en définitive à la remise en cause de plusieurs composantes du droit foncier coutumier censé être reconnu, notamment en créant
de nouvelles juridictions, en imposant de nouveaux principes de justice et en séparant les droits fonciers des relations sociales qui
les garantissent.

Bien que le bon fonctionnement dispositif administratif dépende des processus informels (en cours d’être documenté) qui le parasitent
et qui /in fine/ vont assurer la formalisation des droits au quotidien, notre constat débouche sur deux réflexions :

–     ce ne sont pas les instances, les procédures et les actes de l’État qui sécurisent les droits fonciers. Ce sont les
relations sociales qui se nouent localement à leur propos qui leur accordent leur légitimité et leur capacité à garantir l’exercice
des droits fonciers matérialisés par des papiers. Encore faut-il donc que ce par quoi l’État remplacerait les dispositions
coutumières soit légitime sur le long terme aux yeux des paysans ;

–     le déplacement de l’idée de reconnaissance des droits vers des pratiques de création de droits est principalement le fait
des caractéristiques intrinsèques de l’action administrative qui opère par procédures standardisées, formalisation des groupes,
réduction des relations sociales au contrat et au projet, simplification des feuilletages de juridictions et d’autorités.
Au-delà des idéologies vertueuses, se pose donc la question de la possibilité sociale et pratique pour les agents de l’État ainsi
que l’action publique à reconnaître les pratiques et le droit coutumier sans en remettre en cause les principes et sans impulser du
changement social.
DISCUTANT : DR ARDJOUMA OUATTARA, GéOGRAPHE, CHARGé DE RECHERCHE/INSS

PS: Pour se rendre àl’INSS : prendre la route de Ziniaré, à gauche au feu tricolore juste après l’hôtel Silmandé, puis à droite juste
après la mairie de Nongrmassom. L’INSS se situe derrière la mairie de Nongrmassom sur une voie non bitumée qui longe un club connu de
fitness. L’INSS se situe à 30 m du club.

mar 27, 2014

Rencontre « RWANDA ». (10 avril, Paris)

A l’occasion du 20ème anniversaire du génocide Rwandais, la Fnac Montparnasse vous invite à une rencontre avec Scholastique Mukasonga, Patrick de Saint-Exupéry, Jean-Pierre Chrétien et Colette Braeckman.
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Scholastique Mukasonga pour son nouveau livre  » Ce que murmurent les collines  »

« ‘La Maritza, c’est ma rivière…’ a chanté Sylvie Vartan. Moi qui n’oserai pas chanter, je me contenterai de murmurer : ‘La Rukarara, c’est ma rivière…’  Oui, je suis bien née au bord de la Rukarara, mais je n’en ai aucun souvenir, les souvenirs que j’en ai sont ceux de ma mère et de son inconsolable nostalgie. » Ainsi commence cette suite de nouvelles rwandaises, belles et poignantes, où coulent les tourments et les espoirs de tout un peuple. Se souvenir de tout, et de la mère avant tout, qui, dans sa nostalgie d’exilée, pare la rivière Rukarara de toutes les merveilles de la légende. Et se souvenir des histoires que murmurent les collines: pourquoi Viviane, même nue, porte-t-elle autour de la taille une cordelette où s’accroche un minuscule morceau de bois? … Et puis, entre la Bible et les aventures de Titicarabi, y a-t-il d’autres livres? La narratrice ne le croit pas… Et le règne d’un roi peut-il nous être conté par une vache?… Et si l’on chasse de la colline celle sur qui s’accumulent les malheurs, chassera-t-on grâce à ce bouc émissaire le Malheur inhérent à la condition humaine?… Mais Cyprien le pygmée, rejeté de presque tous, aura, lui, un fier destin. Ces histoires s’enchâssent avec maestria comme les tesselles d’une mosaïque. Les mots de Scholastique Mukasonga coulent, cristallins, de mémoire en mémoire, jusqu’à nous montrer, même quand passe le malheur, toute la beauté de la vie.

Scholastique Mukasonga nous donne ici son cinquième livre, un recueil de nouvelles, après son roman, Notre-Dame du Nil, prix Renaudot 2012.

Patrick de Saint-Exupéry pour son nouveau livre  » La fantaisie des Dieux  »

Rwanda, 1994 – Une BD reportage sur le génocide des Tutsis du Rwanda. Du 6 avril au 4 juillet 1994, 800 000 Tutsis ont été tués : c’est le génocide le plus rapide de l’Histoire, le plus meurtrier en nombre de morts par jour, le plus sophistiqué aussi. Regroupés dans le Hutu Power, les extrémistes Hutus ont transformé leur peuple en assassins : tous les Tutsis devaient disparaître.

La fantaisie des Dieux est à la fois un témoignagne et un reportage. En 2013, Hippolyte et Patrick de Saint-Exupéry retournent à Kigali et racontent ce qui s’est passé il y a vingt ans. Mêlant leurs regards, ils éclairent ce que Saint-Exupéry a vu et découvert, mais ils reviennent aussi sur les lieux et rencontrent des rescapés, d’autres témoins des mêmes faits.

Grand reporter, témoin direct avant, pendant et après le génocide, Patrick de Saint-Exupéry est aujourd’hui considéré comme le spécialiste du génocide des Tutsis du Rwanda. Cofondateur de la revue XXI, il en est aujourd’hui le rédacteur en chef.

