Actualités de "avril, 2015"
avr 8, 2015

Événements phares COP21

Le CNRS est impliqué cette année dans la COP21, Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui aura lieu à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015.

L’opération phare CNRS sera le forum « Les Fondamentales ». Par ailleurs, pendant le Sommet Paris Climat 2015 (COP21) au mois de décembre, le CNRS aura aussi une place au Bourget et au Grand Palais.

Une page web va être créée présentant les opérations phares ainsi que les ressources disponibles sur la thématique.
Pour plus d’informations, voir ici : http://www.apc-paris.com/actualites/2015/l-agenda-cop21-de-la-ville-de-paris.html

avr 8, 2015

Journée d’étude : « Greffe ou rejet : l’extractivisme en Amérique latine »

L’IHEAL en partenariat avec l’UNAM ont l’honneur de vous inviter à la Journée d’étude « Greffe ou rejet : l’extractivisme en Amérique latine »

Date : le 15 avril 2015
Heures : 9h30 à 17h30
Lieu salle C (RDC), à l’Iheal- 28 rue Saint Guillaume, 75007 –

Veuillez trouver en pièce jointe le programme complet : Séminaire Mines programme définitif 04 04 15

avr 3, 2015

Conférence-débat : « Heurs et malheurs de la démocratie vénézuelienne. Peut-on encore parler de démocratie au Venezuela ? »

L’Institut d’Histoire sociale a le plaisir de vous informer que Madame Tamara SUJU ROA, Avocate vénézuelienne, défenseur des Droits de l’homme, donnera une conférence autour du thème : « Heurs et malheurs de la démocratie vénézuelienne. Peut-on encore parler de démocratie au Venezuela ? »

Date : Mercredi 15 avril
Heure : 18 heures
Lieu : Institut d’Histoire sociale
4 avenue Benoît-Frachon
92023 Nanterre

Résumé :

Le niveau de violence est exceptionnel (25 000 victimes chaque année), une forte censure s’exerce sur les medias, la séparation des pouvoirs n’est pas respectée, les opposants sont harcelés et réprimés, certains élus destitués, des maires et des leaders étudiants emprisonnés.
Malgré les revenus pétroliers, les pénuries alimentaires et médicamenteuses s’étendent.
Depuis les manifestations de 2014, la situation politique s’est encore dégradée. Plus de 3000 personnes ont été arrêtées, plusieurs dizaines tuées.

Tamara Suju Roa, militante pour la défense des libertés dans son pays, a dû se réfugier en République tchèque. Elle brossera pour nous un tableau du Venezuela de Nicolas Maduro. Voir ici pour plus d’informations : DD-TamaraSuju

Entrée libre Pour ceux qui le souhaitent, la conférence-débat se poursuivra autour d’un repas dans le restaurant voisin (29 €).
Les inscriptions pour le dîner doivent être faites AVANT le mardi 14 avril 2015.
tél. :01 46 14 09 30 ou 33, e-mail : activites@souvarine.fr

Accès en RER A
Descendre à Nanterre-Ville sortie avenue Maurice Thorez
Passer à gauche sous le pont du RER
Boulevard de la Seine : descendre jusqu’à l’avenue Benoît-Frachon
Traverser le terre-plein : en face l’immeuble Le Quartz où se trouve l’IHS.

Accès en voiture: voir le plan en pièce jointe : plan_acces

avr 3, 2015

Appel à candidature Prix Luis Castro Lleiva

L’Ambassade de France au Venezuela, en coopération avec l’Institut de Hautes Études de l’Amérique latine (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3), souhaite promouvoir la connaissance du Venezuela contemporain dans toutes les disciplines des sciences sociales. Pour la 10e année consécutive, elle offre des bourses d’aide à la recherche permettant la réalisation d’études de terrain d’un mois minimum au Venezuela durant l’année civile 2015.

Sont concernés les étudiants en master de recherche (M1, M2) ou en doctorat, inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur français.

