avr 6, 2016

[Revue Tiers Monde] « Militantisme et reconversions en Amérique latine »

La Revue Tiers Monde a le plaisir de lancer un nouvel appel à contributions intitulé « Militantisme et reconversions en Amérique latine. Recompositions du militantisme, trajectoires militantes et construction des élites politiques » dans la perspective de réaliser un dossier thématique coordonné par Humberto Cuchetti (CEIL-Conicet, Argentine) et Jessica Stites Mor (université de British Columbia, Canada).

Pour plus d’informations, voir ce lien : https://www.univ-paris1.fr/ufr/iedes/larevue/appels-a-contributions/

avr 4, 2016

Appel à contribution d’articles – Cahiers des Amériques latines

Le Cahiers des Amériques latines lance un Appel à contribution d’articles autour du thème :  Cuba : les temporalités et tensions du changement. Le dossier coordonné par Blandine Destremau (IRIS/CNRS), Nils Graber (Cermes3/EHESS) et Jérôme Leleu (CEMI/EHESS)

Date limite des propositions d’articles : 2 mai 2016.

Date limite de réception des articles : 20 juillet 2016.

Publication prévue en mars 2017.

Cuba traverse une intense période de changements, impulsés par les réformes lancées pour sortir le pays de la crise économique qui le touche depuis les années 1990 et renforcés depuis la présidence de Raul Castro en 2008. Les transformations des relations internationales de Cuba produisent un effet d’accélération de ces changements : processus de « normalisation » des échanges avec les Etats-Unis et l’Union européenne, renforcement de son intégration régionale et de ses rôles diplomatiques, ouvertures à des institutions religieuses et à des ONG.

Les changements que traverse Cuba touchent la plupart des cadres institutionnels et économiques. Il affecte les structures productives, les façons de consommer, les expériences et stratégies individuelles, les mobilités et les communications, les formes de propriété et de transmission du patrimoine, les solidarités, les statuts des travailleurs, les carrières professionnelles, etc. Certains secteurs d’activité se consolident – tourisme, services médicaux et des biotechnologies, activités privées marchandes –, d’autres voient leur poids diminuer – perte de vitesse de l’industrie du sucre, réduction et dévalorisation de certains emplois publics –, engendrant des déplacements dans la structure sociale et des inégalités. Pour autant, ces modifications procèdent de tâtonnements et d’expérimentations, s’intègrent dans un affichage constant du projet socialiste, et composent avec des inerties et des résistances.

Elles font l’objet de multiples analyses, débats et conjectures, émanant de chercheurs et d’universitaires, d’institutionnels, de journalistes et de particuliers. Les positions qui s’expriment sont fréquemment dichotomiques, opposant des postures transitologiques, qui présument de l’issue inéluctable du processus – l’instauration d’une économie sociale de marché (dans ses variantes chinoises ou vietnamiennes) – à des visions plus réformistes – la nécessité d’« actualiser » le socialisme cubain pour en viabiliser la reproduction, et en préserver les cadres et les acquis sociaux.

Par ailleurs, un nombre non négligeable de travaux de recherche sont menés avec un souci de faire parler le terrain, de rendre justice aux acteurs peu visibles, de lire ce qui se joue dans les espaces économiques, sociaux et politiques du quotidien, des familles, des centres de travail, des entreprises, des associations et autres lieux privés ou publics. Ils examinent les modes de prise de décision, le fonctionnement des institutions, la construction de projets économiques, culturels, d’éducation populaire, de recherche scientifique, de santé publique, etc. Ils tentent d’appréhender la façon dont ces espaces et processus sont touchés de différentes manières par les réformes politico-économiques et dont ils contribuent à les inscrire dans l’espace social et économique. Ils mettent au jour des décalages de temporalités, des tensions et contradictions, des insatisfactions.

