Actualités de "novembre, 2013"
nov 29, 2013

Soutenance de thèse en sociologie : « Migrations clandestines d’Amérique centrale vers les États-Unis » (19 dec, Paris)

Argan Aragon a le plaisir de vous convier à la soutenance de sa thèse de doctorat en sociologie intitulée :

« Migrations clandestines d’Amérique centrale vers les États-Unis.
Actions en réseau et mobilité dans l’adversité en une ère de flux et de frontières »,

Le jeudi 19 décembre 2013, à 14 heures 30, à la Maison de la Recherche, 4 rue des Irlandais, Paris 5e, Salle Claude Simon,

Devant un jury composé de :
M. Manuel Ángel Castillo, Professeur au Colegio de México (Rapporteur)
Mme María-Eugenia Cosío-Zavala, Professeur émérite aux universités Paris Ouest Nanterre La Défense et Sorbonne Nouvelle (Directrice de la thèse)
Mme Françoise Lestage, Professeur à l’université Paris-Diderot
Mme Catherine Wihtol de Wenden, Directrice de recherche au CNRS, Sciences Po-CERI  (Rapporteur)

 

À l’issue de a soutenance, un pot sera proposé.


Résumé de la thèse

Cette thèse s’intéresse aux effets de l’opposition entre les dynamiques migratoires et les dynamiques de contrôle frontalier. L’étude se centre sur le flux de migrants centraméricains à destination des États-Unis. Ce flux transite par un système de frontières formé d’une zone tampon sur l’ensemble du territoire mexicain et d’une frange érigée en rempart high-tech à la frontière sud des États-Unis. Dans cet immense espace, la frontière a créé des marges par où les migrants tentent la contourner en traversant par une économie souterraine structurée autour de l’abus aux migrants clandestins en transit. L’analyse du système migratoire d’un village des hautes terres du Guatemala montre comment le flux persiste malgré la frontière par l’action en réseau de migrants. La comparaison entre une trentaine d’expériences d’hommes et de femmes en mobilité clandestine sur la route de transit révèle que la frontière s’abat sur les acteurs dans des modalités spécifiques selon leur genre et leurs ressources sociales, économiques et de mobilité. Les migrants éprouvent la frontière comme un espace d’adversité auquel ils doivent s’adapter en permanence en l’assumant intégralement afin de pouvoir continuer leur voyage vers le lieu qu’ils imaginent au nord. Ce travail, fondé sur des enquêtes de terrain réalisées entre 2005 et 2012 dans des lieux d’origine, de transit et de destination disséminés dans l’espace migratoire, cherche à illustrer comment un flux migratoire et ses acteurs réagissent à un système frontalier contemporain.


Mots-clés

Flux migratoires ; mobilité clandestine ; migrants centraméricains ; systèmes frontaliers ; Mexique ; États-Unis.

nov 29, 2013

Colloque franco-brésilien « Le sensible et les formes » (6 et 7 dec, Paris)

Colloque franco-brésilien « Le sensible et les formes. Esthétique et philosophie au 18e siècle », les 6 et 7 décembre en Sorbonne

Plus d’information ici:
https://dl.dropboxusercontent.com/u/3913049/Forme-sensib-P1.pdf

nov 29, 2013

Sciences Po-CERI: débat « Nuclear Iran: A Win-Win Deal? » (5 dec, Paris)

Jeudi 5 décembre | 16h00

Introduction: Christian Lequesne, Director, CERI-Sciences Po

Seyyed Kazaem Sajjadpour, Associate Dean, School of International Relations, Tehran; former Ambassador of Iran to the UN, Geneva
Mehrdad Emadi, Senior Research Consultant, Betamatrix, United Kingdom
Amir Paivar, BBC Persian Business and Economics correspondent, London
Rouzbeh Parsi, Senior Lecturer, Lund University; former Senior Analyst, EU Institute for Security Studies, Paris
Bruno Tertrais, Head of Research, Fondation pour les Etudes Stratégiques, Paris

