Actualités de "juillet, 2014"
juil 8, 2014

Poste de doctorant/e – Urbanité – EPFL – Chôros

Le laboratoire Chôros de l’École polytechnique fédérale de Lausanne propose un poste de doctorant/e

Le thème de recherche du doctorat portera sur la mesure qualitative et quantitative de l’urbanité. Il s’agira de participer à un projet de recherche du laboratoire portant sur la construction d’instruments de mesure robustes des espaces urbains. Une bonne maîtrise des bases conceptuelles des sciences sociales de l’espace est attendue. Le lien permanent entre l’analyse des données statistiques disponibles et une problématique théorique innovante de l’urbanité constituera une des dimensions essentielles du projet.

La composante cartographique sera très significative dans ce projet et dans les autres aspects du travail du/de la doctorant/e au sein du laboratoire. Le/la doctorant/e devra démontrer une connaissance opérationnelle des outils élémentaires de la cartographie (SIG, Illustrator).

Il sera attendu du/de la doctorant/e qu’il/elle soit pleinement intégré/e dans l’équipe et dans la démarche du laboratoire Chôros, qui développe des projets théoriques portant notamment sur l’habiter, l’urbanité, la mondialisation, la géographie du politique, l’espace numérique, la psychogéographie et les langages de visualisation spatiale.

Connaissance, au moins élémentaire, du français souhaitée.

Envoi d’un dossier électronique comprenant :
— une lettre de motivation
— un curriculum vitae
— une copie des titres universitaires
— une version électronique du mémoire de master
— d’éventuelles publications

Démarrage : poste disponible au 1er octobre 2014.
Salaire brut annuel : CHF 55 000 environ (45 000 euros env).
Candidatures à adresser avant le 1er juillet 2014 à : 
choros@epfl.ch, à l’attention de Mme Luana Huguenin.

juil 8, 2014

Colloque international 28-29 octobre 2014 – Ouagadougou / Arts et territoires. Les espaces de la création contemporaine africaine en question

Arts et territoires.Les espaces de la création contemporaine africaine en question

Colloque international

28-29 octobre 2014 – Ouagadougou

 

Appel à communication

Argumentaire :

La période qui a suivi les Indépendances a été marquée par un mouvement de réappropriation et de réhabilitation des cultures africaines qui a conduit à la constitution d’ensembles nationaux dans tous les domaines artistiques dont la danse, la musique et le théâtre pour les arts de la scène. Aussi le Ballet National du Mali, de Guinée, le Théâtre National Zaïrois, le Théâtre National de Dakar, l’Ensemble National du Togo, du Cameroun entre autres, créés au tournant des années 1960, ont-ils été érigés en ambassadeurs chargés de diffuser ces cultures à travers le monde. Les politiques culturelles étatiques ont aussi encouragé la création par la mise en œuvre de grands événements comme la Biennale artistique et culturelle au Mali, ou la Semaine nationale de la culture au Burkina Faso

Depuis le début des années 1990, la création artistique contemporaine sous toutes ses formes connaît un essor notable. Si certains États sont parvenus à maintenir leurs efforts en direction des arts, les politiques d’ajustements structurels imposées dans les années 1980 par les organismes financiers internationaux ont concouru, dans ce domaine comme dans d’autres, à l’affaiblissement de la participation des pouvoirs publics. Le renouvellement de la création artistique a, dans ces conditions, largement reposé sur le volontarisme des acteurs privés et la généralisation des politiques de coopération culturelle en direction des pays du Sud. Cette nouvelle configuration – dont les États africains ne sont du reste pas systématiquement exclus – a correspondu à une diversification des expressions artistiques et une multiplication des outils consacrés à la création, production et diffusion : centres de formation, ateliers ou encore festivals.

À cet égard, le Burkina Faso est un pays particulièrement exemplaire. Les arts contemporains y connaissent à la fois un essor local et une diffusion internationale manifestes. Aux événements phares qui structurent le paysage artistique burkinabè depuis les Indépendances (comme le « Fespaco – Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou »), se sont progressivement ajoutées des manifestations d’envergure dans chaque domaine disciplinaire : en danse (festival « Dialogues de corps », « Festival international de danse de Ouaga – FIDO »), en musique (« Jazz à Ouaga », « Rock à Ouaga »), en arts plastiques (« Carrefour des arts plastiques »), en théâtre (« Festival International de Théâtre pour le Développement – FITD ») ; et pluridisciplinaires : dans le domaine des arts vivants (« Festival International de Théâtre et de la Marionnette – FITMO », élargi au « Festival des Arts du Burkina »), des cultures urbaines (« Waga hip-hop ») ou des arts de la rue (« Rendez-vous chez nous »). Ces rencontres artistiques, qui s’implantent principalement dans la capitale, ont souvent été entreprises par des opérateurs locaux, mais suscitent néanmoins de plus en plus l’intérêt des pouvoirs publics.