 

PROJET DE DOSSIER

Nous proposons de publier dans les Cahiers des Amériques latines un dossier qui permettra de réfléchir à la nature des changements que traverse Cuba, à leurs dynamiques et leurs effets. Nous faisons appel à des articles de recherche en sciences sociales qui, par la diversité de leurs objets, points de vue et postures méthodologiques, permettront d’alimenter une réflexion au-delà des visions transitologiques et téléologiques, pour prendre au sérieux les formes et dynamiques de changement, tout en en analysant les apories, contradictions et risques.

Trois perspectives d’analyse du changement nous semblent devoir être articulées.

En premier lieu, l’analyse de sa dynamique et de ses conditions de réalisation: comment s’articulent transformations des relations internationales et réformes internes ? Comment s’établissent les priorités dans le cadre de contraintes budgétaires ? Comment les différents acteurs se transforment-ils et s’adaptent-ils ?

En second lieu, il nous semble important de prêter attention aux temporalités des changements, à leurs décalages, leurs synchronies, leur relation au passé. A quelles échelles temporelles appréhender le changement à Cuba ? Comment interpréter les décalages de rythme de changement, en termes de résistance, d’inertie, de résilience, de résurgence? Qu’est-ce qui fait événement ou basculement dans ces processus, et comment ?

Finalement, ces changements engendrent des tensions et contradictions : rapports de force entre acteurs inter et transnationaux et les instances du pouvoir cubain ; entre cadres institutionnels centralisés, pouvoirs locaux et capacités d’agir des individus ; entre attentes et possibilités de divers acteurs; entre demande et offre de biens et services ; entre groupes d’intérêt locaux et internationaux – dont les diasporas cubaines –, entre générations, etc.

Ces tensions et contradictions sont porteuses de dynamiques et d’innovations, mais aussi de stratégies de contournement, de frustrations, de logiques clientélistes ou d’exit, et de nouvelles hiérarchies.

Les contributions à ce dossier pourront analyser les dynamiques, temporalités et tensions des processus de changements à Cuba en fonction des différentes échelles évoquées qui pourront être articulées :

(1) Au plan des relations avec des acteurs et entités inter et transnationales, les propositions d’article pourront par exemple porter sur l’analyse des politiques internationales de Cuba qui se construisent localement à travers des acteurs et institutions spécifiques, qu’il s’agisse de négociations politiques, d’accords commerciaux, de collaborations scientifiques et médicales, de programmes humanitaires et de l’aide au développement, d’échanges culturels. Quelle est la place des organisations régionales et internationales dans ces échanges? Comment contribuent-elles à produire, accompagner et aménager les changements qui surviennent à Cuba ?

(2) Au plan des réformes politico-économiques, juridiques et sociales, et de leurs effets, nous faisons appel à des analyses interrogeant les dynamiques, temporalités et tensions dans l’élaboration et la mise en œuvre des réformes: comment les orientations du Parti se traduisent-elles par la transformation des cadres juridiques et des procédures et quels effets ont ces réformes sur les pratiques de l’entrepreneuriat, du travail, des solidarités, des problèmes de la vie quotidienne ?

(3) Au plan microéconomique et microsocial, quelles sont les stratégies et les capacités d’agir des acteurs et actrices face aux nouveaux dispositifs et possibilités de leur environnement, mais aussi par rapport aux contraintes et inerties, aux décalages et contradictions qui caractérisent le processus de changement : comment s’adaptent-ils/elles, s’intègrent-ils/elles, s’approprient-ils/elles les espaces et possibilités, contournent-ils/elles les blocages et incertitudes ? Comment expriment-ils/elles leurs expériences, aspirations et frustrations, quelles formes de contestation, de résistance, peut-on y lire ? Comment analyser les inégalités de positions et de trajectoires entre différents acteurs?

Modalités de soumission

Les propositions d’articles, rédigées en français, espagnol, anglais ou portugais, devront contenir les informations suivantes :

  • nom, prénom ;
  • université ou laboratoire de rattachement ;
  • court CV avec adresse e-mail ;
  • titre envisagé de l’article ;
  • résumé de 1 500 signes maximum précisant le contenu du projet d’article

La date limite impérative de soumission des propositions d’articles est fixée au 2 mai 2016 à l’adresse suivante : conf.cubaparis2015@gmail.com

Le comité de rédaction de Cahiers des Amériques latines informera de l’acceptation ou non des propositions dans un délai de deux semaines.