Discussant: François Nicoullaud, former Ambassador of France to Iran
Chair: Fariba Adelkhah, Senior Research Fellow, CERI-Sciences Po

Scientific coordinator: Fariba Adelkhah, CERI-Sciences Po
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences
Entrée libre dans la limite des places disponibles

nov 29, 2013

[actu-scientifique] IRD / Novembre 2013

Le cousin indien d’El Niño : le 2e enfant terrible du climat

Inondations en Afrique de l’Est et en Inde, sécheresse et incendies en Australie… ces catastrophes périodiques sont dues à un second perturbateur du climat moins connu que son cousin El Niño, appelé « dipôle de l’océan Indien ». Une nouvelle étude impliquant un chercheur du laboratoire LOCEAN (IRD, UPMC, CNRS, MNHN) et différents partenaires, publiée à la Une de la revue Nature Geoscience, révèle que ce phénomène découvert récemment affecte le climat dans cette partie du globe. Les chercheurs montrent également qu’il est de plus en plus fréquent depuis 30 ans. Le nombre d’événements météorologiques extrêmes qu’il provoque devrait continuer d’augmenter dans les années à venir du fait du changement climatique. En savoir plus

Contacts : matthieu.lengaigne@ird.fr

Les Vietnamiens manquent de vitamine D et de calcium

Au Vietnam, une grande part des femmes et des enfants souffrent d’insuffisance, voire de carences, en vitamine D et en calcium. Un problème de santé publique dont l’ampleur, insoupçonnée jusque-là, vient d’être révélée par des chercheurs de l’IRD et de l’Institut national de nutrition de Hanoi. A la demande du ministère de la Santé vietnamien, les scientifiques ont mené une étude à l’échelle nationale sur un échantillon représentatif de femmes et d’enfants. Leur enquête montre que ceux-ci ne consommeraient qu’1 % des apports recommandés en vitamine D et un peu plus de 40 % de ceux en calcium. Ces carences ont des conséquences sur le développement osseux du jeune enfant et peuvent provoquer un rachitisme. À l’âge adulte, elles sont impliquées dans des maladies chroniques telles que l’ostéoporose et les maladies cardio-vasculaires. Ces résultats soutiennent l’urgence de mettre en place des stratégies de prévention.

En savoir plus Contacts : jacques.berger@ird.fr ; franck.wieringa@ird.fr

 

Quand des parasites animaux infectent les hommes

Hormis la maladie du sommeil en Afrique et la maladie de Chagas en Amérique latine, les trypanosomoses sont des maladies parasitaires qui affectent, en temps normal, exclusivement les animaux. Mais en 2004, des chercheurs de l’IRD et leurs partenaires ont formellement identifié un premier cas humain en Inde. Suite à la découverte de ce nouveau type d’infection due à des trypanosomes animaux, dite « atypique », l’équipe de recherche a relevé une vingtaine de cas suspects enregistrés depuis le début du XXe siècle dans le monde. Ces travaux, publiés dans la revue Plos Neglected Tropical Diseases, montrent que cette forme de maladie jusque-là méconnue est potentiellement émergente. En savoir plus

Contacts : philippe.truc@ird.fr; marc.desquesnes@cirad.fr

 

Photos sur www.indigo.ird.fr

nov 29, 2013

COLLOQUE, SÉNAT – UBIFRANCE,CARAÏBES ET AMÉRIQUE CENTRALE (12 dec, Paris)

COLLOQUE, SÉNAT – UBIFRANCE
CARAÏBES ET AMÉRIQUE CENTRALE
Des marchés ciblés aux opportunités inexploitées

jeudi 12 décembre 2013
BdC_Colloque Caraibes Amerique Centrale_Senat12122013P (1)
Colloque Caraïbes Amérique Centrale_Entreprises_12122013P

Contact :
Laurence Cordelier (de l’Estoile)

