Actualités dans "PUBLICATIONS"
jan 14, 2015

Vient de paraître : Capitalismes asiatiques et puissance chinoise. Diversité et recomposition des trajectoires nationales

Auteurs : Pierre Allary, Elsa Lafaye de Micheaux (dir.)
Editeur : SciencesPo. Les Presses
Année : 2014
Nombre de pages 298

Présentation de l’éditeur

Aujourd’hui, tous les pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est sont capitalistes, à l’exception de la Corée du Nord. En l’espace de vingt ans, les relations intra-régionales se sont intensifiées, et le monde asiatique s’est intégré au processus de mondialisation pour en devenir un acteur majeur.

Dans cette effervescence des capitalismes asiatiques, la Chine joue un rôle particulier. Son dynamisme économique, associé à la puissance de l’État, lui permet de disputer la position dominante dont bénéficiaient les États-Unis dans la région. Grâce à une remarquable compétitivité-coûts fondée à la fois sur l’exploitation des paysans devenus salariés et sur la compétence technique et organisationnelle des travailleurs protégés, elle diffuse ses exportations dans l’ensemble des pays voisins au point de leur imposer ses normes industrielles, quand elle n’acquiert pas des pans entiers de leur économie.

Face au nouvel hégémon chinois, ces pays sont contraints d’adapter leurs stratégies et leurs institutions, tout en conservant leur propre logique d’émergence. Ainsi se déploient et coexistent des formes nationales et diverses de capitalismes. Laboratoire des capitalismes contemporains et moteur de la croissance mondiale, l’Asie porte en elle les grandes transformations économiques et géopolitiques des décennies à venir.

Avec François Bafoil, Stéphanie Barral, Robert Boyer, Ming-Hua Chiang, David Delfolie, Bernard Gerbier, Jean-Paul Maréchal

Pour plus d’informations : http://lectures.revues.org/16717

déc 8, 2014

Vient de paraitre: Les terrains du développement et de l’humanitaire. convergences et renouveau réflexif (Revue Anthropologie et Développement)

Dossier spécial coordonné par – Sylvie Ayimpam, Magali Chelpi, Jacky Bouju

Résumé:

Ces quinze dernières années, le champ du développement a participé au renouveau réflexif, en explorant de nouvelles manières de faire de l’ethnographie dans des situations d’interventions courtes et planifiées opérant dans des contextes parfois difficiles. C’est ainsi qu’aujourd’hui, nombre de chercheurs se sont engagés dans des formes de recherche collaboratives et participatives dans lesquelles l’information est un processus de co-production épistémologique issue d’une interaction dialogique répétée. Mais, dans la dernière décade, l’accroissement des foyers de tension s’est accompagné localement de guerres civiles avec leurs lots d’atrocités collectives, de génocides, et de violations récurrentes des droits de l’Homme dans le monde, qui ont transformé quantités d’êtres humains en réfugiés ou qui les ont contraints à la migration forcée ou à l’exode rural.
Les politiques de l’humanitaire s’étant rapprochées des politiques de développement, l’anthropologie de l’action humanitaire s?est rapidement réapproprié nombre d’idées issues des travaux en anthropologie du développement : les questions de capture et de manipulation de l’intervention « par le haut » et « par le bas », la question du degré d’enchâssement dans l’environnement immédiat, les jeux d’acteurs et les jeux de pouvoir, etc.

Pour plus d’informations sur le différentes contributions du dossier, voir :

déc 3, 2014

Vient de paraître : « Les petits cultivateurs de coca et de pavot en Colombie. Entre illusion et misère ».

Auteur : Clara Alvarez
Préface de Maria Eugenia Cosio Zavala
Éditeur : Harmattan
Année : 2014
Nombre de pages : 174

Résumé :
A travers une série d’entretiens, de récits de vie, de portraits, l’auteur « retrace l’histoire de la production de drogues en Colombie, l’organisation de cette filière et ses conséquences sur les conditions de vie des populations impliquées dans la culture de coca et de pavot. […] La lecture de cet ouvrage permettra de comprendre bien des blocages, en Colombie et dans d’autres régions du monde dont les situations sont comparables, entre drogue, violence et souffrances à tous les niveaux.