Les articles de 45 000 signes environ (espaces, notes, bibliographie, résumés et mots-clés compris) devront être envoyés aux coordinateurs pour le 20 juillet 2016. Ils seront soumis à une double évaluation anonyme.

La publication du dossier est prévue pour mars 2017.

Pour plus d’informations sur les instructions aux auteur-e-s et la forme souhaitée de l’article final, cf. « Instructions aux auteur-e-s » sur le site des CAL : http://cal.revues.org/2324

avr 4, 2016

Offre de poste au Tchad : « Conseiller technique principal Expertise Long Terme – Appui à la Société Civile »

Nous avons le plaisir de vous informer que l’Agence Française d’Expertise Technique International recrute un  Conseiller technique principal Expertise Long Terme – Appui à la Société Civile.

Pour plus de détail, voir ici : http://www.expertisefrance.fr/fre/Collaborer-avec-nous/Recherche-d-experts/Conseiller-technique-principal-Expertise-Long-Terme-Appui-a-la-Societe-Civile#utm_medium=email&utm_campaign=16185

mar 29, 2016

Séminaire : « La Région parisienne, territoires et cultures »

Le Centre d’Histoire Sociale du XXe siècle de l’université Paris 1, le Département de la communication de la RATP, les Archives nationales, les Archives de Paris et les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis ont le plaisir de vous convier à la prochaine séance du séminaire « La Région parisienne, territoires et cultures » autour du thème : Logiques et enjeux de la gentryfication en banlieue (1980-2010)

Date : lundi 4 avril de 10h à 12h

Intervenante :

Anaïs Collet, sociologue, maître de conférences, Université de Strasbourg, SAGE-Sociétés, Acteurs et Gouvernements en Europe

Rendez-vous salle LIPS, à la Maison de la RATP, au 54 quai de la Rapée ou 189 rue de Bercy, 75012 Paris

Ce message et toutes les pièces jointes sont établis à l’intention exclusive de ses destinataires et sont confidentiels. Si vous recevez ce message par erreur, merci de le détruire et d’en avertir immédiatement l’expéditeur. Toute utilisation de ce message non conforme à sa destination, toute diffusion ou toute publication, totale ou partielle, est interdite sauf autorisation expresse. L’internet ne permettant pas d’assurer l’intégrité de ce message, le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis décline toute responsabilité au titre de ce message, dans l’hypothèse où il aurait été modifié. D’autre part, le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis ne reconnait exclusivement que les délégations de signatures écrites par les personnes habilitées et ne peut donc être engagé par un message électronique

mar 29, 2016

Journées intergénérationnelles 2016 – Groupe Petites Paysanneries : « LES PETITES PAYSANNERIES, QUESTIONS DE GÉNÉRATIONS »

Nous avons le plaisir de vous informer que les journées intergénérationnelles du Groupe Petites Paysanneries auront lieu les 14 et 15 avril 2016 autour du thème :  « Les petites paysanneries, questions de générations ».

Les détails sont dans le PDF suivant : Programme_doctoriales_2016-1

mar 29, 2016

12 ème séance, jeudi 7 avril,, du séminaire BRICs FMSH/EHESS: Jean-François Huchet sur la crise environnementale en Chine

Nous sommes heureux de vous confirmer que la douzième séance du séminaire BRICs des FMSH et EHESS aura lieu le jeudi  7 avril 2016, de 18 à 20 heures, exceptionnellement, salle 015, au Rdc de l’immeuble « France », 190-198 avenue de France, 75013 Paris (métro: Quai de la Gare).  Elle recevra:  Jean-Francois Huchet ASIEs – INALCO, Université Sorbonne Paris Cité autour du thème : « Crise environnementale en Chine et politiques publiques. Une course contre la montre à l’issue incertaine« 