Les candidatures doivent parvenir au plus tard le 17 avril 2015 à 18h (heure de Paris). Elles seront envoyées par voie électronique à l’adresse suivante : iheal-chaires@univ-paris3.fr

Calendrier:

Date limite pour l’envoi électronique des dossiers : vendredi 17 avril 2015 (18h, Paris)
Publication des résultats : lundi 11 mai 2015
Remise du prix : début juin 2015

Pour plus d’informations, veuillez vous reporter au document qui figure en pièce jointe : Appel à candidatures – Prix Luis Castro Lleiva 2015

avr 3, 2015

Rencontre-débat : « Crise conjoncturelle ou structurelle dans les émergents latinos-américains »

Nous avons le plaisir de vous annoncer la tenue d’une conférence donnée par Pierre Salama, professeur émérite de l’Université Paris 13, dans le cadre du séminaire BRICs des FMSH-EHESS/CRBC-Mondes Américains, autour du thème : « Crise conjoncturelle ou structurelle dans les émergents latinos-américains »

L’exposé présentera un travail en préparation, à son retour d’un tout récent séjour en Amérique latine, qui élargit à d’autres pays de la région, avec un approfondissement théorique, l’analyse qu’il a présentée et discutée précédemment, intitulée « Chine-Brésil, une comparaison instructive », titre d’un article à paraître dans la revue Problèmes d’Amérique latine.

Pour plus d’informations : http://crbc.ehess.fr/docannexe/file/2429/p._salama_9_avril_2015.pdf

Pour en savoir sur Pierre Salama : http://pierre.salama.pagesperso-orange.fr/

avr 3, 2015

Appel à candidature IFEA (Perou) : Chargé de mission chercheur auprès d’un centre de recherche à l’étranger

Domaine d’activité : Coopération et action culturelle

L’IFEA – Lima recrutre un chargé de mission chercheur.Ce dernier élabore et met en oeuvre un programme de recherche en sciences humaines et sociales ou sciences de la vie et de la Terre. Le poste est destiné au titulaire d’un doctorat d’université dans le champ des sciences humaines et sociales ou sciences de la vie et de la Terre (archéologie, démographie, économie, environnement, ethnologie, géologie, géographie, histoire, ethnohistoire, linguistique, paléontologie, science politique, sociologie, etc.)

Activités principales :

Élaboration et mise en œuvre d’un programme spécifique de recherche dans le cadre d’une coopération scientifique avec le Pérou, les pays andins, voire avec les pays de la zone de compétence de l’USR « Amérique latine »
Valorisation scientifique (conférences, séminaires, ateliers, colloques à organiser)
Diffusion des produits de la recherche de l’IFEA, plus largement de l’USR « Amérique latine »
Formation de chercheurs locaux, sur le terrain ou lors d’ateliers
Recherche de partenariats scientifiques et éditoriaux
Assurer la direction adjointe de l’Institut, en coordination avec le Directeur
Mettre son expertise scientifique au service des postes diplomatiques

Candidature uniquement en ligne auprès du MAEDI
Pour plus d’informations, voir ce lien : http://www.ifre.fr/index.php/actualites/actualite-ameriques/item/1930-appel-candidature-ifea-perou-charge-mission-chercheur-centre-recherche-etranger?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

avr 1, 2015

Colloque autour des relations sino-africaines

Ci-joint la pièce-jointe de l’annonce d’un colloque sur les relations sino-africaines, qui aura lieu à l’Université de Nottingham, UK, en janvier 2016 : Building Images conference 2016 – CFP

avr 1, 2015

Etude OCEMO : Formation et emploi des jeunes dans les pays méditerranéens

Dans le cadre du programme Méditerranée Nouvelle Chance (MedNC), l’Office de Coopération Économique pour la Méditerranée et l’Orient (OCEMO) (http://www.ocemo.org/MedNC-Network-une-nouvelle-chance-pour-la-jeunesse-en-Mediterranee_a177.html) a commandité une étude sur la formation et l’emploi des jeunes dans les pays méditerranéens. Cette étude comparative réalisée par Yusuf Kocoglu de l’Université du Sud-Toulon-Var et suivie par Michèle Mansuy (responsable du pôle études et recherche de l’OCEMO), est accompagnée de trois fiches pays soulignant les spécificités de l’Algérie, de la Tunisie et du Maroc.