Chargée de mission partenariats
Institut des Amériques
60 boul. du Lycée 92170 Vanves
(Métro : Corentin Celton, 8e étage)
Tél : 06.11.62.55.46
Twitter : @ldelestoile
nov 29, 2013

Sciences Po-CERI: RAPPEL séminaire « Une Chine en mouvement(s) » (4 dec, Paris)

Mercredi 4 décembre | 17h00

Séminaire à l’occasion de la sortie du livre dirigée par Emilie Frenkiel et Jean-Louis Rocca, La Chine en mouvement, PUF, 2013

avec
Emilie Frenkiel, maître de conférences à l’université Paris-Est-Créteil
Jean-Louis Rocca, CERI-Sciences Po
Nolwenn Salmon, doctorante à l’INALCO

La Chine est souvent présentée sous les traits d’un pays certes puissant et prospère, mais aussi plus répressif et conservateur que jamais. Cet ouvrage a pour objectif de remettre en cause les paradigmes qui contribuent à cette vision manichéenne de la société chinoise. A travers quelques phénomènes récents -le développement du journalisme d’investigation, l’essor du monde associatif et de la protestation sociale, l’évolution de la politique de l’enfant unique, le rôle joué par Internet- il donne au contraire l’image d’une société complexe et dynamique, traversée par des contradictions lourdes d’incertitude.

Responsable scientifique : Jean-Louis Rocca, CERI-Sciences Po
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

nov 28, 2013

Sciences Po-CERI: débat « Centrafrique : des politiques d'(in) sécurité régionale ? » (5 dec, Paris)

Jeudi 5 décembre | 10h30

Débat dans le cadre du Groupe de recherche
« Citoyenneté, violence et politique en Afrique »

avec
Roland Marchal, CNRS/CERI-Sciences Po
Modérateurs : Richard Banégas, CERI-Sciences Po et Sandrine Perrot, CERI-Sciences Po

Responsables scientifiques : Richard Banégas, CERI-Sciences Po et Sandrine Perrot, CERI-Sciences Po
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

nov 28, 2013

Appel à com « Journée d’études – L’observation participante »

6e Journée d’étude de l’AJPB*
21 mars 2014 — Sciences Po Bordeaux
*Appel à communications*
*L’observation participante :*
*Défis et opportunités du chercheur acteur de son objet*
/Avec le soutien de Sciences Po Bordeaux, du Centre Émile Durkheim et Les Afriques dans le Monde./

