Actualités de "mars, 2014"
mar 21, 2014

Journée d’études région Amérique du nord (11 avril, Paris)

Journée d´études à  l´initiative du CREW, EA 4399, Université de Paris 3
LA REGION AMERIQUE DU NORD : SON REGIME POLITIQUE ET SOCIAL
vendredi 11 avril 2014, de 9 h à 18 h 30
Lieu : l´Université de Paris 3 Sorbonne Nouvelle, Institut du monde anglophone,
5 rue de l´Ecole de médecine, 75006 Paris (M° Odéon), salle 33 (3e étage).

Cette journée réunit des chercheurs de différentes aires disciplinaires -science politique, histoire, géographie, sociologie, économie politique –
afin d´examiner la dimension politique et sociale de la région Amérique du nord (Etats-Unis, Canada, Mexique) telle que configurée non seulement par l´Accord de libre échange (ALENA) mais aussi par de nombreux autres liens internationaux et transnationaux, formels et informels.

PROGRAMME
9 h Accueil
I. Vingt ans de libre-échange en Amérique du nord : quel modèle d´intégration, quel modèle social, quelle mondialisation ?  (9 h 30 – 11 h30)
Martine Azuelos (Paris 3 Sorbonne Nouvelle CREW/CERVEPAS)
L´ALENA : le laboratoire du régionalisme à l´épreuve de la mondialisation économique
Earl Fry (Brigham Young University, Fulbright Fellow)
NAFTA at 20: Foundation for North American Economic Integration or Victim of Political Parochialism?
Ilán Bizberg (Colegio de México)
Les politiques sociales face à la mondialisation en Amérique du nord
Jean-Baptiste Velut (Paris 3 Sorbonne Nouvelle CREW/CERVEPAS)
NAFTA as a Variety of Global Capitalism: A Rigid or Evolutionary Model? »

Discutante : Annick Cizel (Université de Paris 3 Sorbonne Nouvelle CREW/CRAN)

Pause-café

II. Géopolitique, relations internationales, relations transnationales (12 h – 13 h)
James Cohen (Paris 3 Sorbonne Nouvelle CREW/CRAN)
Partenaires en démocratie ? Asymétries, inégalités, pratiques autoritaires et discours de légitimation d´un « partenariat » Etats-Unis / Mexique
Claire Chastain (IHEAL, Paris 3 Sorbonne Nouvelle)
L´Organisation des Etats américains (OEA) à la Communauté d´Etats latino-américains et caribéens (CELAC) : l´Amérique du nord dans une nouvelle donne régionale ?

Pause déjeuner 13 h – 14h 30

Suite du panel n° II (14 h 30 – 15h 30)
Christian Girault (CNRS/CREDA, Paris 3)
Le bloc nord-américain entre Union européenne et Asie-Pacifique. Grandes manoeuvres stratégiques et négociations pour le 21ème siècle
Discutant : Philip Golub (American University in Paris)

III. Migrations transnationales, modèles sociaux, espaces politiques (16 h – 17 h 30)
Françoise Lestage (Paris Diderot / URMIS)
Mexique/Etats-Unis : Pratiques politiques transnationales et reconfiguration des prérogatives des régions d´origine
David Feldman (Paris Diderot-Paris 7 / CSPRP)
Locating US/Mexico migration and border policy within the framework of a critical theory of global capitalism
Mathieu Bonzom (Université d´Orléans / Rémélice)
Migrations Mexique-Etats-Unis : un débat politique toujours national ? La société civile étatsunienne entre immigrant advocates et ONGs transnationales de migrants

Discutant : James Cohen

Table ronde de synthèse, avec tous les participants (17 h 30 – 18 h 30)
Organisateur et contact : James Cohen james.cohen@univ-paris3.fr

mar 21, 2014

Séminaire « Analyser la circulation des savoirs (2013/2014) »

Contributions et méthodes

Les enjeux de la circulation des savoirs offrent depuis plusieurs années un matériau essentiel à la réflexion de plusieurs sciences humaines et sociales, au premier rang desquelles la sociologie, l’histoire, les sciences politiques ou encore les sciences de l’information et de la communication. Au carrefour de ces disciplines, les études sociales sur les sciences ont documenté de multiples aspects de la circulation comme le rôle des porteurs de savoirs, des objets, des textes ou des normes qui à la fois rendent possible et contraignent la circulation des savoirs. De nombreux travaux ont ainsi contribué à mettre en évidence que les phénomènes de circulation des savoirs sont caractérisés avant tout par l’hétérogénéité des mécanismes qui les composent.