L’objectif de ce rapport est de tirer des enseignements sur la situation des jeunes dans six pays méditerranéens (Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, Liban, Jordanie) en termes d’éducation et d’emploi mettant ainsi en évidence l’intérêt de la mise en place de dispositifs de formation complémentaires tels que celui des Ecoles de la Deuxième Chance.

L’étude et les trois fiches pays sont téléchargeables librement sur le site de l’OCEMO :
http://www.ocemo.org/MedNC-Network-une-nouvelle-chance-pour-la-jeunesse-en-Mediterranee_a177.html

avr 1, 2015

Appel à communications pour un colloque international : « PENSER L’EMANCIPATION »

Ce colloque international, qui aura lieu des 28 au 30 janvier 2016 à l’université libre de Bruxelles, est organisé par le réseau “Penser l’émancipation”. Il fait suite aux éditions de Lausanne en octobre 2012 (http://wp.unil.ch/ple/) et Paris (http://www.penserlemancipation.net/site.html?page=accueil) en février 2014 et s’inscrit dans une série d’initiatives visant à développer, dans le monde francophone, un espace de réflexion et de discussion autour des élaborations théoriques et des pratiques sociales qui mettent en jeu l’émancipation humaine.

Les propositions de communication (environ 2000 signes) sont à envoyer à l’adresse électronique suivante, le dimanche 17 mai 2015 au plus tard. : penserlemancipation2016@gmail.com

PRESENTATION

La « crise financière » qui a éclaté en 2008 est loin d’être surmontée. La généralisation actuelle des politiques d’austérité, l’exploitation accrue du travail qui s’accompagne d’une mise en concurrence incessante des travailleurs, les remises en cause de l’État social, le recours à une appropriation militaire et néocoloniale des richesses naturelles aux dépens de la survie des populations ont pour corollaire une dégradation du niveau de vie d’un nombre croissant d’individus, qui s’accompagne bien souvent de restrictions de leurs droits sociaux et syndicaux, voire de leurs libertés politiques. Partout, les appareils répressifs (policiers, législatifs et judiciaires) tendent à se renforcer. On assiste également à un retour offensif de courants jouant sur la différenciation nationaliste, religieuse, ethnique, voire ouvertement raciste, et/ou sexiste comme prétendue solution à la crise capitaliste. Ces idées réactionnaires déteignent sur la grande majorité des partis défenseurs de l’ordre économique capitaliste, même ceux qui se réclament de la gauche.

Le capitalisme, qui étend sa domination à l’ensemble des temporalités et des espaces de la vie sur terre pour satisfaire à des exigences de rentabilité toujours accrues, démultiplie, dans ce mouvement même, les champs de sa « crise » – dont le concept et la réalité doivent aujourd’hui plus que jamais faire l’objet d’analyses et de débats.

