Actualités dans "PUBLICATIONS"
sept 25, 2015

Vient de paraître : « Monologues du Râleur et de l’Optimiste »

Auteur : Karl KRAUS

Éditeur : Agone

Année : 2015

Nombre de pages : 148

Traduit de l’allemand par Jean-Louis Besson & Henri Christophe

Résumé :
L’Optimiste : Mais quand un jour ce sera la paix…
Le Râleur : … alors la guerre commencera !
L’Optimiste : Toute guerre s’est cependant conclue par une paix.
Le Râleur : Pas celle-ci. Elle ne s’est pas déroulée à la surface de la vie mais a dévasté la vie elle-même. Le front a gagné l’arrière. Il y restera. Et l’ancienne mentalité viendra se greffer sur cette vie modifiée, s’il en existe encore une. Le monde sombrera, et l’on n’en saura rien. Tout ce qui existait hier, on l’aura oublié ; ce qui est aujourd’hui, on ne le verra pas ; ce qui sera demain, on ne le craindra pas. On aura oublié qu’on a perdu la guerre, oublié qu’on l’a commencée, oublié qu’on l’a faite. C’est pourquoi elle ne cessera pas.

« Ce drame, dont la représentation, mesurée en temps terrestre, s’étendrait sur une dizaine de soirées, est conçu pour un théâtre martien. » Ainsi commencent Les Derniers Jours de l’humanité. Nous avons retenu ici l’essentiel des interventions de deux personnages, le Râleur (Kraus lui-même) et l’Optimiste (un loyal patriote autrichien), dont l’opposition rappelle et ferme une action « éclatée en centaines de tableaux ouvrant sur des centaines d’enfers », une action dont l’auteur a arraché le contenu aux cinq années qu’a duré la Première Guerre mondiale : « Années durant lesquelles des personnages d’opérette ont joué la tragédie de l’humanité ».

La vie de l’écrivain et journaliste viennois Karl Kraus (1874–1936) se confond avec l’inlassable bataille qu’il mena dans sa revue « Die Fackel » (Le Flambeau) contre la corruption de la langue et donc, à ses yeux, de la morale.

Pour plus d’informations, voir : http://agone.org/centmillesignes/monologuesduraleuretdeloptimiste

 

sept 18, 2015

Guide d’accès aux droits en Guyane

Nous avons le plaisir de vous communiquer : le Guide d’accès aux droits en Guyane.

L’accès aux droits est particulièrement complexe dans le département de Guyane et ce en raison de plusieurs facteurs : un droit d’exception qui comporte des dispositions dérogatoires au droit commun, des difficultés d’accès aux services publics en raison de la géographie particulière du territoire, l’illégalité de certaines pratiques de l’administration, mais aussi une méconnaissance généralisée du droit applicable.

Aussi, le service juridique de la Ligue des droits de l’Homme a réalisé un guide pratique d’accès aux droits visant à permettre à tous et toutes de connaître ses droits, mais aussi de les faire valoir. Ce guide est librement téléchargeable sur le site : http://www.ldh-france.org/guide-dacces-aux-droits-en-guyane/. Les thèmes abordés ont été sélectionnés pour apporter des réponses aux difficultés les plus souvent rencontrées.

Ce guide pratique est à destination en premier lieu des bénéficiaires des droits eux-mêmes mais aussi des travailleurs sociaux, des bénévoles et de toute personne intervenant au sein des associations et organismes, pour les aider à trouver les réponses concrètes à leurs questions concernant l’accès aux droits.

Ce guide a pu être réalisé grâce aux financements accordés par le fonds de dotation du Barreau de Paris et le ministère de l’Outre-mer.