Jean-Pierre Chrétien pour son nouveau livre  » Rwanda. Racisme et génocide. L’idéologie hamitique  »

Le génocide des Tutsi n’a pas été improvisé en fonction d’une conjoncture. Il n’était pas non plus une fatalité inscrite dans les gènes de la population rwandaise : ce n’est pas un objet ethnographique. Il est le produit, très moderne, d’une option politique extrémiste, jouant ouvertement du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. Mais cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l’inscription durable de la culture de la région des Grands lacs d’une idéologie intrinsèquement raciste, discriminant, sous les étiquettes « hutu » et « tutsi », « autochtones » et « envahisseurs », une « majorité naturelle » et une « minorité perverse ». Cet ouvrage se situe dans une longue durée, jusqu’au temps présent, mais surtout en amont de la crise des années 1990, afin de mettre au jour la construction de cette idéologie distinguant les « vrais Africains » des « faux nègres », ceux qu’on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature spécialisée de l’époque. Ce schéma racial est né dans le même creuset intellectuel que celui opposant Aryens et Sémites (le fantasme qui a embrasé l’Europe dans les années 1930-1940).

Les auteurs ont travaillé depuis plusieurs années sur ce chapitre durablement méconnu de l’histoire de l’Afrique, qui est à la fois celui d’une anthropologie devenue folle et celui de manipulations politiques de diverses provenances.

Jean-Pierre Chretien, témoin-expert auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda, agrégé d’histoire, est directeur de recherche en histoire de l’Afrique au CNRS.

Colette Braeckman pour son nouveau livre  » Rwanda. Mille collines, mille douleurs  »

Le Rwanda est un mystère. Il y a vingt ans, en avril 1994, un effroyable génocide s’y déroulait, révélant au monde l’envers d’une colonisation manipulatrice, où tout fut mis en oeuvre pour faire s’affronter les Hutus et les Tutsis. Changement de décor complet aujourd’hui : le pays-martyr affiche sa prospérité et se rêve en plaque tournante de l’Afrique de l’Est. Le Front patriotique Rwandais au pouvoir depuis des décennies y a, à la hussarde et d’une poigne de fer, transformé les villes, les paysages, l’économie, les mentalités.

Ce petit livre n’est pas un guide. C’est un décodeur. Il nous donne à comprendre, à travers le récit d’une journaliste devenue au fil des ans l’une des plus grandes chroniqueuses des bonheurs et des malheurs de l’Afrique, la tourmente d’un peuple et les fatales erreurs de ceux qui l’asservirent. Un récit poignant, écrit à la première personne et accompagné de grands entretiens. Une parole libre et dérangeante pour raconter ce pays aussi fascinant que déroutant.

Spécialiste de l’Afrique pour le journal Le Soir, auteure de nombreux livres, Colette Braeckman a fait du reportage de terrain, aux cotés de grands et petites gens, sa marque de fabrique. Une authentique exploratrice des âmes et de la culture rwandaises.

L’événement est gratuit et en accès libre (dans limite de la capacité du lieu)

mar 27, 2014

IRD [actu-scientifique] Mars 2014

Maladie de Chagas : un retour annoncé

 

Malgré les campagnes de désinsectisation menées depuis plus de 10 ans dans de nombreux pays d’Amérique latine, les punaises du nom de Triatoma infestans, la principale espèce vectrice de la maladie de Chagas, réapparaissent aujourd’hui dans les villages de plusieurs régions. Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires boliviens viennent d’expliquer ce phénomène dans les Andes. Les habitations seraient recolonisées par des populations sauvages de Triatoma infestans. Celles-ci apparaissent très proches sur le plan génétique de leurs congénères domestiques et sont donc capables, comme ces dernières, de s’adapter aux hommes. De plus, de manière surprenante, elles peuvent en milieu naturel s’alimenter sur l’homme, lors de ses activités en extérieur (culture, élevage, bivouac). Ces punaises sauvages  représentent ainsi un risque important de ré-émergence de la maladie, car une sur deux se révèle porteuse du parasite responsable de l’infection – un taux extrêmement élevé. En savoir plus

 

 

Un diagnostic écologique sur plusieurs millénaires

 

Séismes, tsunamis, tempêtes, inondations, éruptions volcaniques… bien que soumise à de nombreux aléas naturels, la région d’Esmeraldas, au nord de l’Equateur, a abrité l’une des civilisations précolombiennes les plus prospères : la culture de La Tolita, fondée il y a 3 000 ans. Associant biologie, géologie et archéologie, des chercheurs de l’IRD et leurs partenaires ont décrit l’environnement de ce peuple. Ils ont reconstitué l’évolution de cette plaine alluviale enclavée entre Pacifique et Andes, depuis le développement de l’agriculture, ayant permis l’expansion de la population, jusqu’au déclin des Tolita il y a 1 100 ans. Cette nouvelle approche, croisant différents regards sur un paysage, peut s’appliquer à de nombreux autres territoires, historiques ou sensibles, pour mieux gérer leurs aménagements futurs. En savoir plus

Photos sur www.indigo.ird.fr

mar 27, 2014

Projection commentée du film documentaire « AL SUR DE LA FRONTERA » (O. Stone) (28 mars, Paris)

En clôture du colloque « Circulations révolutionnaires Europe-Amérique Latine »,

PROJECTION COMMENTÉE

du film documentaire « AL SUR DE LA FRONTERA » (O. Stone)

28 mars 2014 à 18h salle A à l’ IHEAL

Merci de confirmer votre participation par mail :
marie-laure.geoffray@univ-paris3.fr

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