 

Programme Premier semestre 2014

Mercredi 19 mars

de 10h à 13h

« Circulations virales et savoirs épidémiologiques » : discussion autour des grippes, de leur transmission, de leur observation.

  • Frédéric Keck (LAS, CNRS) présentera l’article « Une sentinelle sanitaire aux frontières du vivant. Les experts de la grippe aviaire à Hong Kong »Terrain, 54/55, 2010, pp.26-41
  • Anne-Marie Moulin (SPHERE, CNRS) présentera l’article « La société égyptienne au risque de la grippe aviaire, ou une pandémie au quotidien » co-écrit avec Saadia Radi, Revue Sociologie Santé, 31, mars 2010

Mercredi 2 avril

de 15h-18h, la séance se déroulera au CEPED, 19 rue Jacob, 75006 Paris

« Circulation méthodologiques entre médecine et économie : essais et randomisation » : discussion sur le succès des méthodes expérimentales par essais en économie et en médecine.

  • Isabelle Guérin (CESSMA, IRD) « L’étalon-or des évaluations randomisées : du discours de la méthode à l’économie politique » (co-écrit avec Florent Bédécarrats et François Roubaud)
  • Patrick Castel (CSO, FNSP) « Essais cliniques et médecine par les preuves en cancérologie »

Mercredi 14 mai

de 10h à 13h

« Circulations transnationales et champs d’expertise » : discussion autour du numéro 59 de Critique Internationale (circulation des savoirs et champs transnationaux)

  • Thibaud Boncourt (Institut Universitaire Européen) « Acteurs multipositionnés et fabrique du transnational. La création du European Consortium for Political Research« 
  • Vincent Gayon (IRISSO, Univ. Dauphine) « Homologie et conductivité internationales. L’Etat social aux prises avec l’OCDE, l’UE et les gouvernements »

Mercredi 11 juin

de 10h à 13h

« Circulation des répertoires d’action militants » : discussion sur les relations entre activité militante et production de savoirs

  • Emmanuel Rivat (IEP de Bordeaux, Centre Emile Durkheim / Univ. de Lille, CERAPS) « Construction et circulation transnationale du répertoire d’action d’expertise. Le cas du mouvement écologiste en Europe »
  • Benjamin Ferron (CRAPE, IEP de Rennes-Université de Rennes 1) « Construction internationale des problèmes publics et circulation des répertoires militants : le cas des médias altermondialistes »

Les organisateurs

  • Mathieu Quet (CEPED, UPD-INED-IRD)&IFRIS,
  • Mina Kleiche-Dray (CEPED, UPD-INED-IRD)&IFRIS,
  • David Dumoulin (IHEAL-CREDA, Univ. Paris 3)

Pour tout renseignement, veuillez contacter mathieu.quet@ird.fr

Un carnet de recherche est également en ligne sur lequel il est possible d’écouter les enregistrements des séances précédentes : http://cisav.hypotheses.org/

Lieux

  • CEPED – 19, rue Jacob
    Paris, France (75006)

Dates

  • mercredi 19 mars 2014
  • mercredi 02 avril 2014
  • mercredi 14 mai 2014
  • mercredi 11 juin 2014
mar 21, 2014

Sciences Po-CERI: débat « The Ukraine Crisis and after  » (28 mars, Paris)

