Actualités de "juin, 2013"
juin 19, 2013

AIRD : Appel à projets : GUYAMAZON 2013

Appel à projets : GUYAMAZON 2013 Date limite de candidature : 15 Juillet 2013

juin 19, 2013

Rappel : Invitation 24 juin – Terres agricoles en Afrique

L’accès aux terres agricoles en Afrique subsaharienne, une des clés du développement

Une conférence du programme Afrique subsaharienne

Le continent africain se développe rapidement et sa population a dépassé un milliard d’individus. Dans ce contexte, la question de l’accès aux terres devient un enjeu central de développement.
Cette conférence abordera  la question foncière dans les enjeux démographiques et alimentaires globaux, la question des droits fonciers concurrents et, enfin,  l’accès à la terre pour les paysans comme condition d’amélioration de leur condition.

9:00-9:15 Ouverture

9:15-11:00 Table ronde I : Évolutions démographiques et alimentaires et phénomènes d’accaparement
des terres
Le défi alimentaire mondial et africain
Alain Antil, Ifri
La nécessaire évolution des agricultures africaines, des réserves de productivité
Marc Dufumier, Agro Paristech
Ruée vers les terres agricoles – Opportunité ou risque pour la sécurité alimentaire en Afrique ?
Madiodio Niasse, International Land Coalition
L’accaparement des terres en Afrique, un phénomène aussi national
Etienne Le Roy, Laboratoire d’anthropologie juridique de Paris, Université Sorbonne-Paris I
11:30-13:00 Table ronde II : De la compétition des droits aux politiques foncières
Gestion néo-coutumière des terres de la vallée du Sénégal et exclusion foncière des subalternes
Jean Schmitz, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Des chevauchements de droits qui peuvent créer des tensions chez les communautés. Le cas du Bénin
Bruno Angsthelm, CCFD-Terre solidaire
Le défi de la sécurisation foncière dans un Etat fragile : le cas de l’Est de la RDC
Florence Liégeois, RCN Justice & Démocratie
14:30-16:30 Table ronde III : Un accès au foncier comme enjeu de développement : l’exemple du titrement (TSS)
La simplification du processus de titrement foncier (TSS) pour les paysans : une réponse possible
Me Abdoulaye Harissou, Union internationale du Notariat Latin (UINIL)
Madagascar, étude d’une révolution, l’ouverture des guichets fonciers ruraux
Didier Nourissat, Conseil Supérieur du Notariat
Évolution du titre simplifié en Afrique subsaharienne
Bachir Dieye, Assemblée parlementaire de la francophonie

La propriété foncière peut-elle être facteur de développement
Mathieu Perdriault, Association aGter

15:30-16:30 Séance de questions

 

Téléchargez le programme détaillé

juin 19, 2013

Invitation à la semaine africaine ‘L’Afrique, un autre regard » du 25 juin 2013 au 29 juin 2013

PROGRAMME DE LA SEMAINE AFRICAINE
DU 25/06/2013 AU 29/06/2013

 

 

25/06/2013 de 18 à 20h

 

« LES AFRIQUES QUI SE FONT » présentée par la CADE
conférence / présentation de l’exposition

 

à la Maison  des Associations de Paris 15ème

22, rue de la Saïda 75015 Paris

contact : 01 45 30 31 31 / maison.asso.15@paris.fr
TRAM T3 Georges Brassens / BUS 89 Dantzig / Vélib N° 15044

 


EXPOSITION DU 25/06/2013 14 h au 29/06/2013 16 h

 

 

26/06/2013 de 18 à 21h

 

« LA FEMME AFRICAINE »
conférence

 

à la Mairie 15ème – Salle Saint-Lambert

31, rue Péclet 75015 Paris

contact : 01 45 30 31 31 / maison.asso.15@paris.fr
Métro Vaugirard (Ligne 12) / Bus 70, 80,  88 / Vélib N° 15020, 15038, 15012, 15019

 

 

27/06/2013 de 18 à 20h
« EDUCATION / FORMATION /
RECONVERSION PROFESSIONNELLE »
conférence

 

à la Maison  des Associations de Paris 15ème

22, rue de la Saïda 75015 Paris

contact : 01 45 30 31 31 / maison.asso.15@paris.fr
TRAM T3 Georges Brassens / BUS 89 Dantzig / Vélib N° 15044

 

 

28/06/2013 de 18 à 20h

 

« ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE, DEVELOPPEMENT LOCAL ET DURABLE »
conférence

 

à la Maison  des Associations de Paris 15ème

22, rue de la Saïda 75015 Paris

contact : 01 45 30 31 31 / maison.asso.15@paris.fr
TRAM T3 Georges Brassens / BUS 89 Dantzig / Vélib N° 15044

 

28/06/2013 à partir de 20h

 

« MARCHE NOCTURNE »
vente d’artisanats

 

à la Maison  des Associations de Paris 15ème

 

 

29/06/2013 de 13 à 16h

 

«  MOMENT LITTERAIRE »
dédicaces d’auteurs de renom

 

à la Maison  des Associations de Paris 15ème

22, rue de la Saïda 75015 Paris

contact : 01 45 30 31 31 / maison.asso.15@paris.fr
TRAM T3 Georges Brassens / BUS 89 Dantzig / Vélib N° 15044

 

29/06/2013 à partir de 18h

 

«  SOIREE FESTIVE »
défilé de mode de créatrices,
défilé de mode de tenues traditionnelles,
musique, chant,
danse Afro hip-hop, danse traditionnelle,
un buffet exceptionnel de l’Afrique

 

à la Maison  des Associations de Paris 15ème

 

 

ENTREE LIBRE POUR CHACUNE DES MANIFESTATIONS

INSCRIPTION OBLIGATOIRE POUR ASSISTER AUX CONFENRENCES
(PLACES LIMITEES)

RENSEIGNEMENTS ET CONTACTS
01 45 30 31 31 / maison.asso.15@paris.fr

juin 19, 2013

Prix François Bourricaud – IFEA – Lima – Pérou

Vous trouverez ci-après les documents concernant l’appel à candidatures pour le Prix François  Bourricaud 2013 . Ne pourront candidater au Prix uniquement les étudiants de nationalité péruvienne et provenant d’universités basées au Pérou.

Convocatoria Premio F Bourricaud 2013

juin 19, 2013

Research Positions at ZMO, Berlin

ZMO announces the opening of a number of three-year positions for postdoc researchers and a very limited number of doctoral positions for the second phase of the current research programme,
conditional on the confirmation of funding.
The positions are open from 1 January 2014 for 36 months (please see the attached file)
Applications should be sent until August 11^th , 2013 to Dr. Silke Nagel at Zentrum Moderner Orient, Kirchweg 33, D-14129 Berlin (silke.nagel@zmo.de <mailto:silke.nagel@zmo.de>).
<http://www.zmo.de/Ausschreibungen/Call_Research_Positions_2013.pdf>

juin 19, 2013

colloque/Symposium Leo Frobenius, 19-20 fevrier 2014

Veuillez-trouver ci dessous  l’appel à communication pour le colloque « Leo Frobenius : histoire croisée de la constitution et
l’appropriation d’un savoir ethnologique en France et en Allemagne » qui se tiendra à l’Université Johann Wolfgang Goethe, Frankfurt am Main, 19-20 février 2014.

Célèbre africaniste allemand, Leo Frobenius (1873-1938) fut à l’origine de la constitution d’un savoir ethnologique en Allemagne et l’un des
inspirateurs des poètes et des théoriciens de la négritude, à l’instar de Léopold Sédar Senghor. En tant qu’ethnographe, il fut responsable de douze expéditions en Afrique entre 1905 et 1935, pendant lesquelles il rassembla d’importantes collections d’objets pour les musées d’ethnologie allemands. Pour sa fondation privée – Afrika-Archiv, plus tard dénommée Institut für Kulturmorphologie – il mit par écrit des poésies et des contes populaires issus de la littérature orale africaine, constitua une importante documentation visuelle et une collection exceptionnelle de copies d’art rupestre. Parce qu’elle se déroula en partie dans des espaces de l’empire français et en raison de ses contacts avec les milieux scientifiques et artistiques francophones, la carrière de Leo Frobenius permet d’aborder une histoire transnationale de la constitution du savoir ethnologique, notamment africaniste, en Europe dès la première moitié du vingtième siècle.