À l’autre pôle, la recrudescence depuis 2008 des mobilisations et manifestations de masse mais aussi le retour et le renouvellement de pratiques de résistance plus diffuses sont également les témoins de l’approfondissement de la crise en cours. Dans le monde du travail, on assiste à une déstabilisation des cadres traditionnels de l’action collective en lien avec la fragilisation de la condition salariale, qui ne se traduit pas par une éradication de la conflictualité au travail, mais bien par un redéploiement sous contrainte des pratiques conflictuelles. La transformation des modes de la conflictualité sociale se décline en boycotts, grèves perlées, grèves du zèle, sabotages, etc., et se traduit par une progression des conflits courts (grèves de moins de deux jours et débrayages), des conflits sans arrêt de travail et des conflits individuels. De manière plus globale, les révolutions dans le monde arabe, les mouvements sociaux dans le sud de l’Europe (Grèce, Portugal, Espagne,..), les grèves massives dans l’industrie asiatique, les actions collectives contre les privatisations des ressources et de l’accès à la terre en Amérique centrale et du Sud, l’impact du mouvement « Occupy » aux États-Unis, la mise en place d’« alternatives » au diktat des marchés (cantines populaires, potagers collectifs, habitats communautaires, « donneries », « repairs café », etc.) comme le développement de mouvements d’opposition spécifiques (luttes contre les expulsions de sans-papiers, constitution de comités de chômeurs, de comités de quartiers contre les expropriations de logements ou encore de « Zone à Défendre », telle que la « ZAD » opposée au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en France) expriment également tous, explicitement ou implicitement, avec des contenus politiques et des pratiques certes très variés, cette recrudescence des pratiques d’émancipation sociale. Un certain nombre de structures qui voient le jour dans ces mouvements de résistances deviennent en même temps de nouveaux espaces de théorisation critique.

La nécessité de réfléchir sur les dynamiques régressives dominantes autant que sur les pratiques d’émancipation n’a cessé d’être à l’ordre du jour depuis la première édition de la série de colloques « Penser l’émancipation » en 2012 à Lausanne. À l’heure où nous écrivons ces lignes se dessinent dans les dits “pays riches” d’Europe les contours de plans d’austérité drastiques. C’est le cas notamment en Belgique – qui vient de connaître une large mobilisation contre cette politique (120.000 manifestants le 6 novembre 2014) – où doit se tenir la présente édition du colloque en janvier 2016. Les théories de l’émancipation seront-t-elles une fois encore en retard sur la réalité sociale, politique et économique ?

L’édition 2016 du colloque « Penser l’émancipation » propose d’interroger, au travers d’une vingtaine d’ateliers (de trois intervenant-e-s chacun), les articulations, les relations et les convergences des différents champs de résistance face à l’approfondissement de la crise capitaliste.

Afin de donner une certaine cohérence à ces ateliers, ceux-ci seront regroupés dans six grandes sessions structurées comme suit : en amont, une première session introductive rassemblera diverses interventions consacrées à l’analyse des caractéristiques et des manifestions de la « crise » actuelle, dans ses dimensions les plus générales et globales. Suivront ensuite quatre sessions, structurées autour de quatre grands champs de lutte – économique, politique, écologique et culturel – sachant que, dans la réalité, les frontières entre ces « champs » sont évidemment floues et poreuses et qu’il est impossible de les cloisonner strictement comme objet d’étude. La question que nous voudrions voir transversalement posée, dans chaque atelier, est précisément celle des liens entre les luttes particulières et une perspective émancipatrice d’ensemble. Pour l’ensemble de ces sessions, nous souhaiterions des exposés analytiques sur les théories et pratiques spécifiques d’émancipation que ces différents types de luttes suscitent. L’approche interdisciplinaire (sociologie, histoire, économie, anthropologie, géographie,…) sera privilégiée, y compris des retours historiques sur des expériences et pratiques du passé, essentielles pour comprendre et agir sur le présent. Une sixième et dernière session sera consacrée à l’étude de mouvements qui étendent en acte aujourd’hui – mais à une échelle encore locale – les champs de leurs pratiques contestatrices à une multiplicité d’aspects de la vie sociale (production, enseignement, modalités de prise de décision, culture, information, arts, etc.) et qui constituent à nos yeux autant de précieux laboratoires de réflexion sur les questions que pourraient poser un processus d’émancipation sociale d’ensemble. Cette dernière session sera également l’occasion de poser la question de la convergence et de la coordination des luttes au niveau international.