Vendredi 28 mars | 10h30

Manifestation en collaboration avec ECFR
introduite par Thomas Klau, directeur de l’ECFR Paris et co-présidée par Anne de Tinguy, INALCO et CERI-Sciences Po, et Marie Mendras, CNRS/CERI-Sciences Po

avec
Andrew Wilson, Senior Policy Fellow à l’ECFR et maître de conferences en études ukrainiennes à l’University College London
What next after Crimea?
Arbakhan Magomedov, professeur à l’université d’Etat d’Oulianovsk Russie
La Crimée, les Tatars et la proximité du Caucase

Langue de travail : anglais
Responsables scientifiques : Anne de Tinguy, INALCO et CERI-Sciences Po, et Marie Mendras, CNRS/CERI-Sciences Po
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

mar 21, 2014

Doctorants – Appel à candidatures Ined – iPOPs 2014

Cette année, l’Institut national d’études démographiques et le Labex iPOPs recrutent 11 chercheurs de niveau doctoral, pour une période d’un an à
trois ans, quels que soient :

* leur nationalité
* leur université
* l’avancement de leur doctorat (de la 1ère à la 4ème année)
* leur discipline (doctorants inscrits en thèse de démographie, économie, épidémiologie, géographie, histoire, science politique, sociologie…)

Les doctorants qui ont déjà un financement peuvent aussi demander à être accueillis au sein de l’Ined pour y mener leur thèse dans des conditions
matérielles et scientifiques particulièrement favorables.

Toutes les informations sont disponibles sur cette page : http://www.ined.fr/candidatures_doctorants/

mar 21, 2014

CFP: Le pluralisme (médical, religieux, anthroprologique, juridique…) en Afrique

*Appel à communications: Le pluralisme (médical, religieux, anthroprologique, juridique…) en Afrique*

*Le regard d’Éric de Rosny *
*Yaoundé, Cameroun, 9-10 décembre 2014 *
Eric de Rosny, prêtre jésuite, partit exercer son métier d’enseignant au Cameroun, au collège Libermann de Douala, à la fin des années 50. Hormis
quelques séjours dans d’autres contrées africaines, notamment en Côte-d’Ivoire, il y resta quasiment jusqu’à sa mort, qui survint en mars
2012, lors d’un séjour de convalescence à Lyon. Durant ce demi-siècle, il a su développer un regard et une connaissance qui le firent reconnaître comme un << sage >> et un << honnête homme >>, tant dans la communauté douala, dans la communauté chrétienne, que dans la communauté scientifique internationale.

Ce colloque, organisé en sa mémoire, s’attache à éclairer la singularité de sa recherche et, dans ce sillage, à développer ses apports dans le champ de
la connaissance.

Chaque communication proposées pour être présentées lors de ce colloque s’articulera autour de deux axes : les thèmes de recherche et de
connaissance développés par Éric de Rosny ; et la nature de son regard, << porteur >> de ces connaissance.

Un premier axe porte sur les objets de sa recherche. Eric de Rosny a fortement développé ce qu’on appelle dans le jargon scientifique, <<
l’interdisciplinarité >> : il a toujours concilié et articulé diverses méthodes pour mieux appréhender l’objet de ses recherches.
De surcroît,  dans chaque étude, il a approfondi l’analyse et croisé ses domaines de connaissances, afin de mieux comprendre tout à la fois
la complexité et la singularité de l’objet observé. Ainsi, il a tout d’abord mené de nombreuses recherches ethnographiques et anthropologiques sur le << monde de la nuit >> à Douala. Ce sont ces premières recherches qui le firent connaître à l’échelle internationale, notamment après la publication de/Les yeux de ma chèvre. Sur les pas des maîtres de la nuit/(Plon, 1981). Puis, il a croisé ces connaissances initiales à d’autres, complémentaires, sur la pharmacopée (et plus largement sur la médecine traditionnelle), les différentes dimensions du droit, les aspirations sociales de jeunes, le patrimoine oral sawa-douala, l’évolution des divers mouvements religieux présents au Cameroun… De façon transversale, l’ensemble de sa recherche était mu par un souci permanent de l’Autre : dans une société donnée, douala ou camerounaise tout particulièrement, il était constamment attentif à tout ce qui pouvait s’interpréter comme des signes de << dérèglement >> de l’individu ; parallèlement, il approfondissait les éléments qui pouvaient participer à la reconstruction de cet individu, dans son propre environnement global, selon ses propres références (culturelles, spirituelles,
religieuses, anthropologiques, philosophiques, etc.). En bref, son travail s’inscrivait dans la perspective – et l’espérance – d’un meilleur équilibre de l’individu dans son environnement.

