jan 25, 2017

Vient de paraître : « Misère de l’espace moderne »

Auteur : Olivier Barancy
http://agone.org/contrefeux/miseredelespacemoderne/

Il est enfin admis ouvertement que Le Corbusier était un fasciste bon teint. On tolère ses mensonges et sa mégalomanie. On sourit en le voyant mépriser ses (riches) clients. Un observateur impartial découvrira vite qu’il n’a rien inventé, gommant les auteurs dont il s’est attribué les idées. La seule réelle compétence de Le Corbusier fut la promotion de son image publique au détriment de la qualité de son œuvre construite – catastrophique. Mais de tout cela on ne tire aucune conséquence, la plupart des critiques refusant de voir le monde cauchemardesque qu’il voulait édifier. Ce qui n’aurait aucune importance si Le Corbusier n’était devenu le modèle pour les architectes de l’après-guerre qui ont couvert la France de barres et tours en béton. Et si, aujourd’hui, ses théories ne faisaient les affaires des bureaucrates de Chine et de Russie.

Fondé sur l’analyse de la production (bâtie ou théorique) de Le Corbusier, ce livre montre l’imposture du créateur, le caractère totalitaire de ses projets et la misère spatiale qu’il a engendrée, de son vivant jusqu’à aujourd’hui.
Architecte, Olivier Barancy a notamment traduit et édité William Morris, L’Âge de l’ersatz (L’Encyclopédie des nuisances, 1996).

Retrouvez un aperçu de cet essai dans Le Monde Diplomatique du mois de janvier « Quand Le Corbusier redessinait Paris » : http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/journal#!/p_14

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