Nées en 2002, les Récréâtrales, projet de la compagnie Falinga dirigée par Étienne Minoungou, sont de ces initiatives. Avec Le Cartel, fédération de cinq compagnies burkinabè créée quatre ans plus tard, Étienne Minoungou et Ildevert Meda (Compagnie Théâtr’évasion) ont souhaité ouvrir le champ des possibles en matière de pratiques théâtrales  en implantant les Récréâtrales dans le quartier Bougsemtenga. Aux prémices, un constat est dressé. Les festivals voués à mettre en exergue les expressions théâtrales n’ayant cessé de se multiplier au cours des dernières décennies sans que les difficultés liées aux conditions de création ne s’estompent en amont (absence d’institutions qualifiantes et professionnalisantes, rareté et indigence des subventions étatiques, insuffisance des lieux de représentation, isolement des créateurs), les Récréâtrales ont d’emblée été bien plus qu’un événement ponctuel. Ces biennales s’organisent de février à novembre autour de trois sessions : la Quarantaine dédiée à la formation-recherche, les Résidences de création dévolues à la production et la Plateforme-festival consacrée à la diffusion. Espaces de réflexion, ces résidences offrent aux artistes venus de tout le continent la possibilité d’aborder le geste artistique selon un processus de maturation polymorphe détaché d’une logique de création solitaire, séquentielle et linéaire par la prévalence donnée au collectif et à la scène.

Ce désir d’agir sur le temps et les modalités de la création a eu pour corollaire la recherche d’une adéquation toujours plus grande avec le territoire. De l’observation que les salles de théâtre ne restent accessibles qu’à une mince frange de la population urbaine et de la conviction que les créations africaines contemporaines ne sont pas condamnées à l’exportation pour acquérir une visibilité, l’évidence s’est imposée qu’il faut questionner les circuits existants et ramener l’art là où se déploie la vie. Bougsemtenga est un quartier qui atteste d’un ancrage patient mais prometteur de l’art dans des lieux décloisonnés et non-conventionnels. Habitat privé et espace public s’y conjuguent dans une concertation renouvelée avec les riverains qui ouvrent leurs cours familiales aux artistes. Ainsi, s’invente une alternative à partir du local qui donne du jeu face aux règles d’un marché de l’art mondialisé mais de surcroît révèle le potentiel de développement économique que représente l’état d’effervescence culturelle presque permanent d’une ville comme Ouagadougou.

Si les Récréâtrales sont devenues une pépinière incontournable en matière de renouvellement des pratiques artistiques, elles sont aussi emblématiques d’une dynamique d’invention d’espaces-temps inédits de la création contemporaine africaine : de nouveaux imaginaires et de nouveaux espaces de relations sociales se tissent dans la ville, qui reconfigurent localement les rapports de pouvoir, les urbanités et les modalités de création artistique. La Plateforme-festival de la 8ème édition des Récréâtrales (25 octobre – 2 novembre 2014) nous a donc semblé le cadre idéal pour mener une réflexion sur les dynamiques qui lient mutations du champ artistique et reconfigurations des espaces urbains sur le continent africain, à différentes échelles, de celle des individus à celle de la mondialisation, en passant par celle des agglomérations. Il s’agira ainsi de questionner la capacité de la création artistique à co-produire la ville, celle des urbanistes, des économistes et des aménageurs, autant que celle des artistes et des habitants ; et réciproquement, d’interroger la place, tant symbolique que pratique, qu’occupe la ville dans la production artistique africaine.

Dans la lignée de la Coalition des Artistes et des Intellectuels du Burkina Faso qui s’est fixée pour tâche la fabrication d’outils concrets et l’analyse des politiques culturelles menées au plan national afin de constituer une force de proposition pour infléchir ou dynamiser ces dernières, le colloque « Arts et territoires : les espaces de la création contemporaine africaine en question » entend mener une réflexion sur ces questions en réunissant des chercheurs des sciences humaines et sociales de différents continents au cours d’un colloque qui se déroulera en deux temps : à l’Institut français de Ouagadougou le 28 octobre et dans le quartier de Bougsemtenga le 29 octobre 2014. La première journée sera consacrée à la présentation de communications scientifiques. Cette réflexion sera prolongée le lendemain par des ateliers thématiques qui se situeront quant à eux à l’interface des recherches scientifiques, des préoccupations des opérateurs culturels et artistiques, des pratiques culturelles des populations et des dynamiques de l’action publique locale, nationale et internationale.