Un second axe porte sur la nature du regard d’Éric de Rosny. En effet, son apport dans le champ de la recherche est beaucoup plus vaste que les thèmes abordés et analysés. C’est la nature même de son regard, la façon selon laquelle il abordait un objet de recherche, le point de vue qu’il
développait, son positionnement comme observateur devenant lui-même objet de recherche et d’analyse critique, qui font d’Éric de Rosny un véritable scientifique. Son sens critique s’exerçait aussi à son propre égard. Eric de Rosny a sans cesse interrogé et critiqué ses propres sens (notamment la vue), ses références (religieuses, culturelles, intellectuelles…) et ses analyses (par un retour critique sur ce qu’il avait déjà écrit). Les
communications proposées analyseront le regard d’Éric de Rosny, en distinguant aussi bien les apports que ce qui pourrait éventuellement être
considéré comme des limites.

Ce colloque sera l’occasion de mieux comprendre la réflexion menée par Éric de Rosny et de la prolonger. Les propositions de communication, dans des disciplines variées, devront non seulement préciser le terrain étudié et la discipline principale en développant une analyse originale, mais elles
devront de surcroît préciser en quoi la lecture des écrits d’Éric de Rosny a apporté un complément à cette recherche.

Pour une bibliographie complète de l’oeuvre d’Éric de Rosny, consulter le travail de recension effectué par l’Université de Neuchâtel :
http://www2.unine.ch/ipe/rosny

Le colloque se tiendra sur deux jours à l’Université catholique de l’Afrique centrale (UCAC) de Yaoundé, les 9 et 10 décembre 2014.
Chaque séance plénière, animée par un modérateur, sera composée de trois interventions : un chercheur invité, un praticien et un chercheur dont le
projet de communication aura été sélectionné par le comité scientifique.
Outre une séance introductive qui retracera le parcours de recherche d’Éric de Rosny, chaque séance s’articulera autour de plusieurs questions, que
nous réunissons dans cette présentation sous de grands thèmes :
Système de références : *- L’individu et la société : être soumis à ou produire un/des système(s) de références ?
– Du monde la nuit / de la tradition, comme système de références, comme pratiques, comme source d’aspirations…
– Les nouveaux mouvements religieux : de nouvelles références, de nouvelles formes de violence ou de nouveaux espaces thérapeutiques ?
– De la migration des êtres, des corps et des références…
*Angoisse et guérison : *- A la recherche de la guérison : comment s’articulent les représentations, les systèmes de références et les
pratiques dans un espace thérapeutique ?
– La pratique de la sorcellerie dans un monde contemporain : sens et usages ?
– La personne dans son environnement global : de l’apparition de dérèglements à l’élaboration individuelle et collective d’un équilibre ?
*L’usage des sens :*
– Une société qui se raconte, une société qui se vit, une société qui se projette : parole, épopée et récits comme mémoire individuelle et/ou comme
mémoire collective ?
– Vision et/ou visions ?
– La parole et la vision : violence ou guérison ?
– Regard sur l’Autre/regard sur soi : de l’altérité comme autoréflexivité