C’est parce que ? /le savoir de l’homme sur l’homme est inséparable du cheminement de l’être individuel qui le découvre/ ?[1] que s’est posée en sciences sociales la question des difficultés liées à la plus ou moins grande proximité que le chercheur entretient avec son objet. Cette question s’est avérée d’autant plus pertinente que l’expérience de terrain est une expérience cognitive qui engage le chercheur à réfléchir sur les dimensions sociale, psychologique, économique, éthique et politique de son immersion.
Les sciences sociales ont ainsi développé une réflexion méthodologique et épistémologique importante sur les difficultés inhérentes à l’observation de groupes perçus comme ? lointains ? et sur l’illusion de proximité ou au contraire d’objectivité que cette perception pouvait engendrer (Althabe, Chéryonnaud, et Le Wita 1989; Geertz 1985; Lévi-Strauss 1983). Plus récemment, suivant peut-être l’exemple de l’anthropologie dans son exploration du ? proche ?, les sciences sociales se sont intéressées de façon grandissante aux conditions d’engagement et de distanciation (Elias 1993) qui s’offraient au chercheur lorsque celui-ci était également acteur de son propre objet.
Si cette question éclaire l’enquête de terrain en général, elle semble d’autant plus pertinente en situation d’observation participante. En effet, l’intérêt de cette méthode dépend de la capacité du chercheur à devenir acteur à part entière du groupe auprès duquel il enquête.
La conciliation peut parfois s’avérer schizophrénique entre l’engagement pratique du chercheur et le souci de rupture épistémologique auquel sa formation méthodologique l’avait préparé[2]. Présentée comme une /? méthode essentielle pour donner accès à ce qui se cache, retracer l’enchaînement des actions et des interactions, ou encore saisir ce qui ne se dit pas ou  »ce qui va sans dire » /? (Chauvin et Jounin 2010, 145), les promesses de l’enquête par observation participante semblent souvent se dérober sous les pieds du chercheur entraîné dans les activités quotidiennes et affectives qu’il entretient avec ses enquêtés. Or, le fait même qu’il s’agisse d’une méthode par immersion représente à la fois toute la richesse et la difficulté de ce mode d’enquête. Cette journée d’étude aura ainsi pour but d’explorer les tensions qui existent entre les opportunités privilégiées de ce mode d’enquête et les défis quotidiens qu’il génère.
Depuis une vingtaine d’années, la littérature en sciences sociales fait mention d’expériences d’observations participantes très variées. Celles-ci peuvent être vécues comme plus ou moins imposées au chercheur (Broqua 2009; Wacquant 1989), être menées cachées (Bizeul 2007) ou à découvert (Pinçon et Pinçon-Charlot 1997), sollicitant différents rapports de négociations avec l’enquêté, pouvant le contraindre à se positionner et/ou à être instrumentalisé (Gallenga 2005).
Cette journée d’étude cherchera à dépasser le ? récit de terrain ? pour proposer un échange épistémologique et méthodologique, basé sur des exemples concrets de la relation qu’ont entretenue les jeunes chercheurs ou chercheurs confirmés avec leurs enquêtes, dans le cadre d’une observation participante. Les communications interrogeront ainsi la relation à l’objet : le lien qui se tisse nécessairement entre l’objet, sa construction, la préparation du terrain, l’observation et la collecte d’information, ainsi que leur analyse scientifique. Trois axes, autour desquels la journée s’articulera, sont ainsi proposés.

Axe 1 : Une méthodologie aux frontières de la science politique
Comme en témoigne la littérature sollicitée, la méthode de recueil de données par l’observation participante a été développée et est particulièrement utilisée en anthropologie ainsi qu’en sociologie. Elle l’est aussi de plus en plus en science politique, discipline qui s’est instituée à l’origine dans une démarche inspirée des sciences juridiques mais aussi autour des questions d’aide à la décision, à l’écart des débats méthodologiques (Favre 1989; Seidelman et Farr 1993). L’introduction de l’observation participante comme mode d’enquête en science politique soulève trois séries de questions :
– Compte tenu des objets, terrains et approches théoriques qu’elle mobilise, la science politique offre-t-elle un regard particulier par rapport à la réflexion sur les modalités de mise en oeuvre de l’observation participante ?
– Quelles évolutions l’introduction d’une telle méthodologie accompagne-t-elle dans une discipline initialement consacrée à une réflexion sur l’État, sa genèse et sa construction ? Quelles directions promeut-elle ? Où résiderait son intérêt ?
– Pour répondre aux problèmes qu’il rencontre pendant l’enquête, le chercheur en science politique est souvent amené à chercher ses informations dans la littérature produite dans d’autres disciplines, que ce soit la sociologie, l’anthropologie ou la psychologie. Quelles sont les implications et conséquences de ces emprunts méthodologiques interdisciplinaires ?