Notre réseau réunit des chercheurs et chercheuses, des éditeurs et éditrices, des acteurs et actrices du mouvement social, qui entendent contribuer à développer dans le monde francophone, un espace de réflexion et de discussion ouvert et respectueux des différences, sans pour autant se départir du débat et de la confrontation. Il s’agit pour nous de permettre aux recherches et élaborations théoriques, comme aux pratiques sociales, de participer à l’émergence d’une politique d’émancipation riche, exigeante, consciente de son histoire, et à même de répondre aux défis du temps présent.

Les propositions de contributions pour ce colloque devront s’inscrire dans l’une des six sessions suivantes (les thèmes suggérés pour chacune des sessions ne sont pas exhaustifs, il s’agit simplement de donner – à travers une série d’exemples – une orientation générale aux sessions) :

Les ressorts de la crise globale
pertinence du concept de « crise » (en usage sans interruption depuis les années 1970) ;
outils théoriques de compréhension des mécanismes de l’approfondissement de la crise du capitalisme ces dernières années ;
pays émergents, gouvernements latino-américains post-néolibéraux, nouveaux rapports de force internationaux et évolution de l’impérialisme consécutivement à la crise ;
précarisation des conditions d’existence des individus, démantèlement des acquis sociaux, remise en question de l’État social, et offensive généralisée contre les organisations du travail/des travailleurs ;
analogies historiques pertinentes à la crise actuelle en termes d’inspirations pour des pratiques d’émancipation ou crise sans précédent ?
Luttes sur le terrain des entreprises et expérimentations/pratiques économiques en résistance
analyse de luttes sur le terrain économique des entreprises : grèves, occupations d’usines/entreprises, etc. ;
retours sur des expérimentations économiques alternatives et/ou en résistance : des coopératives à l’économie sociale et solidaire, en passant par les services d’échanges locaux (SEL), l’autogestion, les mouvements pour la décroissance, etc.
Luttes dans le champ politique
analyse des mouvements de résistance contre les politiques étatiques d’austérité actuelle, contre des gouvernements/régimes en place, mais aussi contre les politiques déployées par les institutions internationales (OMC, FMI, BM, Commission européenne, BCE,…) ;
analyse des continuités et ruptures dans les formes d’organisations (partis, syndicats, collectifs…) ; déploiement de pratiques politiques alternatives (démocratie directe, assemblées populaires, regroupements par affinités, décision par consensus, occupation de places publiques, etc.) ;
Luttes dans le champ sociétal, philosophique et culturel
luttes contre les discriminations sexistes, racistes, ethniques ;
émancipation et religion (retour du religieux – théologies d’émancipation) ;
résistances à l’isolement social (à la médiatisation des rapports humains par la marchandise, le travail, etc.) : création de solidarités nouvelles, retour du « collectif », projets de vie alternatifs ;
luttes et pratiques alternatives contre les modèles de développement et de consommation effrénés (problèmes de “malbouffe”, de santé, d’isolement social des individus..) : culture « underground », mouvement antipub, réinvestissement de l’espace public, questionnement des pratiques d’enseignement, critique des technologies nouvelles, mouvements anti-industriels/anti-productivistes, etc.
Luttes écologiques/environnementales
mouvements anti-industriels/anti-productivistes, etc.
mouvements anti-nucléaire, luttes contre l’exploitation du gaz de schiste (Québec, Algérie, Pologne,…) ;
mouvement pour la décroissance, retour « au local » (production et consommation), agroécologie… ;
luttes contre la privatisation des ressources naturelles, contre « l’accumulation par dépossession » ; luttes pour les « communs ».
Luttes convergentes – convergence des luttes
création de « communes libres », de « centres sociaux », de « zones à défendre » (ZAD), contre l’appropriation capitaliste des espaces de vie ;
expériences « autogestionnaires » locales : par exemple à partir des mouvements des « usines récupérées » en Argentine mais qui vont déborder le seul cadre de l’entreprise, au cœur du mouvement Barrios en Lucha (Quartiers en lutte) en Espagne, ou encore au cours des occupations dans le quartier athénien d’Exarchia en Grèce, etc. ;
quelle coordination des luttes au niveau international ? Analyse en termes d’action syndicale, de pratiques de solidarité, refus ou nécessité d’une cohésion internationale ? (retour sur le passé des « Internationales ») ?