*Composition du comité scientifique :*
Roberto BENEDUCE (Université de Turin), Jean BENOIST (CNRS, Aix-en-Provence), Michel BOCCARA (CNRS, Paris), Pierre
BOUBOU (Douala), Yvan DROZ (IHEID, Genève), Jacqueline FAURE (Hôpital Tenon AP-HP, Paris), Jacques FEDRY (UCAC, Yaoundé), Peter
GESCHIERE (Université d’Amsterdam), Emmanuel KAMDEM (Essec, Douala), Emile KENMOGNE (Université Yaoundé I), Jean-François LEGUIL-BAYART (Sciences Po, Paris), Berthe LOLO (Prémontré, Chartres), Auguste MBONDE MOUANGUE (Université de Paris-Sorbonne), Marie-Thérèse MENGUE (UCAC, Yaoundé), Pierre-Marie MESNIER (Université de Paris Sorbonne-Nouvelle) ; Jean-Daniel MOREROD (Université de Neuchâtel), Thomas Théophile NUG (Université de Douala/université de Paris-Sorbonne), Anne-Nelly PERRET-CLERMONT (Université de Neuchâtel), Gilles SERAPHIN (Oned, Paris), Jean-Marie TREMBLAY (Université de Chicoutimi, Québec), François WASSOUNI (Université de Maroua).

Les résumés (2000 signes) des projets de communication (15 mn) doivent s’inscrire dans l’un des thèmes énoncés. Ils sont à adresser à :
gilles.seraphin@sciencespo.fr avant le 30 mai 2014. A l’heure actuelle, aucun financement du voyage ni des frais de séjour ne peut être garanti.

mar 21, 2014

Appel à com : Les imaginaires de la frontière au prisme des arts visuels et de la technologie : pistes pour continuer à ébaucher l´antiAtlas des frontières

Les imaginaires de la frontière au prisme des arts visuels et de la technologie : pistes pour continuer à ébaucher l´antiAtlas des frontières
Visual arts, technologies and border imaginaries: sketching on the antiAtlas of borders
appel à communicationw / call for papers BRIT International Conference – France /
Belgium November 4 – 7, 2014 http://www.brit2014.org/wp-content/uploads/2013/10/SESSION-S32.pdf
Co-organisation : Anne-Laure Amilhat-Szary (Anne-Laure.Amilhat@ujf-grenoble.fr) et Cedric Parizot (cedric.parizot@gmail.com)

Les imaginaires de la frontière au prisme des arts visuels et de la technologie : pistes pour continuer à ébaucher l´antiAtlas des frontières Cette session offre de poursuivre l´initiative de l´antiAtlas des frontières (http://www.antiatlas.net/vers– un-anti-atlas-des-frontieres/), qui s’efforce de favoriser un dialogue entre l’art, la science et les pratiques professionnelles. En supposant que la transdisciplinarité permet des stratégies d´emprunts et de déplacements, nous avons construit une expérience transdisciplinaire rare où la frontière vécue a trouvé des voies de représentation originales que nous proposons d´élargir au cours du BRIT XIV. Initialement conçu comme un projet de recherche exploratoire l´antiAtlas des frontières est devenu une expérimentation dans le sens artistique du terme. L´antiAtlas remet en question nos routines en nous plaçant dans une situation d´expérimentation commune qui nous oblige à prendre en charge la position de l´autre dans notre propre réflexion. Cette session réunira des communications de chercheurs, de professionnels du contrôle des frontières et de créateurs pour discuter de la façon dont les artistes et les promoteurs de l’art contemporains ont mis les frontières au coeur de leur travail au cours des deux dernières décennies. Si les acteurs créatifs ne doivent pas être considérées simplement comme représentatifs de leurs concitoyens, ils ont cependant le pouvoir d’exprimer leurs représentations de façon à pouvoir les partager de façon forte, à travers l´expérience esthétique qu´ils suggèrent. Les oeuvres artistiques sur la frontière sont autant d´explorations et d´expérimentations du rapport ambivalent à la frontière – ce qu´elle fait de nous, de notre identité, de notre intimité, de notre corps, mais aussi ce que nous en faisons, comment nous la faisons apparaître et disparaître matériellement et immatériellement, comment nous en jouons, soit pour nous libérer de sa présence, soit pour surveiller et dénoncer nos contemporains. Les médias tactiques (détournement des dispositifs de surveillance) sont autant de manifestations spectaculaires de cette ambivalence. Nous espérons qu’une réflexion commune sur ces oeuvres nous permettra de prendre des distances avec l´alternative domination/résistance, pour donner à voir la relation sans cesse rejouée entre la rationalité des entreprises de contrôle et les pratiques qui les déjouent. Cette session antiAtlas, propose d’aller plus loin dans l´effort de compréhension des modes de traversée des frontières mais surtout de construire une réflexion collective sur les façons dont les mutations des frontières contribuent, plus généralement, à construire différemment notre expérience spatio-temporelle.