Cependant, les traditions scientifiques et les contextes institutionnels se sont développés parfois de manière très différente en France et en
Allemagne. En ce qui concerne l’ethnologie, il existe des intersections entre deux conceptions épistémologiques nationales, qui rendent
intéressantes une exploration de leur histoire croisée. Cette approche permet également de mettre en relief les valeurs et les interactions à
l’origine de l’émergence de ce savoir ethnologique, rompant ainsi avec les grilles d’analyses nationales de l’histoire disciplinaire. Elle montre comment des champs thématiques se sont influencés de manière parallèle, antagoniste ou en empruntant l’un à l’autre. Dans ce cadre sera particulièrement observée la manière dont le savoir ethnologique s’est constitué puis diffusé en Allemagne et en France, mais aussi comment il a été reçu en Afrique. Cette histoire croisée des savoirs doit également inclure le rapport à d’autres disciplines voisines comme l’histoire de l’art, la préhistoire, l’histoire des idées, ou les études de la poésie orale africaine.

Ce colloque initie ainsi un programme de recherche s’inscrivant dans la durée, portant sur l’histoire croisée de l’ethnologie à travers le prisme de la figure de Leo Frobenius, et donnera lieu à différentes rencontres pluridisciplinaires en France et en Allemagne. A l’occasion du centième anniversaire de l’université Goethe et du cent-quarantième anniversaire de Leo Frobenius, la présente rencontre se focalise sur les multiples temporalités à l’ouvre dans la démarche de l’ethnologue allemand, qui se situe à l’intersection de plusieurs époques : celle des grands voyageurs explorateurs et celle des théoriciens de l’ethnologie dans un contexte de cristallisation du paradigme disciplinaire, celle de l’Afrique comme terrain colonial et celle de l’Afrique comme modèle d’inspiration culturelle, celle enfin du passage de l’objet comme trace d’une société « primitive » à celui d’une ouvre d’art capable de féconder la modernité artistique européenne.

Les propositions de communications pourront s’inscrire dans les axes
suivants :

AXE 1. Leo Frobenius et l’ethnologie allemande : histoire de la discipline
en Europe.

Cet axe a pour objectif de replacer le savoir, la pensée et les institutions créées par Frobenius dans l’histoire de la discipline en
Allemagne et plus largement en Europe. Les contributions proposées pourront également s’intéresser aux différentes traditions nationales, courants ou « écoles » de l’ethnologie, tels qu’ils se sont développés en Europe et en Amérique au début du vingtième siècle, afin de montrer dans quel contexte s’inscrit l’ethnologie de Frobenius. Cet axe entend aussi se consacrer aux différentes théories qui influencent l’ethnologie à l’époque de Frobenius – l’évolutionnisme, le diffusionnisme ou le culturalisme par exemple – afin de mieux saisir l’originalité de l’approche de cet « archéologue de la culture ».

AXE 2. Leo Frobenius explorateur, ethnographe, ethnologue :

Cet axe s’intéressera à la démarche et aux pratiques ethnologiques, il s’agit de rendre compte de l’histoire d’une des spécificités de la
discipline, la méthode ethnographique. En effet le moment où l’anthropologie se structure, dès le milieu du 19ème siècle, correspond à
la conquête progressive du continent africain, d’abord par les Français et les Anglais, puis par les Allemands, et à la constitution d’un regard sur l’Autre déjà scientifique, et relevant ensuite du sens commun. Les communications attendues pourront traiter des premières rencontres qui posent les fondements d’un savoir ethnologique, en terrain africain mais pas uniquement. Elles devront également mettre en évidence les conditions dans lesquelles Frobenius, et plus largement les ethnographes dont il est le contemporain, pratiquèrent leurs recherches de terrain. Une attention particulière sera accordée aux relations établies avec les populations autochtones, les  administrations coloniales et les missions religieuses dans l’élaboration de ce savoir ethnologique.

AXE 3. Leo Frobenius et la construction d’un discours sur l’Afrique :

Dès la fin du 18ème siècle se construit un premier regard occidental sur l’Afrique et ses habitants, qui s’inscrit dans le champ d’une idéologie et d’une propagande coloniale à partir de la fin du 19ème siècle. Les images et les imaginaires qui se développent autour du continent s’expriment notamment dans les champs scientifiques, artistiques et politiques. Il s’agit dans cet axe de retracer la généalogie de la bibliothèque coloniale à partir de figures marquantes du début du 20ème siècle, qu’elles soient européennes et productrices d’un tel discours, à l’instar de Frobenius, ou africaines et objet de ce discours. Il s’agira ici de présenter également comment ces discours européens ont pu avoir une dimension performative, en ce qu’ils ont contribué à la formation ou en renforcement d’identités collectives en Europe et en Afrique. A titre d’exemple, peut être citée l’influence que les écrits de Frobenius exercèrent sur des intellectuels,
tels Leopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop ou Yambo Ouologuem.