Tous les clignotants sont au rouge en matière d’environnement en Chine : pollution de l’air, de l’eau et des sols, érosion des sols, désertification, pluies acides, gestion des déchets, émissions des gaz à effet de serre (GES). L’ensemble des ouvrages, rapports et analyses des organisations internationales et chinoises sont unanimes pour souligner la sévérité des problèmes de pollution en Chine. Une course contre la montre est donc bien engagée entre des politiques publiques ambitieuses sur le plan environnemental et la poursuite de la dégradation de l’écosystème en Chine. Malgré des efforts réels sur le plan de l’action publique et des avancées considérables dans le domaine des énergies renouvelables, la Chine est loin d’entrevoir le bout du tunnel. En effet, les raisons structurelles qui l’ont menée à cette crise environnementale sans précédent dans l’histoire économique mondiale sont loin d’être neutralisées par les politiques publiques. Parmi ces raisons, la démographie, l’urbanisation ou la dépendance énergétique à l’égard du charbon, n’évolueront pas favorablement avant des décennies. D’autres facteurs structurels, comme les différents aspects du mode de croissance de l’économie, ou bien le caractère autoritaire du régime politique, évoluent progressivement, mais encore trop lentement pour qu’ils puissent provoquer une amélioration durable de la situation environnementale de la Chine.

Pour plus d’informations sur le séminaire, consulter le carnet/blog: http://brics.hypotheses.org et les sites :

A l’EHESS:

http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2015/ue/504/

http://crbc.ehess.fr/index.php?2521

http://cecmc.hypotheses.org/24520

mar 25, 2016

IEDES> Master 2 « Travail, emploi et développement » en Formation Continue

L’Institut d’étude du développement économique et social (IEDES) a été le premier centre de formation francophone européen spécifiquement dédié aux questions de développement. Il est actuellement le principal centre de formation d’études du développement en France et dispense une formation d’excellence validée par un diplôme de Master de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Cet établissement a toujours été attentif aux évolutions du secteur, c’est pourquoi il a été décidé d’ouvrir, l’année dernière, en partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD), un Master 2 « Travail, emploi et développement » en formation continue. Spécifiquement orientée vers les professionnels œuvrant sur des thématiques liées au développement, cette formation s’adresse donc tout particulièrement à vos collaborateurs.

Cet Executive Master d’expertise en économie du travail et développement propose à ses participants d’explorer les outils analytiques nécessaires à l’intégration des questions d’emploi au sein des projets de coopération technique et des politiques de développement. Par cette formation, ils peuvent également accéder à un réseau et être exposés à l’expertise, à l’expérience et au savoir-faire d’académiciens, d’experts travaillant au sein d’organismes internationaux et de spécialistes des secteurs public et privé.

La plaquette d’informations vous précisera en détail le contenu du master. Les inscriptions se dérouleront en deux phases via le site http://iedes.univ-paris1.fr, la première débutera le mardi 3 mai 2016 pour terminer début juin, la seconde se fera en septembre.

Pour toute question n’hésitez pas à me contacter par téléphone au 01.43.94.72.61 ou par mail à l’adresse master.eetd.iedes@univ-paris1.fr

mar 25, 2016

Colloque Socialismes africains/Socialismes en Afrique , Paris, 7-9 avril 2016

Vous trouverez ci-joint le programme d’un colloque coorganisé par le Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Université Paris1/CNRS) , l’IMAF, le CESSMA et le LAM. Ce colloque, consacré aux diverses formes du socialisme africain , de même qu’aux rapports de l’Afrique et du bloc de l’Est se tient les 7 et 8 avril au 59 rue Pouchet et le 9 avril à Panthéon-Sorbonne.