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This session will offer a continuation of the antiAtlas of Borders initiative (http://www.antiatlas.net/en/towards-an-antiatlas-of-borders/) , which strive to favour a dialogue between art, science, and practice. Assuming that transdisciplinarity generates cognitive gains made of quotations, transfers and exemplification, we have built an uncommon transdisciplinary experience, referring in many original ways to borders as they are imagined and lived: we hope to enlarge it during the XIVth BRIT conference. Initially conceived as an exploratory research project, the antiAtlas of borders has become a performance in the artistic meaning of the word. The antiAtlas challenges our routines by pushing everyone for experimentation and taking completely different backgrounds into account. This session will gather papers from researchers, professionals of border control, and creators discussing the way contemporary artists and art promoters have put borders at the core of their endeavors over the two last decades. Creative actors cannot merely be considered as representative of their fellow citizens. Yet, through the aesthetic experience that they provoke, they have the power to express their representations in a way that possesses a strong power of conveyance. Artistic works have provided many explorations and experiences of our ambivalent relation to borders – on one side, what they make of us, of our identity, of our intimacy, of our body, etc.; on the other side, what do we make of them, how we give them material and immaterial visibility or invisibility, how we play with them, either for freeing of them, or for surveying and denouncing our contemporaries. Tactic media as diversions of surveillance are spectacular manifestations of such an ambivalence. We hope that a common Reflection on these pieces can help us to keep some distance with the domination/resistance alternative. This would lead us to show that the relations between the rationality of control initiatives and the practices that evade them are perpetually replayed. This antiAtlas session, offers to go further in trying to understand how people cross borders but also how borders, more generally modify our experience of space and time. —

Anne-Laure AMILHAT SZARY /Professeure/ Institut de Géographie Alpine, Université Joseph Fourier CNRS : Laboratoire PACTE-Territoires, UMR 5194 /Membre de l´Institut Universitaire de France / /Page perso/:http://www.pacte-grenoble.fr/blog/membres/amilhat-szary-anne-laure/ https://ujf-grenoble.academia.edu/AAmilhatSzary 14 bis ave. Marie Reynoard 38100 Grenoble, France tél : (33) 04 76 82 20 80 fax :(33) 04 76 82 20 01

mar 21, 2014

CFP Borders of war, Borders of peace/ Frontières de guerre, frontières de paix

Call for papers / Appel à communications
Borders of war, Borders of peace Frontières de guerre, frontières de paix

BRIT International Conference — France / Belgium November 4 — 7, 2014
http://www.brit2014.org/wp-content/uploads/2013/10/SESSION-S61.pdf

Co-organisation : Amaël Cattaruzza (amael.cattaruzza@st-cyr.terre.defense.gouv.fr) et Anne-Laure Amilhat-Szary (Anne-Laure.Amilhat@ujf-grenoble.fr)

