sept 18, 2013

Sciences Po-CERI: débat « L’affaire Li Zhuang, ou comment Zhang Sizhi a défendu un autre avocat face à Bo Xilai » (1er octobre, Paris)

Mardi 1 octobre | 17h00

avec
Zhang Sizhi, le « père des avocats chinois »

Judith Bout, auteur des Confessions de maître Zhang (Editions François Bourin, 2013)

Présidence : Jean-Louis Rocca, CERI-Sciences Po

La République populaire de Chine n’a pas compté d’avocats avant 1979, sinon durant une brève expérimentation entre 1954 et 1957. S’ils ont désormais une place dans le système judiciaire, ils continuent d’exercer leur métier dans des conditions difficiles.

En 2009, Bo Xilai, « l’étoile montante du Parti » dont rien ne laissait présager la chute, prenait pour cible l’un des leurs dans son fief de Chongqing : Li Zhuang. L’homme défendait un chef mafieux mais « peu importe », les droits de la défense étaient en jeu. Tel est le raisonnement que tint Zhang Sizhi lorsqu’il décida de porter sa cause dans les médias au nom de tous les avocats chinois.

Né en 1927, soldat de l’armée nationaliste à 16 ans, juge de la nouvelle république populaire à 22, droitier envoyé en camp dans les années 1950, Zhang Sizhi deviendra ensuite la figure tutélaire des avocats chinois. Dans un pays dénué de tradition de la défense, on lui sait gré d’avoir défendu les « ordures » de la Bande des Quatre lors du grand procès de l’hiver 1980-1981. Et surtout, d’avoir été le premier à plaider non coupable pour les victimes politiques du mouvement de Tian’anmen au début des années 1990.

L’orateur s’exprimera en chinois, traduction consécutive assurée.Responsable scientifique : Jean-Louis Rocca, CERI-Sciences Po

CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle des conférences

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