AXE 4. Leo Frobenius entre art, ethnologie et muséologie:

Les communications retenues interrogeront le passage de l’objet ethnographique, et donc social, à ses dimensions artistiques. En effet,
qu’il s’agisse de statues, de masques, de peintures rupestres, etc., certaines productions matérielles – mais aussi immatérielles, tels les
rituels venant d’horizons lointains ont très tôt exercé une fascination sur les artistes européens. Les contributions contribueront donc à
retracer les processus de valorisation, d’exposition et de conservation de ces collections ethnographiques, en Allemagne et plus largement en Europe et en Amérique, dressant le cadre dans lequel Leo Frobenius intégra l’art dit primitif à l’histoire de l’art en Europe. Ces processus se rattachent par ailleurs à des problèmes contemporains liés à la patrimonialisation des cultures où s’affrontent une volonté légitime de réappropriation des objets collectés par des peuples autrefois colonisés et une logique de conservation muséographique de la part des anciens pays colonisateurs.

Modalité de soumission : Le colloque se déroulera en français et en allemand<#_msocom_1>. Les propositions de 500 mots maximum en français ou en allemand, ou à défaut en anglais, indiquant l’axe choisi, pour une communication de 30 minutes, sont à envoyer d’ici le 10 juillet 2013 à l’adresse suivante :
<mailto:colloquefrobenius2014@gmail.com>colloquefrobenius2014@gmail.com.
Vous joindrez une courte notice biographique, indiquant votre discipline et institution de rattachement. Nous vous ferons parvenir une réponse d’ici le 1er septembre. Les communicants dont les propositions seront retenues devront fournir une version de leurs textes (entre 20 000 et 30 000 signes) pour le 15 novembre 2013, accompagné d’un résumé d’une page dans la langue partenaire, allemand ou français, éventuellement anglais. Il est prévu de publier une sélection des contributions du colloque.

juin 19, 2013

La Newsletter du CERI – Juin 2013

Édito

Où va Turquie ?

Par Riva Kastoryano, directrice de recherche au CERI

Depuis une vingtaine de jours, les jeunes occupent le parc Gezi à Taksim. La contestation, d’abord écologique et pacifique, contre la construction d’une caserne, d’un grand centre commercial et d’une résidence de luxe avec sa vue imprenable sur la Corne d’Or et le Bosphore, s’est vite transformée en une mobilisation massive des jeunes qui expriment leur rage, leur frustration et leur révolte, en réaction à la violence des forces de l’ordre. Ils étaient venus montrer leur consternation vis-à-vis des politiques qui ne reconnaissent aucune initiative citoyenne, qui n’autorisent aucune contestation, qui imposent un mode de vie, un style de famille, un mode de consommation et le choix des loisirs comme des promenades dans les centres commerciaux au détriment des parcs publics. Ils étaient venus exprimer leur attachement à leur liberté : liberté d’expression, liberté de croyance, liberté de vivre sa vie comme on l’entend. De la protection des arbres d’un des rares parcs du centre-ville, le mot d’ordre est devenu « Erdogan démission » et, plus tard, « le gouvernement démission ».

Le Parlement européen blâme le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan d’utiliser les forces de l’ordre et la violence policière contre les manifestants. Son intransigeance, son entêtement et ses ultimatums pour libérer les lieux sont vécus comme de la provocation, alors que les membres de son parti avaient cherché à le faire revenir à la raison et le poussent à des déclarations conciliantes. Le Président Abdullah Gül avait trouvé les mots justes pour réconforter les jeunes et apaiser l’opinion ; le Vice-premier ministre Bülent Arinç avait présenté des excuses publiques. Le Premier ministre, quant à lui, mobilise son électorat comme pour créer un fossé entre ses partisans et ses opposants, les premiers habitués à la confrontation, les deuxièmes, le jeunes de Gezi, novices dans leur aventure politique dans leur grande majorité.