The existence of international borders is generally linked to conflict, but interpretations of this relationship fluctuate. Some authors argue that borderlines can resolve conflicts, others that they stimulate them. Examples of both of these two dynamics exist, and we will try to illustrate them throughout the combination of papers gathered in this panel.
In its traditional meaning, the border marks the limit of a power’s competences: since the invention of the nation-state, it usually coincides with the extension of its sovereignty. This order has differentially been expanded throughout the territories structured by the old Western powers, in Europe as well as the spaces which the latter colonised after having declared them terra nullius , that is to say not occupied land, or regions which sovereignty could not be acknowledged.The invention of boundaries has thus marked the emergence of a world that would respect the principe of a post bellum status quo, their goal being to set the conditions for lawfully maintaining peace. However, the modern era has taken a different path than that of a Kantian universal peace, despite the guarantees built gradually by the international system of law.
Nowadays, however, the states share border violence with other stakeholders. International organizations, amongst which the League of Nations and the United Nations, have played an important role in the evolution of borders. But today, the rules of the international relations game can not be reduced to a choice between bilateral relations one hand and and the resort to world institutions on the other. The charters of many other regional organizations require from their member states they have previously determined their external borders, encouraging a possible appeal to the International Court of Justice. Over the last fifty years, the regional level has come to play a key role a in management of border disputes in regions of the world where integration processes were underway. It is in Europe (in the EU and its immediate periphery), that the impact of integration on the border disputes governance may the the largest, the most diverse, too, and also the most original in its implementation. Attempting to reduce inequalities around borders, through a series of economic, social or cultural measures, the EU has provoked the considerable evolution of a number of border conflicts. However, the failure to prevent war and massacres during the breakup of the former Yugoslavia imposes important nuances to the balance of EU action on borders.
The management of these social institutions must indeed be understood in a global context where the interstate violence is generally decreasing, as illustrated by the figures gathered by the « Human Security Centre » NGO. Civil wars have taken over international conflicts in the second half of the twentieth century, and even more over its last quarter. This does not mean that border areas are completely pacified areas. However, border disputes continue to constitue a dominant representation of territorial disputes. No doubt this induration is it due to their visibility, especially on maps: the parties involved can trace the claimed perimeters. This paradoxical situation is certainly worth further questioning.
Within this panel, we seek to gather papers developing on the dialectic of war and peace at the border, notably by emphasising on the multiscalar factors which explain the recent geopolitical developments in these complex areas.
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L’existence des frontières internationales est le plus souvent liée au conflit, mais les interprétations sur cette interrelation fluctuent. Certains auteurs argumentent le fait que le tracé de frontières permet de régler des conflits, d’autres qu’il les attise. Des exemples de ces deux dynamiques existent, et nous tenterons de les illustrer au travers des communications réunies ici.
Dans son acception traditionnelle, la frontière signifie en effet la limite du champ de compétence d’un pouvoir : depuis l’invention de l’Etat-nation, celle-ci coïncide le plus souvent avec celle de l’extension de sa souveraineté. Cet ordre s’est déployé de façon différenciée dans les territoires structurés par des puissances européennes anciennes et dans les espaces qu’elles ont colonisés, les ayant auparavant déclarés terra nullius, c’est-à-dire terre non occupée ou, dont la souveraineté ne pouvait pas être reconnue. Le tracé des frontières a donc marqué l’émergence d’un monde respectueux d’un statu quo post bellum, leur objectif étant de poser les conditions du maintien de la paix par le droit. Pourtant, l’époque moderne a pris un tout autre chemin que celui de la paix universelle kantienne, malgré les garanties construites peu à peu par le droit international.
Aujourd’hui cependant, les Etats ne sont pas les seuls détenteurs de la violence aux frontières, bien au contraire. Les organisations internationales, la Société des Nations puis l’Organisation des Nations Unies, ont joué un rôle important dans l’évolution du rapport aux frontières. Mais désormais, les règles du jeu des relations internationales ne se réduisent plus à une alternative entre des relations bilatérales ou le recours aux institutions internationales de niveau mondial. Les chartes de nombreuses autres organisations régionales requièrent de la part de leurs Etats membres qu’ils aient déterminé leurs frontières extérieures, encourageant un éventuel recours à la Cour Internationale de Justice. Le niveau régional constitue ainsi, depuis une cinquantaine d’années un élément déterminant pour la gestion des conflits frontaliers en Europe ou dans d’autres régions du monde où des processus d’intégration régionale sont en cours. C’est en Europe (UE et sa périphérie immédiate), que l’impact de l’intégration sur la gestion des conflits frontaliers est le plus important, le plus diversifié aussi, mais également le plus original dans sa mise en oeuvre. C’est en tentant de réduire les inégalités autour des frontières, par des actions économiques, sociales ou culturelles, que l’UE a considérablement fait évoluer les situations de conflit aux frontières. L’incapacité à empêcher la guerre et les massacres lors de l’éclatement de l’ex- Yougoslavie amène toutefois à nuancer ces propos.
La gestion de ces institutions sociales doit pourtant être comprise dans un contexte mondial où la violence interétatique est globalement en régression, comme l’illustre les repérages comptables effectués par l’ONG « Human Security Centre ». Les guerres civiles ont pris le pas sur les conflits internationaux dans la deuxième moitié du XXème siècle, et plus encore dans son dernier quart. Ce qui ne veut pas dire que les espaces frontaliers soient des zones totalement pacifiées. Au contraire, les conflits frontaliers constituent une représentation dominante des conflits territoriaux. Sans doute cette induration est-elle due à leur visibilité, sur les cartes notamment : les parties en présence peuvent tracer les périmètres revendiqués. C’est dans cette nuance paradoxale qu’il faut les examiner.
Nous chercherons à réunir dans cette session des communications revenenant sur la dialectique de paix et de guerre aux frontières, notamment en mettant l’accent sur les facteurs multiscalaires qui expliquent les évolutions géopolitiques récentes dans ces espaces complexes.