Ci-joint le PDF : Socialaf

mar 25, 2016

Journée d’études : « L’autonomie politique des réfugié-e-s/migrant-e-s »

Nous avons le plaisir de vous informer de l’organisation d’une journée d’étude par Cresppa-LabToP (UMR 7217 du CNRS) / École doctorale 31 Pratiques et Théorie du Sens autour du thème : « L’autonomie politique des réfugié-e-s/migrant-e-s »

Informations pratiques

Mardi 29 mars 2016

De 09h00 à 18h00

Université Paris 8 – Salle B106

 

En savoir plus

http://www.labtop.univ-paris8.fr/?p=2232

Contact et inscription

Nora El Qadim

En France et dans les pays du Nord, le traitement scientifique et médiatique des migrations internationales tend à reposer sur la présupposition dominante – souvent exclusivement misérabiliste – selon laquelle les choix et l’action des migrant.e.s et des réfugié.e.s sont (sur)déterminés par les contraintes qu’exercent la guerre, la répression politique et la pauvreté d’un côté, et les politiques de contrôle des flux et d’« intégration » des pays d’accueil, de l’autre.

Entre ces deux types de pressions, l’initiative des migrant.e.s est généralement réduite à la portion congrue, lorsqu’elle n’est pas ignorée. Sans nier le poids des contraintes gouvernementales, juridiques et sociales, cette journée d’étude interdisciplinaire propose de s’interroger sur les marges de manœuvre et la puissance d’agir des migrant.e.s et des refugié.e.s en se demandant aussi comment apprécier la dimension politique de leurs actes. Croisant des réflexions issues de pays, de domaines, et de pratiques d’enquête diversifiées, y compris journalistiques ou artistiques, elle entend aborder ensemble les migrations des pays du Sud vers les pays du Nord et celles entre pays du Sud. Au lieu de considérer les migrant.e.s, refugié.e.s ou leurs descendant.e.s comme des sujets qui sont seulement en attente de l’obtention ou de la réalisation de droits et d’une éventuelle « intégration », il s’agit d’interroger l’idée que ces individus sont des sujets plus ou moins autonomes qui, par leurs pratiques, sont déjà des citoyen.ne.s, et dont les actions peuvent, suivant des conditions et des circonstances à préciser, ou bien (re-)produire des structures de domination ou bien réaliser des possibilités d’émancipation.

mar 25, 2016

La lettre de la Fondation Gabriel Péri – Mars 2016

Séminaire : Quels contenus l’école doit-elle transmettre ? Quelle place pour les sciences sociales dans l’école commune ?

le mardi 29 mars 2016 à 18h30
Mairie du 3ème arrondissement,
2 rue Eugène Spuller, 75003 Paris
salle Patricia Brebion-Vallat
(métro République)Inscriptions : inscription@gabrielperi.fr

Présentation :

La prochaine séance du séminaire sera animée par Alain Beitone, professeur de SES, et Jérôme Deauvieau, directeur du département de Sciences sociales de l’ENS, et consacrée à une réflexion sur la contribution possible des sciences sociales à l’enseignement d’une école démocratique.

La perspective de l’École commune (et en particulier du lycée unique) suppose des reconfigurations disciplinaires. Cette séance du séminaire se propose d’explorer la question de la place des sciences sociales dans l’école commune. Il faut pour cela envisager les problèmes didactiques et institutionnels d’une telle présence des sciences sociales tout au long du cursus de l’école commune (du CP à la terminale). Ces problèmes sont nombreux et complexes et nous soumettrons à la discussion collective un certain nombre de questions ouvertes. Nous nous appuierons aussi sur diverses tentatives antérieures d’élargissement du champ de l’enseignement des sciences sociales.

Lire la suite : http://www.gabrielperi.fr/quels-contenus-l’école-doit-elle-transmettre.htm

Rencontre : Élections aux États-Unis : De quoi et de qui Bernie Sanders est-il l’expression ?Soirée exceptionnelle avec Gerald Friedman, économiste, professeur à l’université de Amherst (Massachusetts) ; Mark Kesselman, professeur émérite de science politique à l’Université de Columbia (New-York)

le mardi 5 avril 2016 de 18h30 à 20h30
Espace Oscar Niemeyer
2 place Colonel Fabien (entrée 6 av. Mathurin Moreau)
75019 Paris
Métro : Colonel-Fabien (ligne 2)

Entrée libre sur inscription préalable : inscription@gabrielperi.fr

Présentation :