Les forces de l’ordre continuent leurs interventions en couvrant le ciel d’Istanbul de fumée de gaz lacrymogènes. Les manifestants, eux, courent dans la ville avec des masques préparés pour l’occasion, décidés à revenir à Taksim dès que les forces de l’ordre auraient quitté ces lieux devenus champ de bataille. La résistance des deux camps se traduit par la détermination des manifestants et celle d’un Premier ministre qui s’accroche au fil du pouvoir en utilisant la violence dont lui seul a la légitimité.

Ces réactions remettent en cause tout le chemin vers la démocratie que la Turquie avait parcouru ces dernières années grâce à ses dynamiques internes et externes, notamment dans ses efforts d’adhésion à l’Union européenne. Pour la Turquie, l’Europe, d’abord un levier du développement économique, sert aujourd’hui de levier à la vie politique, économique et sociale, voire culturelle, du pays. Relations sociales, valeurs nationales, culture politique évoluent sous le regard normatif de l’Union européenne et de ses institutions. Une société civile s’affirme grâce aux associations en effervescence, actives dans tous les domaines, et pèse de plus en plus sur la vie politique. Les critères imposés par le traité de Copenhague – tout particulièrement en matière de droits de l’Homme, de droits des minorités, de liberté d’expression, de liberté religieuse – trouvent un écho à la fois dans la société civile et dans la classe politique. Tous ensemble, ils donnaient l’impression de conduire la Turquie vers le chemin de la démocratisation et de l’européanisation. Face à cette épreuve, la Turquie ferait-elle marche arrière avec des arrestations et l’usage de la violence tous azimuts ?

Le Premier ministre qui avait le plus rapproché la Turquie de l’adhésion s’oppose aux déclarations normatives des institutions européennes. La désobéissance civile conduit Recep Tayyip Erdogan à la désobéissance aux valeurs européennes. Il reproche aux médias européens et américains de donner une image de la Turquie qui, d’après lui, ne correspond pas à la réalité. Tout serait « une mise en scène » de leur part pour « déstabiliser » la Turquie. Il se retourne vers son électorat et lui donne rendez-vous aux urnes, avec des discours qui cherchent à diviser la nation entre ses partisans et ses opposants, il s’approprie le monopole du patriotisme et de l’islam. Il semble sûr des résultats qui glorifieraient encore une fois son parti, l’AKP, et feraient peut-être de lui le premier président de la République turc élu au suffrage universel. Cela serait, pour Erdogan, qui déjà a annoncé sa candidature, le seul moyen pour rester au pouvoir. Mais avant les présidentielles, les élections municipales : l’AKP réussira-t-elle à garder Istanbul, la méga-ville, qu’Erdogan lui-même avait dirigée de 1994 à 1998 et où lui ont succédé des maires de la même sensibilité politique. La conquête des villes n’avait-elle pas été la voie pour la conquête du pouvoir national pour le parti islamiste ?

Les réactions aux mobilisations spontanées ont révélé les divisions, les convergences et les fractions au sein même de la majorité, où toute déclaration, toute initiative politique et toute action renvoient précisément aux élections de 2014 : les municipales en mars et les présidentielles en août qui, fait inédit dans l’histoire de la République, se dérouleront au suffrage universel. La démocratie électorale, qui a porté l’AKP au pouvoir trois fois de suite, ne trouve pas sur son chemin d’autres partis politiques en situation d’opposition crédible. Le vrai enjeu semble ainsi être la reconfiguration de la classe politique prise dans une dynamique interne de partage de pouvoir qui définirait de nouvelles oppositions, non pas idéologiques mais de gouvernance.

juin 19, 2013

La ville qui dure : de la ville industrielle à la ville désindustrielle.

Dans le cadre du projet de recherche ALARIC – Du passé ne faisons pas table rase : à la recherche de l’incrémentation du changement, le labex « Intelligences des mondes urbains » offre une allocation de thèse pour 3 ans à compter de l’automne 2013.
Le détail de l’appel à candidature et les informations concernant la composition du dossier de candidature sont disponibles dans le document ci-après.

