EADI Publication Digest for 18/07/2014
Cutting edge publications on development from 150 EADI members, thinktanks, research institutes and universities.
Contents:
- ECDPM Annual Report 2013: Reconciling Values and Interests in the External Action of the EU
- Global Value Chains, Local Economic Organization and Corporate Social Responsibility in the BRICS Countries
- Irrigation Schemes and Weather Extremes: The challenge for Zimbabwe
- Unbalanced Progress: What Political Dynamics mean for Education Access and Quality
- Brazil Public Opinion Monitor: Causes of Poverty Survey Results
- Ungrateful Children: Migration Intensity and Remittances in Nepal
- Fondements Constitutionnels de l’Intégration Régionale en Afrique: de l’Opérationnalité du Concept d’ « Unité africaine »
- The Rise of Social Protection in Development: Progress, Pitfalls and Politics
- Demand, Credit and Macroeconomic Dynamics: A Microsimulation Model
BE Allemagne 667
Le Service pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France à Berlin et l’ADIT sont heureux de vous adresser la nouvelle édition du Bulletin Electronique sur l’actualité scientifique et technologique en Allemagne. Bonne lecture !
Politique de la recherche
L’Allemagne, destination attractive pour les étudiants et chercheurs étrangers
Environnement
La forêt s’installe en ville
Médecine
Prix Kavli pour un chercheur allemand
Transport
Coopération germano-américaine en recherche sur la mobilité
Electronique
Renforcement de la recherche en micro-électronique
Offre poste Secours Catholique : Animation thématique « Roms-bidonvilles » – ÎLE-DE-FRANCE
Le Secours Catholique recrute un(e) :
Chargé de mission (h/f) Animation thématique « Roms-bidonvilles » – ÎLE-DE-FRANCE (75, 91, 93) – CDD 18 mois
http://www.secours-catholique.org/pour-agir/salarie/postulez-a-nos-offres-d-emploi/?id_mot=170#
Postuler à cette offre directement sur le site : http://www.secours-catholique.org/pour-agir/salarie/postulez-a-nos-offres-d-emploi/?id_mot=170#
* Date de l’annonce : 16 juillet 2014
* Mission en CDD (18 mois) à pourvoir : Dès que possible
Sur les départements de l’Essonne, de la Seine-Saint-Denis et de Paris
Sous la responsabilité hiérarchique du délégué de l’Essonne
Bureau à Évry (déplacements réguliers dans lensemble des trois départements)
Dans le cadre de la mission et de la pédagogie du Secours Catholique, de ses orientations nationales et des préconisations de réorganisation nationale, régionale et locale, des objectifs définis par le bureau de la délégation et du projet de délégation, sous la responsabilité du délégué de l’Essonne, en lien avec les équipes de bénévoles, les partenaires extérieurs et l’Église diocésaine, le/la chargé-e de mission Animation thématique
« Roms-bidonvilles » : Assure lanimation du développement dun réseau structuré déquipes de bénévoles engagées sur des actions liées à la thématique « Roms-bidonvilles » en Seine-Saint-Denis, en Essonne et à Paris, en veillant à l’articulation de ces équipes avec les actions généralistes du Secours Catholique dans chaque département.
Pour cela, sur les territoires des délégations précitées, et en articulation avec un groupe de travail en région, les animateurs de réseaux de solidarité
et les volontaires de services civiques concernés :
Il/elle établit un état des lieux des problématiques, des modes dactions et des équipes de bénévoles engagées sur la thématique « Roms-bidonvilles».
Il/elle propose, en veillant à sa validation en région et par les bureaux concernés, une feuille de route sur la durée de la mission visant à :
- Coordonner la structuration de réseaux de bénévoles engagés et portant en termes dactions la thématique « Roms-bidonvilles ».
- Susciter de lengagement, et coordonner le recrutement et la montée en compétences de bénévoles sur la thématique.
- Sensibiliser, contribuer au changement de regard, et former à la thématique.
- Veiller au développement de partenariats dans le champ social et en Église.
Compétences et qualités attendues :
– Niveau minimal de formation attendu bac + 3 (DEFA/DEJEPS).
– Capacités d’analyse, de réflexion, autonomie.
– Expérience confirmée d’animation de groupes et conduite de projets (diagnostic/plan daction), à l’occasion d’un parcours qui vous a amené-e à
connaître l’action sociale, la vie associative et l’importance du bénévolat, et l’engagement en Église et auprès des personnes en situation de précarité.