Ce guide fait suite à la mission de fin 2014 sur les carences institutionnelles en matière d’état civil dont vous trouverez le rapport :

http://www.ldh-france.org/rapport-mission-carence-institutionnelle-letablissement-letat-civil-vecteur-datteintes-lacces-aux-droits-louest-guyanais/.

sept 16, 2015

Vient de paraître : « La bataille d’Einaudi. Comment la mémoire du 17 octobre 1961revint à la République »

Auteur : Fabrice Riceputi

Éditeur : le Passager clandestin

Année : 2015

Nombre de pages : 200

Résumé :

Il est d’abord ici question d’un homme, Jean-Luc Einaudi, et aussi d’un procès, celui, en octobre 1997, de Maurice Papon et de son rôle sous l’Occupation. Einaudi est l’auteur d’un livre intitulé La bataille de Paris. 17 octobre 1961, publié six ans auparavant, et c’est à ce titre qu’il vient à la barre en 1997 : les parties civiles lui ont confié la lourde responsabilité d’être leur seul « témoin d’immoralité » sur la période algérienne de Papon. Le temps d’une journée d’audience, ce « citoyen-chercheur » va ouvrir une brèche dans le mur de silence derrière lequel le consensus national avait relégué le massacre de plusieurs centaines d’Algériens dans les rues de Paris, sous la responsabilité de son préfet de police.

Au fil d’un récit documenté et passionnant, Fabrice Riceputi retrace les trois décennies du combat mené par Einaudi pour l’élucidation historique et la reconnaissance politique d’un crime colonial d’État. Du travail d’enquête solitaire qui permit de redonner « un nom et une adresse » à ce crime nié officiellement et demeuré jusque-là une sorte de rumeur mémorielle, en passant par le double procès retentissant qui aboutit à la reconnaissance du « massacre » par la Justice française et à l’éclatement de la vérité historique, jusqu’au rappel de la résistance acharnée de l’appareil d’État lui-même à livrer ses secrets contenus dans les Archives – cette autre « grande muette » de nos institutions –, c’est en définitive à une réflexion profonde sur l’incapacité de notre société à regarder en face son histoire coloniale que nous convie l’auteur. S’achevant sur un tableau effarant du déni qui, sur cette affaire comme sur d’autres, persiste encore au sein du corps social, ce livre constitue un vigoureux plaidoyer pour l’acceptation pleine et entière d’un héritage dont l’occultation alimente, aujourd’hui plus que jamais, les formes les plus dangereuses de retour du refoulé, car en France, la vérité sur la colonisation est un combat sans fin. Ces dernières années, le refus de regarder en face ce passé a en effet progressé, au prétexte de la soi-disant « repentance » dont relèverait toute reconnaissance des exactions coloniales. Dans un climat politique à nouveau singulièrement racialisé, dans un pays en proie à l’islamophobie, ces « racines sanguinolentes » du présent doivent pourtant, plus que jamais, être enfin entièrement exhumées.

Pour d’autres informations, voir ce lien.

 

sept 16, 2015

Vient de paraître : « Les Courtiers du capitalisme Milieux d’affaires et bureaucrates à Bruxelles »

Auteur : Sylvain Laurens

Éditeur : Agone

Année : 2015

Nombre de pages : 416

Résumé :

À Bruxelles, loin des ONG, les lobbies patronaux préfèrent le huis-clos avec les bureaucrates pour faire progresser leurs affaires.

Pour un lobbyiste, connaître des bureaucrates plus ou moins personnellement permet de savoir quand il est encore utile de pousser une position et quand, à l’inverse, il ne sert à rien de se montrer insistant : « En fait, le Parlement européen, si tu veux faire une analogie, c’est comme si tu avais une table de poker ; et à cette table de poker-là, les gens doivent montrer leur jeu. Au Parlement, tu dois montrer ton jeu. Donc les libéraux c’est ça, la droite c’est ça et les socialistes c’est ça. Tu lis les amendements, tu vois d’où ça vient. Et le type de la Commission qui bosse là-dessus depuis deux ans à fond, il voit tout de suite dans le style de la rédaction, dans l’idée qui est poussée, comment ça a été amené et à quelle industrie il a affaire. »

À partir d’archives inédites et d’observations réalisées auprès des lobbys patronaux, ce livre analyse les relations qu’entretiennent les représentants des intérêts économiques avec les agents de la Commission européenne.
Pour parvenir à leurs fins, les lobbyistes doivent se fondre dans les logiques de productivité de l’administration communautaire : les plus grandes firmes apprennent ainsi à manier le jargon des technocrates pour maintenir leur position, et enrôlent des experts scientifiques pour répondre aux attentes pratiques de tel ou tel chef de bureau. Et les liens intimes qu’entretient le capitalisme avec la bureaucratie se voient quotidiennement réactualisés.