Pour plus d’informations : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=45140

déc 3, 2014

Vient de paraître : « Une politique publique de santé et ses contradictions. La gratuité des soins au Burkina Faso, au Mali et au Niger »

Auteurs : OLIVIER DE SARDAN Jean-Pierre, RIDDE Valéry (dir.)
Éditeur : Karthala
Nombre de pages : 480
Année : 2014

Résumé :

L’analyse des politiques publiques en Afrique est encore embryonnaire. Cet ouvrage propose pour la première fois une étude empirique approfondie de la mise en forme et de la mise en œuvre d’une politique publique de santé, dans trois pays sahéliens francophones. Il est aussi pionnier par sa combinaison de méthodes qualitatives (enquêtes de terrain intensives) et quantitatives, et par son comparatisme de proximité, qui associe études de cas, analyses des pratiques et descriptions des représentations des acteurs.
Après 20 ans de paiement direct par les usagers des centres publics de santé en Afrique, de plus en plus de pays s’engagent dans des politiques de gratuité des soins en faveur de groupes vulnérables (femmes enceintes, enfants). Les effets positifs de ces exemptions de paiement sur la fréquentation des centres de santé ont été déjà soulignés. On trouvera plutôt ici une démonstration des nombreuses contradictions, incohérences, et limites de ces politiques, qui ont des effets négatifs sur la délivrance des soins. Une conclusion majeure en ressort : toute politique qui veut élargir l’accès aux soins doit aussi promouvoir une meilleure qualité des soins et lutter contre les dysfonctionnements des systèmes de santé.

Pour plus d’informations, voir : http://www.karthala.com/hommes-et-societes-sciences-economiques-et-politiques/2877-une-politique-publique-de-sante-et-ses-contradictions-la-gratuite-des-soins-au-burkina-faso-au-mali-et-au-niger-9782811112226.html

déc 1, 2014

Vient de paraître : « La Guerre d’Espagne. Révolution et contre-révolution (1934-1939) »

Auteur : Burnett Bolloten
Traduit de l’anglais par : Étienne Dobenesque
Éditeur : Agone
Année : 2014
Nombre de pages : 1280

L’une des premières initiatives des comités locaux consista à interdire le commerce privé, à mettre entre les mains de la collectivité les terres des riches, et parfois celles des pauvres, ainsi que les bâtiments agricoles, l’outillage, le bétail et les moyens de transport. À quelques rares exceptions près, les coiffeurs, les boulangers, les charpentiers, les médecins, les dentistes, les enseignants et les tailleurs durent eux aussi s’intégrer au système collectif. Au sein de certaines communautés, l’utilisation de l’argent fut supprimée pour les échanges internes. « Ici, s’il prend à quelqu’un la fantaisie de jeter des billets de 1 000 pesetas dans la rue, personne n’y prêtera attention. Rockefeller, si vous veniez à Fraga avec tout votre compte en banque, vous ne pourriez même pas vous payer une tasse de café. L’argent, votre serviteur et votre Dieu, a été chassé de notre ville et le peuple est heureux ! »

La révolution espagnole fut la plus singulière des révolutions collectivistes du XXe siècle. C’est la seule révolution radicale, défaite militairement, qui se soit produite dans un pays d’Europe de l’Ouest et la seule qui ait été véritablement pluraliste, animée par une multitude de forces, souvent concurrentes et hostiles.
Maîtrisant une immense bibliographie, ce classique hors-norme offre non seulement une synthèse magistrale de l’histoire de la guerre d’Espagne mais aussi la possibilité de comprendre comment naissent, se brisent ou se perpétuent les rêves d’une société de justice et de bonheur.

Originaire du pays de Galles, correspondant du bureau londonien de l’agence United Press en Espagne en 1936, Burnett Bolloten (1909-1987) rassemble des documents dès les premiers jours du conflit. En 1938, il part pour le Mexique, où s’installeront des milliers de réfugiés espagnols ; puis aux États-Unis en 1949, où il devient agent immobilier, travaillant à un seul et même livre, dont il établira trois versions, complétées et corrigées en fonction des sources disponibles et de l’état des débats sur la guerre d’Espagne.

Pour plus d’informations : http://agone.org/memoiressociales/laguerredespagne/

déc 1, 2014

Vient de paraître : « La diplomatie française: où est la boussole ?

[REVUE RI] Recherches internationales a le plaisir de vous annoncer la parution de son dernier numéro.

Il est principalement consacré à « La diplomatie française: où est la boussole ? ». Il accompagne la tenue d’un important colloque qui se tient à Paris les vendredi et samedi 28-29 novembre sur le même thème.

Voir les détails sur le colloque ici : Invitation colloque

nov 21, 2014

Vient de paraître : « Demain l’Afrique »

Le journal trimestriel de documentation politique Après-demain publie son numéro daté d’octobre 2014 : « Demain l’Afrique »

L’équipe d’Après-demain a le plaisir de proposer pour le mois d’octobre un numéro double consacré à l’Afrique de demain qui fait un bilan de l’évolution de l’Afrique et se projette sur son avenir en prenant le parti d’identifier les facteurs de développement et de progrès, sans nier les problèmes, mais en refusant d’en faire une fatalité.