Un nouveau paysage politique se dessine aux États-Unis à l’occasion des primaires de désignation des candidats Démocrates et Républicains à l’élection présidentielle du 8 novembre prochain. Dans plusieurs États, le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, se retrouve en tête devant Hillary Clinton ou la talonne. Ce succès aussi inattendu qu’impressionnant interroge sur sa signification, les raisons de ce mouvement, comme sur le soutien de la jeunesse, l’espoir qu’il exprime et qu’il alimente. Ce mouvement interroge d’autant plus en Europe que ce candidat se revendique explicitement du « socialisme », un mot qu’on croyait banni du vocabulaire et de la vie politique outre-Atlantique. Ce mouvement à gauche se manifeste dans le contexte de radicalisation d’une partie importante, populaire, de l’électorat républicain autour de la candidature de Donald Trump. Quelles tendances profondes expliquent cette polarisation de la vie politique américaine ? Quel rapport avec l’élection de Barack Obama et la crise de 2008 ? L’appel de Bernie Sanders à une « révolution politique » trouve un écho favorable dans le pays, pourquoi ? Est-ce durable ?

Qui est Bernie Sanders ? Comment expliquer la jeunesse de ses soutiens ?

Lire la suite : http://www.gabrielperi.fr/elections-aux-etats-unis-de-quoi-et-de-qui-bernie-sanders-est-il-lexpression.html

Partenariats : Socialismes africains, socialismes en AfriqueLa fondation Gabriel Péri est partenaire du colloque organisé par le Centre d’histoire sociale du XXème siècle, l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’IMAF et de nombreux partenaires, à Paris,
du mercredi 6 au samedi 9 avril 2016.

Présentation :
Les temps sont venus de donner aux socialismes africains et/ou aux socialismes en Afrique la place qui leur revient dans l’historiographie générale du socialisme et dans celle de l’Afrique. Les histoires du, des socialismes, qu’ils soient ou non « réels », oublient systématiquement l’Afrique. Or il a existé en Afrique de très nombreux régimes qui se sont réclamé du socialisme « africain », ou « scientifique », de même que de très nombreux opposants qui ont d’autant plus cherché leur inspiration dans les outils théoriques construits par le marxisme – ou sa vulgate –, que celui-ci leur semblait proposer une théorie de l’histoire favorable à l’avenir des peuples colonisés ou anciennement colonisés. Des modèles prétendant au « socialisme réel » existaient, qu’il s’agisse de l’URSS, des démocraties populaires, de la Chine ou Cuba, offrant aussi une panoplie réelle ou fantasmée, prête à servir. Au-delà de ces exemples étrangers que l’on a parfois essayé d’imiter ou d’adapter, il y eut aussi l’invention d’un socialisme qui se voulait adapté à l’Afrique, réfléchissant les spécificités du continent, et puisant dans son passé ses racines théoriques.

Ce colloque s’intéresse à toute l’Afrique, du Nord et du Sud, de l’Est et de l’Ouest, anglophone, francophone ou lusophone. Il est résolument interdisciplinaire.

Contact : Françoise Blum
mail : fblum@univ-paris1.fr
Tel : 06 64 67 66 57
Web : http://histoire-sociale.univ-paris1.fr/

Le colloque bénéficiera d’une traduction simultanée.

LIEUX

• 7 & 8 avril • CNRS • site Pouchet, 59 rue Pouchet, 75017 Paris
métro : ligne 13 station Brochant • bus : ligne 66 arrêt La Jonquière •
ligne 31 arrêt Guy Môquet ou Brochant-Cardinet • RER C station Porte de Clichy

• 7 avril (soir) • Maison des métallos, 94, rue Jean-Pierre-Timbaud, 75011 Paris
métro : ligne 2 station Couronnes • ligne 3 station Parmentier

• 9 avril • Université Paris 1 • site Panthéon, 12 place du Panthéon, 75005 Paris
RER B station Luxembourg • bus : lignes 21, 27, 38, 82, 84, 85, 89 arrêt Luxembourg

Programme détaillé sur : http://www.gabrielperi.fr/socialismes-africains,-socialismes-en-afrique.html 

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