Sociologue à l’EHESS, Sylvain Laurens est l’auteur d’Une politisation feutrée. Les hauts fonctionnaires et l’immigration en France (Belin, 2009). Ses recherches se situent à l’intersection de la socio-histoire de l’État et de la sociologie des classes dominantes.

Pour plus d’informations, voir : http://agone.org/lordredeschoses/lescourtiersducapitalisme

sept 14, 2015

Vient de paraître : « Capitalismes asiatiques. Diversités et transformations »

Auteurs : Robert Boyer, Hiroyasu Uemura et Akinori Isogai (dir.)

Année 2015

Éditeur : PUF

Nombre de pages : 464

Résumé

Ce livre offre une nouvelle lecture théorique des économies asiatiques, inspirée de la théorie de la régulation et permettant d’expliquer leurs profondes transformations actuelles. Il analyse le degré de concurrence et d’intégration de ces pays vis-à-vis de l’économie mondiale, la nature de l’organisation du marché du travail, les régimes monétaires et de taux de change et finalement les modes d’intervention de l’État à travers la législation du travail, les dépenses publiques et les impôts.

Pour plus de détails, voir ici.

sept 14, 2015

Vient de paraître : « La métropolisation en question »

Auteur :  Cynthia Ghorra-Gobin, directeur de recherche CNRS au Creda (Centre de recherche et de documentation des Amériques)

Résumé :

La métropolisation en question :

La question métropolitaine s’impose dans les débats en France pendant que nombre d’entre nous en font l’expérience quotidienne, ne serait-ce qu’en se déplaçant pour aller travailler, étudier, consommer ou se divertir. Elle s’institutionnalise avec l’invention de la métropole depuis le 1er janvier 2015, alors qu’aux États-Unis, si l’expression « révolution métropolitaine » est utilisée pour signifier l’importance du bouleversement économique et spatial, elle n’a pas encore de traduction politique concrète. Les études évoquent l’urbanisation de la banlieue et la périphérisation du centre, parallèlement à la diffusion des emplois sur un territoire urbanisé plus large qu’autrefois.

Dans le but de dépasser le débat national opposant la « France des flux » et la « France périphérique », l’analyse souligne la convergence de deux traditions scientifiques (France, États-Unis). Ce qui permet d’identifier sur un mode pertinent l’enjeu central de la métropole, outre les inégalités sociales et spatiales : la modification à terme du rapport d’un État centralisé à son territoire.

Pour plus d’informations, voir ce lien

sept 11, 2015

Vient de paraître : « Le retour des épidémies »

Auteurs : Auriane Guilbaud, Philippe Sansonetti

Editeur : PUF

Année 2015

Nombre de pages : 112

Résumé
Les virus, parasites, bactéries et autres micro-organismes à l’origine de maladies infectieuses transmissibles coexistent depuis toujours avec les êtres humains. En dépit des progrès scientifiques et du développement de la santé publique, des maladies connues depuis des siècles continuent de sévir (choléra, paludisme), tandis que de nouvelles maladies pouvant se disséminer à grande échelle apparaissent (sida, SRAS). Depuis la fin du XXe siècle, la possibilité d’une épidémie véritablement mondiale fait naître un sentiment de vulnérabilité, réactivant la peur d’un retour vers un « âge noir » où l’humanité était incapable de contrôler les épidémies. Pourquoi ces maladies (ré)émergent-elles et se transforment-elles en épidémies ? Comment peut-on les combattre ? Cet ouvrage revient sur quelques-unes des épidémies qui affectent la population mondiale en ce début de XXIe siècle et en analyse les enjeux scientifiques, sociaux et politiques.