Sont ainsi traités :
l’éducation ;
la santé ;
les enjeux nationaux et internationaux ;
les atouts et les défis de l’économie africaine ;
les courants sociaux, éthiques et moraux qui traversent les sociétés de plusieurs pays.

Délaissant la tentation « afro-pessimiste » qui prévaut souvent, les auteurs des articles, toutes et tous bon connaisseurs du continent, livrent des clés de lecture de l’avenir de l’Afrique. Sans ignorer les drames toujours possibles et maux qui frappent certains pays, ils exposent une vision, sinon optimiste, du moins constructive des conditions de transition vers un avenir plus radieux. D’une certaine manière, ils actualisent le célèbre ouvrage de René Dumont, L’Afrique noire est mal partie.

Ce numéro double compte parmi ses précieuses contributions, celle d’Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, ancien président de la République du Sénégal.

Nous espérons que ces articles enrichiront les débats en cours et à venir.

Par ailleurs, ce numéro donne à connaître, notamment, l’ouvrage qui a reçu le prix Seligmann 2014 contre le racisme : Le royaume sans racines, de Sema Kiliçkaya.

Vous pouvez consulter et commander ce nouveau numéro sur notre site Internet en cliquant ce lien : http://www.fondation-seligmann.org/NF-031-032/sommaire

Le numéro au format électronique est disponible pour les abonnés dans leur espace lecteur privilégié.

Cordialement.

L’équipe d’Après-demain

nov 19, 2014

Vient de paraître : Les indigents et les politiques de santé en Afrique

Auteurs : Jean-Pierre Jacob et Valéry Ridde (dir.)
Éditeur :Academia
Année : 2014
Nombre de pages : 476

Résumé :
Au-delà des enjeux liés à la question de la pauvreté, cet ouvrage traite de la problématique de l’indigence en relation avec les politiques de santé et avec les politiques publiques en Afrique sub-saharienne. L’ouvrage réunit les contributions de chercheurs et intervenants préoccupés par le développement des connaissances sur l’indigence et la santé, tant d’un point de vue conceptuel et historique que pour relever les défis des interventions en faveur des plus pauvres.

Pour plus d’informations : http://www.editions-academia.be/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-8061-0116-7

nov 19, 2014

Vient de paraître : L’économie en trente questions

Hors-série poche n°70
Novembre 2014

Résumé :

Quel est le rôle du marché ? La dette publique est-elle un problème ? La croissance détruit-elle l’environnement ? Quel est le rôle de la finance ? Comment se forment les salaires ? Protectionnisme ou libre-échange ?…
Autant de questions auxquelles ce hors-série poche répond, de façon nuancée et argumentée, et toujours en lien avec les débats d’actualité. Au total, une trentaine de thèmes sont présentés, dans un langage clair mais sans simplisme.

Chaque question est traitée de manière didactique : les réponses apportées par les grands économistes sont présentées, les meilleures sources statistiques sont mobilisées et chaque sujet est mis en rapport avec l’actualité. De quoi permettre à chacun de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.

Editorial

Comprendre le monde d’aujourd’hui (article en accès libre)
Arnaud Parienty, professeur agrégé de sciences économiques et sociales
En matière économique, ces dernières années ont été celles du paradoxe : des gens qui se réclament du même camp prônent des politiques opposées… Lire la suite
L’entreprise et le marché

Quel est le rôle du marché ?
Lorsqu’il fonctionne bien, le marché peut être comparé à un calculateur géant qui oriente les comportements de manière performante et coordonne l’action de millions d’agents grâce aux prix.

Peut-on calculer les coûts d’une entreprise ?
Tous les entrepreneurs veulent limiter les coûts de leurs produits ou de leurs services. Or connaître ces coûts est en réalité assez complexe, car ces derniers sont tout d’abord un concept, une convention.

Où en sont les entreprises françaises ?
La comptabilité nationale brosse un portrait assez pessimiste de l’état des entreprises hexagonales. Face à cette situation, certains insistent sur la nécessité de réduire les prélèvements fiscaux afin de gagner en compétitivité.