Anne-Laure AMILHAT SZARY
/Professeure/
Institut de Géographie Alpine, Université Joseph Fourier
CNRS : Laboratoire PACTE-Territoires, UMR 5194
/Membre de l’Institut Universitaire de France
/Page perso/:http://www.pacte-grenoble.fr/blog/membres/amilhat-szary-anne-laure/
https://ujf-grenoble.academia.edu/AAmilhatSzary
14 bis ave. Marie Reynoard
38100 Grenoble, France
tél   : (33) 04 76 82 20 80
fax :(33) 04 76 82 20 01

mar 21, 2014

Séminaire Lire le Brésil – prochaine séance (27 mars,Paris)

L’ Association pour la Recherche sur le Brésil en Europe

est heureuse de vous annoncer que
La prochaine séance du séminaire “Lire le Brésil” aura lieu le jeudi 27 mars 2014 de 18h à 20h

à l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine
28 rue Saint Guillaume, 75007 Paris
Salle Bastide, 5e étage
Benito Bisso Schmidt
professeur d’histoire à l’Université Fédérale du Rio Grande do Sul, professeur invité à l’Institut des Hautes de l’ Amérique Latine,
interviendra sur

« O que é isso companheiro? Un livre monument »
Lecture proposée : Fernando Gabeira, O que é isso companheiro (1979)
Les extraits commentés sont disponibles sur le site http://assoarbre.free.fr/

mar 21, 2014

Séminaire BRICs : Sonia Rocha – « Le déclin de l’inégalité de revenus au Brésil » (31mars, Paris)

Séminaire BRICs de la FMSH/EHESS-CRBC
Séance exceptionnelle
Lundi 31 mars, à 18 heures, salle 1, 190 avenue de France, Paris 13e

Sonia ROCHA
Économiste, chargée de recherche auprès du Conseil National de Recherche (CNPq) brésilien et chercheuse à l’Institut d’Études du Travail et Société (IETS, Rio de Janeiro).
Elle a été chercheuse de l’Institut Brésilien de Géographie et Statistiques (IBGE), de l’Institut de Recherche Économique Appliquée (IPEA) et de la Fondation Getulio Vargas (FGV).
Elle est notamment titulaire de la Chaire Sergio Buarque de Holanda, EHESS/ Fondation Maison des Sciences de l’Homme (2010-2014).

Le déclin de l’inégalité de revenus au Brésil
Document de travail préliminaire. A ne pas citer sans l’autorisation de l’auteur
Voir une biographie résumé

Sites de présentation du séminaire et des séances – BRICs -FMSH/EHESS, cliquer :
FMSH
CRBC

mar 21, 2014

Parution de « Bocar Cissé, l’instituteur des sables  » aux éditions Grandvaux

Parution de Bocar Cissé, l’instituteur des sables aux éditions Grandvaux par Bernard Salvaing et Albakaye Kounta.
Bocar Cisse Grandvaux fiche

Pages :«123456789...19»

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