DÉPÔT DES PROPOSITIONS :

La date limite pour soumettre une proposition de communication est le dimanche 17 mai 2015 au plus tard.
Les propositions, d’environ 2000 signes, sont à envoyer à l’adresse électronique suivante : penserlemancipation2016@gmail.com

INFOS PRATIQUES :

Les frais de voyage et d’hébergement ne pourront être pris en charge par les organisateurs et organisatrices que de façon exceptionnelle. La priorité sera donc donnée à des participants et participantes ne disposant que de très faibles moyens.

Date du colloque : Jeudi 28, vendredi 29, samedi 30 janvier 2016
Lieu : Université Libre de Bruxelles, Campus du Solbosch

avr 1, 2015

Séminaire : Perspectives comparatives sur les droits des peuples autochtones » – année 2014-2015

L’équipe ERC SOGIP, dirigée par Irène Bellier, a le plaisir de vous inviter au séminaire mensuel : « Perspectives comparatives sur les droits des peuples autochtones » – année 2014-2015 : participation politique et citoyenneté à la 6ème séance sur : Les enjeux fonciers pour les peuples habitant les forêts

Date : Jeudi 9 avril 2015
Heures : 9h à 13h
Lieu : EHESS, Salle 1, bâtiment Le France, 190 av de France, 75013 Paris.

Intervenants :

Miquel FIGUERAS MOREU, « Qu’est-ce qu’un territoire au Venezuela ? » (doctorant EHESS, LAS)
Geoffroy FILOCHE, « Objets déconnectés ou pièces d’un puzzle ? Les droits fonciers des Amérindiens de Guyane » (IRD, GRED)
Jean-Pierre NGUEDE, « Les pygmées d’Afrique centrale : entre construction et déconstruction des modes de vie traditionnel et moderne » (doctorant EHESS, IMAF)

Présentation :

Nous consacrerons cette séance à l’analyse des dynamiques territoriales des peuples autochtones habitant les forêts. Les territoires autochtones et leurs ressources naturelles sont considérés aujourd’hui comme un élément central pour la garantie des droits de l’homme des peuples autochtones. Cela conduit à une multiplication de dynamiques qui rendent plus complexes les articulations de ces territoires aux systèmes politiques, économiques et juridiques. La cohabitation de différentes représentations du territoire, la superposition des lois et des institutions, la présence d’enjeux économiques contrastés transforment la gouvernance des territoires autochtones. Cela a pu dans certaines situations renforcer le rôle de ceux-ci comme noyau d’un projet politique, mais aussi créer des discontinuités, mettant en difficulté la sûreté de ces terres et la consolidation des droits reconnus. Nous examinerons cela à travers l’étude de trois cas. Geoffroy Filoche, à partir de la Guyane française analysera les implications de l’imbrication des droits fonciers dans le maillage institutionnel et social du territoire départemental. La présentation de Jean-Pierre Nguede évoquera les enjeux de la transformation des modes de vie des Pygmées d’Afrique centrale suite à des expériences de migration. La présentation de Miquel Figueras Moreu se focalisera sur les effets du processus de titularisation des terres mené au Venezuela. Il mettra en relief les tensions existant entre les différentes représentations des territoires.