Quelles sont les limites du marché ?
Les économistes libéraux reconnaissent que le marché peut être défaillant ; ces défaillances justifient le développement de l’économie publique. Mais les interventions de l’Etat peuvent aussi avoir leurs imperfections.
L’Etat

A quoi sert la politique budgétaire ?
Depuis la crise de 1929, le budget de l’Etat est utilisé pour accroître ou freiner la demande, dans le but d’agir sur la production et, à travers elle, sur l’inflation et le chômage.

A quoi sert la politique monétaire ?

La politique monétaire doit-elle être utilisée uniquement pour maintenir la stabilité des prix ou également pour favoriser la croissance et le plein-emploi ? La question est loin d’être tranchée.

La dette publique est-elle un problème ?
La dette publique française augmente, mais ce n’est pas forcément grave. Le problème est que la dette a produit peu de résultats en matière de croissance et menace aujourd’hui le crédit de la France sur les marchés de capitaux.

Prélèvements obligatoires : quel choix de société ?
Les impôts et cotisations sociales sont principalement considérés comme une charge, à maintenir le plus bas possible. Mais ils sont aussi un moyen de financer des dépenses indispensables.
La croissance

Comment mesurer la productivité ?

La croissance du niveau de vie dans le long terme est liée à celle de la productivité. Son ralentissement récent dans les pays développés conduit à s’interroger sur sa mesure : que signifie la productivité dans une économie immatérielle ?

Quel rôle joue l’investissement ?
L’investissement est considéré comme une clé de la croissance, dans la mesure où il rend plus efficace le travail humain. Mais, suivant la loi des rendements décroissants, il ne suffit pas d’investir plus : à compter d’un certain niveau, sans progrès technique, l’accumulation d’équipements ou de bâtiments ne mène pas très loin.

Où en est le progrès technique ?
Stimulé par les dépenses de recherche, encouragé par les pouvoirs publics, le progrès technique est au centre de toutes les attentions. Il dope la productivité, mais bouscule les emplois.

Pourquoi certains pays se développent-ils et d’autres pas ?
Pourquoi la croissance est-elle si différente d’un pays à l’autre ? Pourquoi la révolution industrielle et le développement se produisent-ils dans certaines sociétés et pas dans d’autres ?

La croissance rime-t-elle avec bien-être et développement durable ?

Les progrès du bien-être ou du développement humain semblent de moins en moins corrélés, dans les pays développés, à la croissance économique. Surtout si l’on tient compte de la durabilité, c’est-à-dire des besoins futurs.

La croissance détruit-elle l’environnement ?
Certains pensent que la croissance économique augmente dans un premier temps les dégâts écologiques, pour créer ensuite les conditions d’un progrès environnemental continu.
La monnaie et le financement

Qu’est-ce que la monnaie et qui la crée ?
La monnaie joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des économies et des sociétés. La maîtrise de sa création représente donc un enjeu déterminant.

Comment l’économie française se finance-t-elle ?
Traditionnellement, les banques permettent à l’épargne des ménages de financer l’investissement des entreprises, alors que l’Etat est à l’équilibre. Un schéma aujourd’hui bouleversé…

Quels sont les déterminants de l’épargne ?
Les économistes ont particulièrement du mal à expliquer le comportement d’épargne, car ses déterminants sont multiples. Ils vont du niveau de revenu aux inégalités, en passant par l’inflation, les taux d’intérêt et bien d’autres choses encore.

A quoi servent les banques ?
Les banques disposent de ressources qui proviennent des déposants, des marchés, des autres banques et de la banque centrale. Elles les utilisent pour distribuer des crédits et faire des placements.

Quel est le rôle de la finance ?
La finance joue un rôle clé dans la compétitivité et la richesse d’un pays. Grâce à des outils de plus en plus sophistiqués, elle gère les risques et l’allocation de l’épargne.

Quels sont les rouages des crises financières ?
Mario Dehove , Robert Boyer et Dominique Plihon
L’analyse des crises passées permet de mettre en évidence un petit nombre de mécanismes qui jouent un rôle déterminant dans leur apparition. En dépit du rôle croissant des marchés financiers dans le financement des économies, les banques restent au coeur de ces dérèglements.
L’emploi et le chômage

Comment se forment les salaires ?
Pourquoi certains gagnent-ils plus que d’autres ? Parce que leurs performances diffèrent, affirment les économistes libéraux. Mais cette explication occulte le fait que la répartition des salaires doit être socialement acceptable…

D’où vient le niveau élevé du chômage ?
L’insuffisance de la demande est une cause incontestable de la montée du chômage dans les pays développés, mais elle n’explique pas tout. Au-delà de la conjoncture, les économistes s’interrogent sur le rôle des évolutions technologiques, de la réglementation et du niveau des salaires.

