jan 27, 2017

Appel à contributions : « A quoi servent les droits aujourd’hui? »

Nous avons le plaisir de vous informer que la Revue L’Homme et la société lance un appel à contributions autour du thème : « A quoi servent les droits aujourd’hui? »

Pour plus d’informations et de précisions, se reporter à ce document  :  Appel droits_homme et société final.

jan 25, 2017

La Lettre RESACOOP sur le thème : « La jeunesse et mobilité internationale »

Nous avons le plaisir de vous informer de la parution du n°88 du janvier/avril 2017 de la lettre RESACOOP autour du thème : « La jeunesse et mobilité internationale ».

Document téléchargeable ici.

jan 25, 2017

Formations et ateliers

Nous avons le plaisir de vous informer que RESACOOP organise pour ce semestre  sur le thème :  Monter et financer son projet : 2 formations et 1 atelier.

Pour plus d’informations, voir : http://www.resacoop.org/monter-et-financer-son-projet-0

jan 25, 2017

Vient de paraître : « Misère de l’espace moderne »

Auteur : Olivier Barancy
http://agone.org/contrefeux/miseredelespacemoderne/

Il est enfin admis ouvertement que Le Corbusier était un fasciste bon teint. On tolère ses mensonges et sa mégalomanie. On sourit en le voyant mépriser ses (riches) clients. Un observateur impartial découvrira vite qu’il n’a rien inventé, gommant les auteurs dont il s’est attribué les idées. La seule réelle compétence de Le Corbusier fut la promotion de son image publique au détriment de la qualité de son œuvre construite – catastrophique. Mais de tout cela on ne tire aucune conséquence, la plupart des critiques refusant de voir le monde cauchemardesque qu’il voulait édifier. Ce qui n’aurait aucune importance si Le Corbusier n’était devenu le modèle pour les architectes de l’après-guerre qui ont couvert la France de barres et tours en béton. Et si, aujourd’hui, ses théories ne faisaient les affaires des bureaucrates de Chine et de Russie.

Fondé sur l’analyse de la production (bâtie ou théorique) de Le Corbusier, ce livre montre l’imposture du créateur, le caractère totalitaire de ses projets et la misère spatiale qu’il a engendrée, de son vivant jusqu’à aujourd’hui.
Architecte, Olivier Barancy a notamment traduit et édité William Morris, L’Âge de l’ersatz (L’Encyclopédie des nuisances, 1996).

Retrouvez un aperçu de cet essai dans Le Monde Diplomatique du mois de janvier « Quand Le Corbusier redessinait Paris » : http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/journal#!/p_14

jan 23, 2017

Appel à communications pour une Journée d’études organisée par le groupe de recherche FIRA-MSH Paris Nord, UFRGS/Brésil et l’Université Nationale de Colombie

 Appel à communications

Journée d’études organisée par le groupe de recherche FIRA-MSH Paris Nord, UFRGS/Brésil et l’Université Nationale de Colombie

 Le 15 juin 2017 – 9h/18h

MSH Paris Nord – 20, avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint Denis

Les subalternes, peuvent-elles/ils (parler) être écouté-e-s ?

En s’appuyant sur les travaux des séminaires du groupe de recherche FIRA-MSH Paris Nord (2015-2017) -axés sur la décolonisation de toutes perspectives de connaissance euro-centrées- nous nous proposons dans cette journée d’études de continuer à réfléchir et à élargir nos recherches vers une géopolitique des connaissances (E. Dussel). Il s’agit de saisir le projet d’actualisation du lieu d’énonciation, des récits historiques et culturels, de la pensée et de la production du savoir. Dans ce sens, le défi du tournant de la décolonialité s’inscrit sur la critique et la reconstitution des espaces interstitiels du cadre conceptuel hybride des différences coloniales (W. Mignolo).

Repenser les catégories de domination n’implique pas seulement la formulation d’un contre-discours, il s’agit plutôt de créer la possibilité d’un nouveau registre de l’expérience vécue et du savoir situé comme pratique de l’objectivité subalterne/objectivité incarnée (D. Haraway)  ̶ à partir des terrains de recherche. Le terrain, conçu comme un horizon de sens (E. Husserl) dévoile des nouveaux discours qui cherchent à dépasser la structure dialectique faussée du discours dominant. Dans le flux des cultures et des sociétés contemporaines, globalisées et de masse, définies comme paradoxales (S. Hall), émergent de nouveaux cadres théoriques et de nouvelles méthodologies qui défient les structures socio-économique et politique dominantes, ainsi que les prérogatives à caractère normatif de l’académie. Des pratiques en sciences sociales telles les récits de terrain, les récits biographiques, les observations participantes, les auto-ethnographies, les performances queer, les enactement artistiques  ̶ ou encore les études des citoyennetés multiples et des sexualités divergentes au cadre hétéronormatif ̶  permettent alors de re-situer/repositionner et de questionner les catégorisations réductionnistes et/ou binaires (L. Tuhiwai Smith ; J. Butler ; D. Haraway ; S. Hall ; A. Honneth ; W. Mignolo).