Axes thématiques :

Les  propositions de communication pourront s’inscrire dans l’un des axes suivants (d’autres axes peuvent néanmoins être proposés s’ils s’inscrivent dans le thème général du colloque) :

 

1. Espaces urbains, espaces de vie et création artistique

– Comment la ville travaille-t-elle la création artistique et comment la création artistique modèle-t-elle un territoire donné ?

– Dans quelle mesure les dynamiques artistiques rejoignent-elles les enjeux de développement urbain ? Quels sont les espaces urbains de créativité qui se déploient ? Comment les populations locales se les approprient-elles ?

 

2. Villes, arts et mondialisation

– Artistes et territoires, entre assignation et revendication : quelle place pour les artistes africains dans le paysage artistique mondialisé ? Quels enjeux de mobilité internationale façonnent les pratiques artistiques africaines ?

– Territoires et appropriation : comment des territoires considérés comme marginaux peuvent-ils participer de phénomènes de contournement et de détournement ? Quelle nouvelle communauté l’artiste esquisse-t-il dans et par son geste créateur ?

 

3. Agglomérations urbaines et économie politique de la culture

– Dans quelle mesure ces nouveaux territoires de la création génèrent-ils une économie spécifique ?

– Comment les politiques d’aménagement du territoire prennent-elles en compte la culture dans leurs priorités ? Par quels vecteurs les liens entre culture et croissance économique sont-ils considérés ? Quels enjeux de pouvoir et d’appropriation par les politiques culturelles et urbaines face aux dynamiques de ces nouveaux espaces ?

Soumission de la candidature et délais :

Ce colloque s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire. L’appel à communication s’adresse aussi bien à des chercheurs qu’à des doctorants relevant de l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales, de l’histoire de l’art, etc.

Les propositions de communications sont attendues avant le mardi 30 juin 2014 à l’adresse email suivante : arts.territoires.bf@gmail.com

Les propositions de communication ne doivent pas excéder les 2000 signes et devront être accompagnées d’une courte présentation de l’auteur.

Les candidatures retenues seront annoncées au plus tard le 15 juillet 2014.

 

Comité scientifique :

– Marta Amico (Labex CAP, Musée du Quai Branly/Centre George Simmel)

– Amandine Chapuis (EIREST, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UPEC)

– Philippe Chaudoir (TRIANGLE, Université Lumière Lyon 2/Institut d’Urbanisme de Lyon)

– Altaïr Despres (Labex CAP, Musée du Quai Branly/IIAC)

– Seydou Ouedraogo (Université Ouaga 2, Institut FREE Afrik)

– Julie Peghini (CEMTI, Université Paris 8)

– Mahamadé Savadogo (Université de Ouagadougou, Coalition des Artistes et des Intellectuels du Burkina Faso)

– Amélie Thérésine (IRET, Université Paris 3)

– Patrice Yengo (IMAF, EHESS)

juil 8, 2014

Revue Anthropologie & développement

Le n°37-38-39 *d’Anthropologie & développement *est en cours d’expédition.
Valorisant une partie des communications au colloque APAD 2013, le n°40-41
sortira après l’été.

Le premier numéro de 2015 sera un numéro « varia ».

Cette revue est la vôtre : envoyez-nous vos projets d’articles et vos notes de lecture ! (revue.apad@gmail.com).

juil 8, 2014

Avis de parution : [IRD.Editions] – Nouveauté – juin 2014

Le rôle et l’image des femmes en milieu rural dans les pays du Sud oscillent aujourd’hui entre les figures d’« actrices » engagées dans la recherche de solutions face aux crises environnementales, de « prédatrices » de la nature et de « victimes » de la dégradation de l’environnement.
Or, peu de travaux interrogent les liens entre logiques et normes de genre et changements environnementaux, que ce soit dans le monde académique, politique ou militant. Pourtant, les pratiques des hommes et femmes comme leurs savoirs associés dans la préservation et la conservation des ressources naturelles diffèrent. Les ressources économiques, les pouvoirs politiques et les valorisations sociales sont distribués de manière inégale, avec des modalités et une intensité variables selon les sociétés et les milieux.

En mettant en avant des recherches originales d’auteur-e-s du Sud et du Nord, cet ouvrage contribue à nourrir le débat sur le rapport des hommes et des femmes à l’environnement dans les sociétés rurales au Sud. Il met en lumière les évolutions en cours sur des enjeux de développement majeurs : agrobiodiversité, alimentation, accès aux organisations collectives, adaptation aux changements environnementaux.