L’organisation du travail a-t-elle vraiment changé ?
Censé réconcilier efficacité productive et autonomie des salariés, le toyotisme accentue en fait l’intensification du travail. De ce point de vue, il est un perfectionnement du fordisme plus qu’un dépassement.
La mondialisation

Pourquoi les pays échangent-ils ?
Les économistes expliquent le développement des échanges mondiaux par l’abondance relative du travail et du capital au sein de chaque pays, et ils prédisent un développement équilibré des échanges, favorables à tous. Une approche aujourd’hui largement contestée, aussi bien sur le plan théorique qu’empirique.

Protectionnisme ou libre-échange ?
Le protectionnisme est une tentation politique répandue. La plupart des économistes mettent en garde contre les risques d’aggravation des difficultés économiques que porte cette tentation. Pourtant, l’histoire et la théorie fournissent de sérieux arguments en sa faveur.

Le retour de la contrainte extérieure ?
Le retour des déficits commerciaux signe-t-il la réapparition d’une contrainte extérieure sur la croissance ? La montée du déficit français est une mauvaise nouvelle, mais son ampleur demeure limitée. Pour les Etats-Unis, en revanche, les déséquilibres sont massifs et leur résorption pourrait peser sur la croissance américaine et mondiale.

Pourquoi les entreprises délocalisent-elles ?
Le départ des entreprises des pays développés vers le Sud est une des grandes peurs économiques actuelles. Cependant, la menace que représentent ces délocalisations est surestimée, car le niveau des salaires n’est qu’un déterminant parmi d’autres de la localisation.

Comment se déterminent les taux de change ?
Jusqu’aux années 1970, les échanges de marchandises étaient le principal déterminant de l’offre et de la demande des monnaies, et donc des taux de change. Avec la mondialisation financière, ces derniers résultent maintenant surtout des mouvements de capitaux.
Les inégalités

Comment a évolué le partage des richesses ?
Le partage des richesses créées entre travail et capital a peu varié sur le long terme. La montée des inégalités trouve plutôt son origine dans la distribution des salaires, avec la montée des hauts salaires et des cotisations sociales, et dans la distribution des profits, qui vont davantage aux actionnaires.

Peut-on réduire les inégalités ?
Redistribuer des richesses monétaires, c’est prélever des recettes (notamment fiscales) et les affecter de telle façon que la distribution finale des niveaux de vie soit plus égalitaire que la distribution initiale. Dans quelle mesure les modalités actuelles de la redistribution monétaire réduisent-elles les inégalités en France ?

Le monde devient-il plus inégal ?
Certains affirment que les inégalités explosent ; d’autres, qu’elles régressent grâce au rattrapage des pays émergents. Selon les concepts et les méthodes retenus, ces deux points de vue peuvent se défendre.

Pour des informations complémentaires : http://www.alternatives-economiques.fr/page.php?lg=fr&rub=99

nov 17, 2014

Vient de paraître : Expériences du partenariat au Sud. Le regard des sciences sociales

Auteur : Laurent Vidal
Éditeur : Institut de recherche pour le développement (IRD)
Année : 2014
Nombre de pages : 352

Résumé :
Les recherches menées dans les pays du Sud font de nos jours systématiquement référence au « partenariat » entre équipes de
chercheurs. Ce partenariat – considéré comme une exigence éthique et une nécessité scientifique – est l’objet d’engagements institutionnels répétés et de nombreux discours, souvent généraux et parfois convenus. Mais, de façon paradoxale, il existe très peu de témoignages et de réflexions sur ce qu’est au quotidien ce partenariat, dans ses succès comme dans ses échecs. Cet ouvrage donne la parole aux chercheurs qui construisent le partenariat et le font vivre, dans des contextes disciplinaires très différents, sur tous les continents et dans des domaines de recherche variés, tous ayant en commun d’être des spécialistes
de sciences sociales.
L’ouvrage révèle les pratiques du partenariat, où se mêlent histoire de la recherche scientifique dans le pays concerné, nature des relations entre individus, exigences des institutions du Nord et du Sud, cultures disciplinaires contrastées, avec des résultats et une efficacité difficiles à anticiper. Le partenariat se construit en effet largement « sur le terrain ». Présentant la réalité composite du partenariat entre chercheurs du Nord et du Sud, ce livre ouvre des pistes de réflexion pour renouveler les pratiques et adapter les contours du partenariat aux divers contextes nationaux de la science, qui sont loin de se réduire aux canons d’une « science mondialisée ».

Pour plus d’informations : Vidal

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