Thèse ALARIC_IMU

juin 19, 2013

Colloque Campagnes, Nantes 2-6 juin 2014, Appel à communication

Les appels à communication (versions française, allemande, anglaise et espagnole) pour le colloque international* « Les campagnes : espaces d’innovation dans un monde urbain »* organisé du 2 au 6 juin 2014 à Nantes par l’UMR CNRS 6590 « Espaces et sociétés » (ESO) et la Commission de géographie rurale du CNFG, en partenariat avec le « Grupo de geografía rural » (AGE, Espagne), le « Rural geography research group » (RGS / IBG, Royaume-Uni) et les Arbeitskreise « Ländlicher Raum » und « Dorfentwicklung » de la DGfG (Allemagne).
Sont disponibles en suivant le lien suivant :http://eso.cnrs.fr/spip.php?article800 Le délai pour l’envoi des résumés est fixé au 1er octobre 2014

juin 19, 2013

Séminaire sur « Des poissons et des hommes : la réforme de la Politique commune des pêches (PCP) » (25 juin, Paris)

Séminaire Développement durable et économie de l’environnement

Avec environ six millions de tonnes de captures annuelles, la flotte européenne est la quatrième puissance mondiale du secteur de la pêche. Malgré une baisse régulière de ses prises depuis le début des années 2000,  l’équilibre entre l’exploitation des ressources halieutiques et le maintien des stocks dans un état de conservation durable est encore loin d’avoir été trouvé. C’est tout l’enjeu de la réforme de la Politique commune des pêches (PCP), aujourd’hui en cours de finalisation.

Stéphan Beaucher (Océan 2012)*, Alain Cadec (Parlement européen)**
et Julien Rochette (Iddri)***

Des poissons et des hommes :
la réforme de la Politique commune des pêches (PCP)

Mardi 25 juin 2013, de 12h30 à 14h30

À Reid Hall – 4, rue de Chevreuse – 75006 Paris

(M° Vavin)

En juin 2011, constatant l’échec de la dernière PCP initiée en 2002 à mettre fin à la surexploitation des stocks et à assurer un avenir au secteur de la pêche, la Commission européenne a présenté un ensemble de propositions visant notamment à restaurer la viabilité des stocks halieutiques, à mettre fin à la dépendance du secteur de la pêche à l’égard des subventions, et à encourager une gestion durable des océans. Après de longs mois de négociations (impliquant pour la première fois le Parlement européen, via le processus de co-décision), un accord politique sur la nouvelle réforme a été trouvé le 30 mai 2013, sous la houlette de la présidence irlandaise du Conseil européen. Les prochains mois verront la finalisation et l’adoption formelle de la nouvelle PCP, avant son entrée en vigueur qui se fera de manière progressive à partir du 1er janvier 2014. Au programme de la réforme : l’élimination progressive des rejets, la régionalisation du processus de décision, l’encadrement de la capacité de la flotte européenne ou encore l’atteinte du rendement maximum durable. La nouvelle PCP sera-t-elle en mesure de placer la pêche européenne sur la voie d’un développement durable ? C’est la question qui sera au cœur de ce séminaire.

Inscription en ligne sur le site de l’Iddri

* Ancien journaliste, consultant indépendant en matière de gestion et de politique des pêches, Stéphan Beaucher est conseiller politique sur la Politique commune des pêches (PCP) pour Ocean 2012 (une coalition européenne d’ONG qui œuvre pour la réforme de la PCP). Il a été responsable de la campagne « Océans » de Greenpeace France, et il est l’auteur de l’ouvrage Plus un poisson d’ici 30 ans ? Surpêche et désertification des océans (Éditions Les Petits Matins, 2011).

** Conseiller général du canton de Saint-Brieuc Nord, Alain Cadec est député au Parlement européen depuis 2009 sous la bannière du Parti populaire européen et vice-président de la commission de la pêche. Il est également vice-président du Syndicat départemental d’alimentation en eau potable des Côtes-d’Armor (depuis 2001), vice-président du Pays de Saint-Brieuc, Président de la Commission locale de l’eau du Pays de Saint-Brieuc (depuis 2006) et Président du Comité Algues Vertes de la baie de Saint-Brieuc (depuis 2009).

*** Juriste spécialisé dans les questions marines et côtières, Julien Rochette est chercheur « Océans et zones côtières » à l’Iddri. Ses travaux les plus récents portent sur la gouvernance de la biodiversité en haute mer, la mise en œuvre de la gestion intégrée des zones côtières en Méditerranée et dans l’océan Indien occidental, et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières offshore. Docteur en droit public, membre de la commission Mer et Littoral du Comité français de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) et du conseil scientifique du programme Liteau (ministère chargé de l’Écologie), Julien Rochette est également enseignant régulier dans plusieurs universités françaises (Nantes, La Rochelle, Paris V).
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