Table des matières
1. Introduction, par Auriane Guilbaud
2. Les microbes s’adaptent toujours, entretien avec Philippe Sansonetti, professeur au Collège
de France
3. Anticiper les virus pandémiques, par Frédéric Keck
4. Le dernier mile. Faut-il encore croire en l’éradication de la poliomyélite ?, par Claire Magone
5. Sida : l’eldorado africain, par Fanny Chabrol
6. Le système sanitaire international face à l’épidémie d’Ebola, par Auriane Guilbaud
Bibliographie commentée
Glossaire des termes scientifiques, des maladies ou des institutions pertinentes

A propos des auteurs
Ce livre est présenté par Philippe Sansonetti, médecin et micro&shybiologiste, professeur au Collège de France et à l’Institut Pasteur. Il a notamment publié Des microbes et des hommes. Guerre et paix aux surfaces muqueuses (Collège de France/Fayard, 2009).
Ce livre est dirigé par Auriane Guilbaud, politiste, maître de conférences en science politique à l’université Paris-8. Ses recherches portent notamment sur les politiques de santé mondiale. Elle est l’auteur de Business Partners. Firmes privées et gouvernance mondiale de la santé (Presses de Sciences Po, 2015).
Ont collaboré à cet ouvrage Fanny Chabrol, Auriane Guilbaud, Frédéric Keck, Claire Magone et Philippe Sansonetti.

Pour plus d’informations, voir : http://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/le-retour-des-epidemies-9782130650706

juin 29, 2015

Vient de paraître : « Sous le développement, le genre »

Auteurs : Hélène Guetat, Isabelle Guerin et Christine Verschuur
Éditeur : IRD
Année : 2015
Nombre de pages : 464

Résumé :
La question du genre reste cachée sous le développement, et, pourtant, comprendre le développement n’est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des différences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories subalternes, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leur voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d’accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement,
mais aussi pour faire autrement.

Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (la famille, le foyer, etc.) mais traverse nos sociétés dans leur globalité (et particulièrement sur le plan économique et du marché du travail). Ce livre met aussi en évidence la diversité et l’enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche. Il s’adresse particulièrement aux étudiant-es, chercheur- es et enseignant-es, militant-es, chargé-es de programme dans des organisations de coopération et représentant-es des pouvoirs publics au Nord et au Sud.

Pour plus d’informations, voir : unkown_1.2.2

juin 26, 2015

Vient de paraître : le dernier numéro du Journal des africanistes sur « Ethnomusicologie et histoire »

Le Journal des africanistes est une revue pluridisciplinaire sur l’Afrique et ses diasporas qui publie des varia et des numéros spéciaux. Le dernier numéro vient de paraître. Aux côtés des varia et d’un hommage à Michel Izard, il comporte un dossier thématique coordonné par Susanne Fürniss, Ethnomusicologie et histoire.

Pour plus de détails, voir : JA-84-2_SOMMAIRE

juin 12, 2015

Vient de paraître : « Les bonnes pratiques des organisations internationales »

Auteurs : Asmara Klein, Camille Laporte, Marie Saiget
Éditeur : Presses De Sciences Po
Date de parution : 2015
Nombre de pages : 220

Résumé :

Comme les entreprises, les organisations internationales recourent aux bonnes pratiques pour améliorer leur action, former leurs collaborateurs, renforcer leur expertise et, ainsi, légitimer leur présence sur un terrain de plus en plus concurrencé par les acteurs non étatiques.

De l’OCDE à la Banque mondiale, en passant par ONU Femmes ou ONUSIDA, rares sont les organismes qui échappent au phénomène. Mais si les bonnes pratiques, fruits de l’expérience, séduisent par leur aspect pragmatique, elles prennent des formes très différentes selon les institutions et les politiques dans lesquelles elles s’inscrivent.

En explorant leur émergence et leurs usages dans des domaines aussi variés que la santé, l’éducation, l’aide au développement ou la protection de l’environnement, l’ouvrage apporte une synthèse sur ce nouvel outil de gouvernance internationale, sur sa raison d’être et ses effets sur l’action multilatérale.

Voir ce lien : http://www.librairie-sciencespo.fr/autres-ouvrages-en-relations-internationales/autres-ouvrages/livre/les-bonnes-pratiques-des-organisations-internationales/asmara-klein–camille–laporte–marie–saiget/9782724617207.html

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