Résumés :

Miquel FIGUERAS MOREU, « Qu’est-ce qu’un territoire au Venezuela ? »

La défense des peuples autochtones d’Amérique du Sud s’est fermement attachée aux cadres juridiques et à l’appareil d’Etat. Le droit foncier a été sans doute l’axe privilégié, le territoire étant conçu comme l’incarnation de l’économie, de la culture et de la philosophie autochtones. Vingt ans après les premières législations, le bilan est ambivalent : un succès indiscutable du point de vue quantitatif, surfaces, populations et droits confondus ; mais une victoire amère pour diverses raisons. La légalisation des terres a été un moteur d’assimilation et de dépendance aux cultures et économies nationales ; les titres sont limités par une double renonciation : à la continuité territoriale (parcellisation), ou aux zones stratégiques concomitantes aux fronts d’expansion nationale (éloignement) – parfois les deux simultanément. D’autre part, la propriété n’a pas assuré la sécurité, rien ne veille à l’accomplissement du droit. Et finalement, le contrôle des ressources reste soumis aux projets extractivistes d’Etat et d’entreprises multinationales.

Geoffroy FILOCHE, « Objets déconnectés ou pièces d’un puzzle ? Les droits fonciers des Amérindiens de Guyane »

Même si la France refuse toujours de reconnaître aux Amérindiens de Guyane le statut de peuples autochtones, des droits fonciers leur sont octroyés depuis 1987. Ces droits ne se laissent toutefois pas facilement appréhender. Initialement, leur étendue n’a été explicitée qu’a minima afin de sauvegarder les apparences d’égalitarisme républicain et de favoriser l’acceptabilité politique par la population créole de ces droits spécifiques et exclusifs. Parallèlement, les dispositifs fonciers en place sont débordés par les dynamiques sociales qu’ils prétendent réguler. Ils font l’objet de réappropriations parfois radicales par les communautés autochtones qui sont de plus en plus difficiles à justifier auprès des institutions publiques. Les décalages entre droit et fait sont d’autant plus crûment mis en lumière que les terres amérindiennes sont toujours plus imbriquées dans un espace guyanais faisant l’objet de nouvelles régulations résultant des politiques de conservation de la biodiversité (Parc amazonien de Guyane), d’urbanisme ou d’aménagement du territoire. Alors que les zones de vie autochtones ont été par le passé (relativement) déconnectées de la vie juridique et ont été gérées assez librement par les Amérindiens, des controverses émergent aujourd’hui concernant l’articulation de différentes légitimités sur un espace partagé. Dès lors, l’objectif principal de l’intervention est de montrer dans quelle mesure les droits fonciers des Amérindiens s’intègrent et évoluent dans le maillage institutionnel croissant du territoire guyanais. Les principaux résultats sont tirés d’une étude menée entre 2013 et 2014, coordonnée par Damien Davy (CNRS) et Geoffroy Filoche (IRD).

Jean-Pierre NGUEDE, « Les pygmées d’Afrique centrale : entre construction et déconstruction des modes de vie traditionnel et moderne »

Depuis quelques décennies, la sédentarisation des Pygmées en Afrique, en Afrique centrale, en particulier, a permis la transformation des territoires qu’ils occupaient jadis en aires protégées, concessions forestières et minières et en plantations agro-forestières. Le passage des modes de vie traditionnel, soutenu par des programmes d’organismes internationaux (Plan international, Unicef, etc.) et de la société civile, ne s’est pas vérifié sans problèmes : la relation tendue avec les Bantous, la précarité du travail trouvé en village, le contexte de guerres continues dans la région sont des facteurs qui découragent les Pygmées situés à la frontière du Cameroun et de Centrafrique de s’intégrer dans la « civilisation ». Ils sont chassés ou regagnent volontairement, de façon progressive, les profondeurs de la forêt. Seulement, ils sont confrontés à une adaptation difficile. Se situant dans les perspectives de construction et de déconstruction des modes de vie, cette communication vise à analyser la dynamique culturelle des Pygmées dans un nouveau contexte qui est celui du retour dans l’environnement de départ.
Prochaine séance : séance de clôture du séminaire SOGIP dans le cadre de la Conférence SOGIP 2015

Jeudi 16 avril 2015 : Citoyenneté, participation politique.
Intervenants : Martin Papillon (Université d’Ottawa, politiste), Carole Lévesque (anthropologue), Daniel Salée (politiste), séance animée par Irene Bellier, Martin Préaud, Laurent Lacroix et Véronica Gonzalez Gonzalez.