– Capacité de mettre en place et former des équipes de bénévoles en responsabilité.
– Capacité à sensibiliser, susciter de l’engagement et mobiliser des acteurs.
– Bonne connaissance et forte capacité de conviction sur la thématique « Roms-bidonvilles ».
– Adhésion à la mission et à la pédagogie du Secours Catholique qui guident notre action.
– Disponibilité horaire. Permis de conduire B indispensable (nombreux déplacements).
– Maîtrise des outils bureautiques indispensable (Word, Excel, Internet).
Mise en ligne Bilan prospectif de la recherche et de la formation en coopération urbaine en France
Réalisé par le Groupement pour l’Étude de la Mondialisation et du Développement (GEMDEV), de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et de l’École Spéciale d’Architecture (ESA) pour le ministère des Affaires étrangères (MAE).
Téléchargeable sur le site du Gemdev ici : http://www.gemdev.org/evaluations.htm
Journée d’études de l’axe « villes et métropoles: enjeux sociaux et environnementaux » (24 septembre, Paris)
L’axe « villes et métropoles : les enjeux sociaux et environnementaux » du CREDA organise deux journées d’études au cours du premier semestre de l’année universitaire 2014-2015.
La première journée(14H-18H) qui se déroulera le mercredi 24 septembre 2014 dans les locaux de l’IdA poursuivra la réflexion sur l’usage méthodologique et conceptuel de la démarche comparative dans les sciences sociales et sur la thématique de l’articulation entre enjeux sociaux et environnementaux.
La première partie de la séance commencera par l’intervention de Jérôme Pelenc(post-doctorat au Centre d’Etudes du Développement Durable de l’Université Libre de Bruxelles après avoir fait une thèse au CREDA) : « Mise en perspective comparative de deux réserves de biosphère périurbaines en France et au Chili ».
La deuxième partie de la séance réunit trois chercheurs Claire Tollis (post-doctorante au laboratoire Edytem à Chambéry), Laurence Créton-Cazanave (post-doctorante, Labex Futurs Urbains, LATTS) et Benoît Aublet (Ater en géographie, Université de Grenoble) autour du thème suivant: « Lire les territoires avec Bruno Latour : la nécessaire fusion des enjeux sociaux et environnementaux. »
Post-doctorat dans le cadre du programme de recherche « Repenser le droit à la ville depuis les villes du Sud – regards croisés Afrique subsaharienne / Amérique latine »
http://calenda.org/292986
Offre de contrat post-doctoral dans le cadre du programme de recherche « Repenser le droit à la ville depuis les villes du Sud – regards croisés Afrique subsaharienne / Amérique latine (DALVAA) » de l’UMR CESSMA (UMR 245/ Paris Diderot), financé par la ville de Paris (janvier 2014-janvier 2018). Ce programme de recherche s’inscrit dans la lignée de travaux récents sur la justice spatiale en études urbaines. Il vise à renouveler les débats actuels, très prolifiques, sur le droit à la ville (DALV) en reconsidérant cette notion à partir du Sud et des villes postcoloniales.
Appel à contributions « Enjeux environnementaux« – Revue Émulations
Veuillez trouver ci-joint l’appel à contributions pour le numéro thématique de la revue Émulations: « Enjeux environnementaux: Politiques et acteurs sociaux dans une perspective transnationale ».
Les propositions d’articles sont attendues pour 15 octobre 2014.