Axe 2 : Observer et participer tout en étant ? financé par son terrain ?
Le fait d’être financé par un des acteurs principaux de son objet (recherche dans le cadre d’une thèse CIFRE par exemple) est de plus en plus fréquent et pose un certain nombre de questions sur le plan méthodologique. Si cette situation offre au chercheur immergé un point d’observation privilégié lui permettant d’avoir une connaissance fine de son terrain, de ses enjeux, de ses acteurs, de ses modes de fonctionnement, elle présente également des contraintes. Elle interroge la posture de ? salarié — chercheur ? qui doit participer aux activités de l’organisation en tant qu’acteur missionné sur des fonctions spécifiques, soumis à des exigences professionnelles, à une hiérarchie, en interaction avec des collègues, et dont les missions peuvent être étroitement liées à son objet de recherche. Ces injonctions paradoxales d’observation et de participation qui entraînent une gymnastique de positionnement et de présentation de soi (chercheur, acteur) ne sont pas neutres et amènent à un travail d’objectivation complexe sur le plan scientifique :
– Comment se positionner en tant que chercheur salarié auprès de sa hiérarchie et de ses collègues notamment quand ceux-ci constituent une partie de son objet de recherche ? Que dire ou ne pas dire de sa recherche ? Comment gérer la distanciation et prendre en compte cette posture dans la conduite de la recherche, notamment dans la récolte et l’interprétation des données ?
– Comment gérer méthodologiquement l’imbrication de son objet de recherche et de ses missions professionnelles ? Comment concilier exigences et contraintes scientifiques et professionnelles ? Comment articuler les sollicitations à court terme des employeurs et le temps long que nécessite la recherche ?
Les propositions pourront également traiter des situations de recherche avec contrat sans rémunération (telles que les stages) ou avec un contrat ? implicite ? (telles que le volontariat en association), dès lors que les cas soulèveront des questionnements équivalents.

Axe 3 : Restitution et réflexivité
L’observation participante implique le chercheur dans une expérience inédite : il s’agit pour lui, soit de devenir chercheur dans un contexte qui lui est familier, soit d’apprendre à être acteur d’un milieu qu’il découvre. Le succès de l’enquête dépend ainsi de sa capacité à apprécier, dans le groupe qu’il étudie et auquel il participe, l’éventail des choix qui s’offrent à lui, de sa propension à innover par rapport à ses propres pratiques et à bricoler des compromis entre des compétences et des dispositions qu’il a acquises au cours de sa socialisation académique aussi bien que non académique.
Au final, ? réussir ? une observation participante se résume-t-il simplement à faire preuve de beaucoup de réflexivité (Bourdieu 1992, 207-223) ? Si celle-ci peut être abordée sous de multiples aspects, nous invitons les communications à se pencher plus particulièrement sur la question des modalités et des temporalités de restitution des données (Flamant 2005; Rossi et al. 2008; Zonabend 1994).
– La restitution partielle d’analyses au cours du terrain auprès des enquêtés peut permettre au chercheur d’expérimenter ses résultats sur son objet en analysant les réactions des enquêtés. Elle met aussi en scène les questions de performativité et de normativité lorsque la frontière se fait fine entre conversations professionnelles et désir de transformer son objet.
– La restitution finale adressée au monde académique ou à celui dans lequel on a été immergé ; que dit-on ou ne dit-on pas ? Il s’agit d’une question d’éthique qui confronte l’attachement parfois contradictoire entre les valeurs liées aux relations avec le milieu scientifique et avec celui de l’immersion. Les ressentis sont multiples : sentiment de trahison, de responsabilité professionnelle, intérêt de ne pas fermer des portes pour des terrains ultérieurs, de mettre à mal sa réputation académique (Duval 2002) ou encore de se froisser avec son milieu d’origine (Bizeul 2012). Jusqu’à quel point faire mention du chemin personnel effectué dans la restitution ? S’agit-il d’écrire un ouvrage annexe pour en témoigner(Caratini 2004; Pinçon et Pinçon-Charlot 1997) ou faut-il au contraire l’intégrer (Anderson 1981; Bizeul 1999; Bourgois 1996; Favret-Saada 1981) ? Quels sont les modes de restitution aujourd’hui pratiqués et quelles peuvent en être les implications sur le terrain et les conséquences pour l’objet de la recherche ?