Il s’adresse particulièrement aux chercheur-e-s, étudiant-e-s, militant-e-s et représentant-e-s des pouvoirs publics au Nord et au Sud.

Hélène Guétat-Bernard est sociologue et géographe. Ses recherches portent sur le genre, le développement rural et agricole et les liens à l’environnement en Afrique centrale et Afrique de l’Ouest, au Brésil, au Mexique et en France.

Magalie Saussey est socio-anthropologue. Ses recherches portent sur les logiques de genre dans les organisations collectives en Afrique de l’Ouest et en France

Sommaire joint en pdf
Sommaire Genre et savoirs

juil 8, 2014

Colloque « Locating Guyane »

Un colloque, intitulé « Situer la Guyane », aura lieu le 10 au 11 juillet
à l’Université de Londres Institut à Paris.

INSCRIPTION OUVERTE
Situer la Guyane: Colloque international multidisciplinaire

University of London Institute in Paris, 10-11 juillet 2014

Département d’outre-mer situé en Amazonie et «région
ultrapériphérique» de l’UE, la Guyane française relie l’Amérique du
sud aux Caraïbes et à l’Europe.  Cette conférence vise à
l’exploration de la situation conceptuelle de la Guyane en tant qu’espace
relationnel, caractérisé par une dynamique d’interaction et de conflit
entre sa situation régionale et globale. La Guyane possède-t-elle sa propre
identité ou existe-t-elle uniquement en tant que région frontalière
définie par sa relation à l‘«ailleurs»? A la France et son histoire
coloniale, par exemple, ou aux diasporas africaines et autres, ou encore à
son identité en tant qu’«à la marge» de l’Europe?

Avec:
Richard Price
Sally Price
Bill Marshall

Le colloque aura lieu à l’Université de Londres Institut à Paris (ULIP)
9-11 rue de Constantine, 75007 Paris

Inscriptions et renseignements:
http://locatingguyane.wordpress.com
locatingguyane@gmail.com

Suivez-nous @locatingguyane

Date limite de l’inscription: 30 juin

Dr Catriona MacLeod  Lecturer in French Studies and Admissions Tutor

University of London Institute in Paris

9-11 rue de Constantine|75340 Paris Cedex 07
01 44 11 73 72 (tel)|www.ulip.lon.ac.uk
The University of London is an exempt charity in England and Wales and a
charity registered in Scotland (reg. no. SC041194)
juil 8, 2014

Appel à communications – IMAF – FIRA – EHESS

Appel à communications

Colloque International – 17 et 18 novembre 2014 – Paris, France
Organisé par le groupe de recherche Frontières identitaires et Représentations de l’altérité

Institut des Mondes Africains/IMAF (site Raspail) – Université Fédérale du Rio Grande du Sul (Brésil)

L’ALTÉRITÉ ET L’IDENTITÉ À L’ÉPREUVE DE LA FLUIDITÉ

Réception des résumés/date limite : 17 juillet 2014
Appel 2014.FIRAAppel 2014.FIRA

juil 8, 2014

Appel à communication: Colloque International « Gouverner l’école aux Suds », du 5 au 7 février 2015 à Bordeaux / CfP: International conference « Governing schools in the Global South », 5-7 February 2015 in Bordeaux

Veuillez trouver ci-joint l’appel à communication de notre Colloque International intitulé « Gouverner l’école aux Suds: Politiques, acteurs et pratiques », qui se tiendra du 5 au 7 février 2015 à Bordeaux.
Les résumés de 500 mots en anglais ou en français sont attendus pour le 20 juin 2014 à l’adresse suivante: mopracs2015@sciencespobordeaux.fr<mailto:mopracs2015@sciencespobordeaux.fr>
Sarah Fichtner (pour le Comité d’Organisation)
[https://mail.google.com/mail/images/cleardot.gif]

CfP Colloque Gouverner l’école aux suds

Please find attached the call for papers for the international conference “Governing schools in the Global South: Policies, actors and practices” due to take place in Bordeaux, France, the 5-7 February 2015
The deadline for the submission of abstracts of 500 words in English or French is 20th June 2014.
The abstracts should reach the conference organisers via the email address: mopracs2015@sciencespobordeaux.fr<mailto:mopracs2015@sciencespobordeaux.fr>
<mailto:mopracs2015@sciencespobordeaux.fr>
CfP Colloquium Governing schools in the Global South

Pages :«1234567891011

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