Appel à contributions_Emulations
Avis de soutenance de Nelly Le Naour (D)écrire La Havane : les représentations de la ville dans la littérature cubaine de fiction (XIXe-XXIe siècles) ».(6 septembre, Cergy Pontoise)
MEXICO – Convocatoria : Concurso de Tesis de investigación sobre Centros Históricos
La newsletter du CERI – Juillet 2014
http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/newsletter-inscription
Aux sources du conflit sunnites/chiites |
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Par Laurence Louër, chargée de recherche au CERI Le projet de remodelage du Moyen-Orient formulé par l’administration de Georges W. Bush au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 a réactivé le conflit, latent depuis la fin des années 1980, entre les deux principaux courants de l’islam que sont le sunnisme et le chiisme. En favorisant l’arrivée au pouvoir à Bagdad des mouvements islamistes chiites, le renversement du régime de Saddam Hussein en 2003 a suscité l’inquiétude des dirigeants arabes, une inquiétude résumée par le roi Abdallah de Jordanie qui évoquait à la veille des élections législatives irakiennes de 2005 le danger que pouvait constituer la formation d’un « croissant chiite » pour la stabilité du Moyen-Orient. La montée en puissance des chiites constitue un problème différent selon les acteurs concernés. La dimension religieuse est centrale pour les mouvements islamistes sunnites, notamment ceux issus de la mouvance salafiste dont la haine du chiisme plonge aux racines mêmes de la division entre les deux courants qui, en réalité, représentent deux utopies du pouvoir en islam. Pour les sunnites, la direction de la communauté des musulmans initialement exercée par Mahomet doit se transmettre à ses successeurs par un processus de consultation. Dans la lignée des réformistes musulmans des dix-neuvième et du vingtième siècles, les islamistes sunnites considèrent que seuls les quatre premiers califes ont été désignés conformément à ce principe. Après ces quatre successeurs « bien guidés », le califat s’est mué en un pouvoir dynastique illégitime avant de disparaître définitivement avec la chute de l’Empire ottoman. L’objectif des islamistes sunnites est donc de restaurer un califat authentique ou, du moins, une forme de pouvoir musulman inspiré des premiers temps de l’islam. Pour les chiites au contraire, Mahomet a explicitement désigné ses successeurs au sein de la lignée d’Ali et Fatima. Fatima était la fille du Prophète ; Ali, son cousin et très proche compagnon, l’un des premiers convertis à l’islam. Les chiites se présentent ainsi comme les défenseurs des ahl al-bayt (gens de la maison) du Prophète. Contrairement aux sunnites, ils pensent que les successeurs de Mahomet ne sont pas de simples dirigeants politiques guidés par l’islam mais aussi des autorités religieuses ayant accès au sens caché du message divin. A leurs yeux, les trois premiers califes ont usurpé le pouvoir et falsifié le Coran afin d’y effacer toute référence au droit à gouverner de la lignée d’Ali et Fatima. Seul le quatrième calife, Ali, est légitime. Ces querelles autour du pouvoir légitime en islam intéressent peu les dirigeants politiques actuellement au pouvoir qui redoutent surtout le renversement du statu quo. D’une part, ils craignent que la volonté de revanche des chiites, communauté politiquement et culturellement subalterne dans de nombreux pays du Moyen-Orient, ne donne lieu à de violents règlements de compte et à une marginalisation des communautés sunnites. D’autre part, parce que le chiisme est à leurs yeux un attribut consubstantiel au pouvoir d’Etat iranien, ils redoutent que le renforcement des chiites ne favorise les intérêts de Téhéran. De fait, depuis que la dynastie safavide l’a établi comme religion d’Etat en 1501, le chiisme a été utilisé par l’Iran non seulement comme une idéologie de construction de l’Etat mais aussi comme un instrument d’influence à l’extérieur de ses frontières. Y compris sous le règne du très laïc Mohammed Reza Pahlavi déposé par la révolution de 1979, l’Etat iranien a soutenu financièrement les institutions religieuses chiites à travers le monde, notamment en Irak. La République islamique a par la suite activement sponsorisé les mouvements islamistes chiites étrangers dans le cadre de sa politique d’exportation de la révolution. Son plus grand succès en la matière reste le Hezbollah libanais, grâce auquel l’Iran s’est invité dans le conflit israélo-arabe et, plus généralement, dispose d’un relais bien au-delà du Liban et des communautés chiites. Sans être erronée, cette perception ignore les recompositions dont le chiisme a fait l’objet depuis la fin des années 1980. Si l’Iran continue de disposer d’une grande influence au sein du monde chiite, son modèle politique d’Etat dirigé par le clergé est contesté par les grandes autorités religieuses mais aussi par certains mouvements islamistes chiites. Sa politique étrangère suscite également la controverse, nombre de chiites estimant qu’elle porte parfois tort à leur intégration au sein des pays dont ils sont citoyens. La défense de leurs droits en tant que communauté distincte mais partie intégrante de la nation constitue la ligne politique majoritaire des élites politiques et religieuses chiites, une ligne que la réintégration de l’Iran dans le concert des nations ne pourra que conforter. C’est sur ce plan que des avancées significatives dans l’apaisement des tensions confessionnelles pourraient être obtenues à l’issue des négociations actuelles ou à venir entre l’Iran, ses voisins et la communauté internationale. |