Modalités de soumission
Cet appel à communications s’adresse en priorité aux jeunes chercheur.e.s : doctorant.e.s, jeunes docteur.e.s et postdoctorant.e.s, mais il peut également concerner des chercheur.e.s en poste. Les communications attendues peuvent répondre à un ou plusieurs des axes proposés, mais également reprendre des problématiques transversales à ces axes. *Les propositions de contribution (2 pages au maximum) doivent être adressées aux organisateurs (**contact.ajpb@gmail.com* <mailto:Contact.ajpb@gmail.com>*) au plus tard le _2 décembre 2013_*.
Les communications, d’une longueur maximale de 60 000 signes (bibliographie comprise), devront parvenir au comité le 2014 au plus tard, afin de permettre aux discutant.e.s et autres participant.e.s de travailler sur les textes.
Mentions obligatoires : Nom, prénom, établissement, laboratoire, fonction, email.

Calendrier
_2 décembre 2013_ : date limite d’envoi des propositions
_20 décembre 2013_ : retour des évaluateurs
_17 février 2014_ : rendu des versions finales des papiers des auteurs sélectionnés
_21 Mars 2014_ : journée d’étude

Comité d’organisation
Audrey Alejandro, Clément Arambourou, Fatimata Sempala Balima, Sébastien Chailleux, Élodie Escusa, Armelle Gaulier, Amandine Montagut, Cindy Morillas, Clélie Nallet, Nadia Okbani, Nicolas Rocle, Céline Ségalini, Damien Simonneau, Anaïs Theviot, Damien Vallot, (doctorant.e.s, Les Afriques dans le Monde – UMR 5115 / Centre Émile Durkheim – UMR 5116, Université de Bordeaux).

Bibliographie
Althabe, Gérard, Jacques Chéryonnaud, et Béatrix Le Wita. 1989. ? L’autre en question ?. In /L’autre et le semblable : regards sur l’ethnologie des sociétés contemporaines/, éd. Maurice Agulhon et Martine Segalen. Paris, 53-59.
Anderson, Elijah. 1981. /A place on the corner/. Chicago: University of Chicago Press.
Bizeul, Daniel. 1999. ? Faire avec les déconvenus. Une enquête en milieu nomade ?. /Sociétés contemporaines/ 33(1): 111-137.
———. 2007. ? Des loyautés incompatibles ?. /SociologieS/. http://sociologies.revues.org/226 (7 septembre 2011).
———. 2012. /Avec ceux du FN/. Paris: La Découverte.
Bourdieu, Pierre. 1992. /Réponses: pour une anthropologie réflexive/. Paris: Seuil.
Bourgois, Philippe. 1996. /In search of respect: selling crack in El Barrio/. Cambridge: Cambridge University Press.
Broqua, Christophe. 2009. ? L’ethnographie comme engagement : enquêter en terrain militant ?. /Genèses/ n° 75(2): 109-124.
Caratini, Sophie. 2004. /Les non-dits de l’anthropologie/. Paris: Presses universitaires de France.
Chauvin, Sébastien, et Nicolas Jounin. 2010. ? L’observation directe ?. In /L’enquête sociologique/, Paris: PUF, 143-165.
Duval, Maurice. 2002. /Un ethnologue au Mandarom : enquête à l’intérieur d’une ? secte ?/. Paris: Presses Universitaires de France.
Elias, Norbert. 1993. /Engagement et distanciation/. Fayard. Paris.
Favre, Pierre. 1989. /Naissances de la science politique en France (1870-1914)/. Paris: Fayard.
Favret-Saada, Jeanne. 1981. /Corps pour corps : enquête sur la sorcellerie dans le bocage/. Paris: Gallimard.
Flamant, Nicolas. 2005. ? Observer, analyser, restituer ?. /Terrain/ (44). http://terrain.revues.org/2505 (18 août 2013).
Gallenga, Ghislaine. 2005. ? Une ethnologue dans la grève ?. /Ethnologie française/ Vol. 35(4): 723-732.
Geertz, Clifford. 1985. ? The Uses of Diversity ?. Présenté à The University of Michigan. http://hypergeertz.jku.at/GeertzTexts/Uses_Diversity.htm (16 octobre 2013).
Lévi-Strauss, Claude. 1983. /Le regard éloigné/. Paris: Plon.
Pinçon, Michel, et Monique Pinçon-Charlot. 1997. /Voyage en grande bourgeoisie: journal d’enquête/. Paris: Presses universitaires de France.
Rossi, Ilario, François Kaech, Rose-Anna Foley, et Yannis Papadaniel. 2008. ? L’éthique à l’épreuve d’une anthropologie en milieu palliatif : de l’insertion à la restitution ?. /ethnographiques.org <http://ethnographiques.org/>/ (en ligne). http://www.ethnographiques.org/IMG/pdf/ArRossi_et_al.pdf (18 août 2013).
Seidelman, Raymond, et James Farr. 1993. /Discipline and history: political science in the United States/. Ann Arbor, Michigan: University of Michigan Press.
Wacquant, Loïc J. D. 1989. ? Corps et âme. Notes ethnographiques d’un apprenti-boxeur ?. /Actes de la recherche en sciences sociales/ 80: 33-67.
Zonabend, Françoise. 1994. ? De l’objet et de sa restitution en anthropologie ?. /Gradhiva/ (16): 3-14.