Attention : le séminaire du 16 avril se tiendra à l’EHESS, 190 avenue de France 75013 Paris au 6ème étage en salles 638 à 641 dans le cadre de la Conférence « Echelles de gouvernance, Les nations unies, les Etats et les peuples autochtones ». Accès libre à l’ensemble du programme sur réservation, dans la limite des places disponibles. Merci de bien vouloir confirmer par mail votre participation et vos dates de présence : conferencesogip2015@gmail.com

Programme de la conférence : http://www.sogip.ehess.fr/spip.php?article600

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Nous avons le plaisir de vous annoncer que la version française de l’ouvrage Making the Declaration Work : The United Nations Declaration on the Rights of Indigenous peoples, dirigé par Claire Charters et Rodolfo Stavenhagen (IWGIA, 2009) intitulée « La Déclaration des droits des peuples autochtones : Genèse, enjeux et perspectives de mise en œuvre » est maintenant en libre accès. Toutes les informations et téléchargement à partir du site SOGIP :http://www.sogip.ehess.fr/spip.php?article549

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Séminaire coordonné par :
Irène Bellier, Directrice de Recherche au CNRS, LAIOS-IIAC et Verónica González González, postdoctorante LAIOS-SOGIP et animé par l’équipe SOGIP (ERC 249236) Présentation du séminaire années 2014-2015 :

7 séances, 2ème jeudi du mois de 9 h à 13 h, salle du Conseil A (sauf le 9 avril ; salle 1 et le 16 avril ; salles 638-641), bâtiment Le France, 190-198 avenue de France 75013 Paris, du 13 novembre 2014 au 9 avril et le jeudi 16 avril 2015. Ouvert à tous.

Le séminaire se déroulera autour de 7 séances : 13 novembre 2014, 11 décembre 2014, 8 janvier 2015, 12 février 2105, 12 mars 2015, 9 avril 2015 et le 16 avril 2015 (le 16 avril se tiendra la dernière séance du séminaire dans le cadre de la conférence SOGIP qui aura lieu du 15 au 17 avril au France.)

Présentation générale du séminaire : Perspectives comparatives sur les droits des peuples autochtones – années 2014-2015 : participation politique et citoyenneté

Le séminaire de l’équipe SOGIP (ERC 249 236, IIAC-LAIOS) examine les perspectives ouvertes par l’adoption en 2007 de la Déclaration des Nations-Unies sur les Droits des Peuples autochtones (DDPA). Cette année, il aura comme principal horizon de réflexion l’exercice par les peuples autochtones de leurs droits civils et politiques et, dans un sens large, de la citoyenneté. Ces groupes historiquement mis aux marges de la société et de l’Etat, se sont souvent mobilisés pour demander un traitement égalitaire. Leurs demandes ont abouti, dans différents cas, à des propositions de modèles de citoyenneté qui, tout en reconnaissant le caractère universel de la citoyenneté et l’importance des droits de l’homme à caractère individuel, soulèvent le besoin de reconnaître des particularités culturelles et ethniques, ainsi que des droits collectifs comme une condition nécessaire à la garantie d’une citoyenneté effective, et inclusive. La DDPA énonce les bases d’une telle citoyenneté, qui se veut également respectueuse des institutions politiques dont les peuples autochtones se sont dotés pour se gouverner. La mise en place des modèles de citoyenneté culturelle comporte autant d’opportunités que de risques pour la consolidation des projets politiques. L’exercice des droits politiques et civils des peuples autochtones rencontre, au niveau pratique, de nombreuses contradictions que nous essaierons d’identifier au cours des différentes séances

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