nov 28, 2013

Appel, Journée d’études André Nicolaï (22/23 mai 2014, le Havre)

Journées d’études sur l’actualité des écrits du Professeur André NICOLAÏ-KIEL
Le Havre 22-23 Mai 2014

En janvier 2011 est décédé André Nicolaï, professeur de sciences économiques aux universités de Lille puis de Paris X-Nanterre. André Nicolaï a crée le CAESAR à Nanterre et participé à la direction scientifique à l’ORSTOM. Il a produit en 1960 un ouvrage réputé « Comportements économiques et structures sociales ». Il a publié de nombreux articles sur l’inflation, la désépargne, sur le thème de la rationalité économique, en économie du développement et dans le domaine de l’épistémologie des sciences économiques…

Le grand projet d’André Nicolaï a été d’élaborer une anthropologie économique. Le mot d’anthropologie est pris dans le sens d’une science sociale totale avec pour objectif d’étudier la société sous tous ses aspects. Il en résulte un corpus pluridisciplinaire poussant l’économiste à emprunter des idées et des concepts aux autres sciences sociales : la sociologie, la démographie, la psychologie, la psychanalyse…. L’anthropologie économique résout ainsi à sa manière un certain nombre de conflits de méthode, constitutifs des sciences sociales : holisme/ individualisme, équilibre statique / conjonctures, évolution historique/récurrence ethno-centrique… L’anthropologie économique aborde le monde dans toute sa complexité André Nicolaï s’interroge souvent sur des objets peu abordés par les économistes, tel le pouvoir, le ludique ou encore le genre.

Dans la préface de la réédition de « Comportements économiques et structures sociales » (1999), André Nicolaï dit avoir prêché dans le désert. Ces journées ont pour objectif de concourir à une résurgence de sa libre et scientifique recherche. Nous avons pour projet la publication d’un ouvrage constitué de textes construits autours de la pensée d’André Nicolaï. Les textes ainsi élaborés seront discutés dans le cadre de deux journées d’étude organisées par le laboratoire EDEHN (Equipe doctorale d’économie de Haute Normandie). Elles auront lieu le 22 et 23 mai 2014.

Les propositions d’intervention doivent nous parvenir au plus tard le 06 janvier 2014 sous la forme d’un titre et d’un résumé d’intervention. Le texte dans sa version définitive devra être rendu pour la semaine du 5 mai 2014.

nov 28, 2013

CFP: « Brit XIV sessions tourisme/ frontière »

Sessions spéciales sur les thématiques « tourisme/frontière » ; « voyage/frontière « .

Elles se tiendront lors du colloque BRIT XIV La Frontière : une source d’innovation / The Border : a source of innovation
du 4 au 7 nov. 2014
Les sessions sont en pièces jointes. http://www.brit2014.org
La date limite d’envoi des propositions est le 15 mars 2014 Contact : mailto:contact@brit2014.org

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