En suivant l’avertissement de Audre Lorde : « the master tools will never dismantle the masters’ house », cette journée d’étude se propose d’identifier et d’explorer les contre-discours capables de basculer, traverser et pervertir les centres et les bords du discours impérialiste en proposant un savoir nomade et contingent (A.C. Hostert ; W. Mignolo ; A. Quijano ; E. Dussel). En somme, ceci est une tentative de dépasser l’état de zombification (A.Mbembe) postcolonial en se demandant non seulement si le subalterne peut parler (G.C.Spivak), mais aussi comment et surtout qui veut et peut l’écouter (L.Tuhiwai Smith) ? Autrement dit, nous nous proposons de nous demander non seulement si le subalterne peut parler mais aussi s’il arrive à interpeller concrètement les destinataires de son discours, c’est à dire, qui est-il prêt à l’écouter ?

Deux axes sont proposés :

Axe 1 – Invertir, subvertir : dévoilement de la dialectique faussée du registre dominant

  • Quels outils analytiques des pratiques sociales sont-ils capables de déstabiliser et déconstruire la restauration dialectique des hiérarchies et des récits dominants : delinking (W. Mignolo) ; disidentification (J. E. Munoz) ; subjectivation (M. Foucault) ; desubjectivation (G. Agamben) ; savoir situé (Haraway) ; codage/décodage (S. Hall) ?
  • Quel rôle pour le chercheur : peut-on être chercheur-e et militant-e ? Quelles sont les implications académiques/politiques et/ou personnelles de cet engagement ? A quel point et dans quelles conditions est-il envisageable/permis aux chercheur-e-s de parler à la place des subalternes ? Car, laisser parler, écouter et entendre, consiste tout d’abord à ne pas parler à la place des autres.
  • Quelles sont les limites, les tensions et les conditions symboliques et matérielles de la prise de parole des subalternes ? Les subalternes, sont-elles/ils vraiment écouté-e-s et entendu-e-s ? Qu’en est-il de la capacité d’agir et de la puissance d’agir de l’expression autonome des subalternes ? Quels risques pour cette prise de parole (violence, répression, etc.) : quelle cadre de légitimité réelle au niveau des représentations, de la reconnaissance et du leadership (dirigeant, intellectuel, etc.) ; quelle performativité capable de déconstruire les épistémologies et les pratiques sociales, culturelles et politiques déterminées par la performativité normative des régimes dominants et impérialistes ?

Axe 2 – Pratiques discursives et colonialité(s) du pouvoir, du savoir et de l’être

  • Identification multi-située des espaces de superposition, d’intersection et de transversalité des pratiques discursives décoloniales dans l’analyse des catégories de genre, de sexe, de sexualité, de race, de classe sociale, d’ethnicité et de citoyenneté à l’intérieur des groupes sociaux subalternisés. Quels registres sont-ils possibles pour les pensées et les savoirs frontaliers/borders des expériences vécues dissidentes capables effectivement de déplacer la matrice coloniale en [re]situant et en transformant la colonialité du pouvoir, du savoir et de l’être ?
  • Critique appuyée sur des liens étroits entre les pratiques genrées et le system patriarcal afin de repérer les cadres normatifs déterminés par les idéologies patriarcales de contrôle et de domination capitaliste euro-centrée/impérialiste dans le contexte décolonial. Critique de la perspective moderne [inter]subjective du « sujet » (raison/âme/esprit) et du « corps » (object) comme territoire de domination capitaliste d’une part, et de résistance et de lutte d’autre part. Comment développer une conscience discursive éthique, émancipatrice, trans-moderne et responsable du vivre ensemble global-local (glocal) à la fois créative et pédagogique ?
  • Dans un contexte de transformation des relations de pouvoir et de crise civilisatrice, quels discours et contre-discours peuvent-ils être identifiés, construits ou déconstruits vis-à-vis des pouvoirs hégémoniques ? Quelle généalogie hégémonique, anti-hégémonique ou contre-hégémonique dans l’espace-temps culturel, territoriale et sociopolitique dans la construction de nouvelles rationalités souhaitables et opérationnelles ?

Calendrier 

Réception des résumés/date limite : 15 avril 2017

Résultat de la sélection des propositions : 30 avril 2017

Réception des communications : 30 mai 2017

Les propositions de communication doivent être envoyées en français ou anglais (max.une page), avec une brève biographie indiquant le centre de rattachement et les recherches en cours. Les communications portant sur des données empiriques sont particulièrement les bienvenues, ainsi que les matériels audio-visuels et/ou performances.

Contact : Lenita Perrier lperrier@msh-paris.fr

Organisateurs : Marion BOTTERO (Paris X, MSH) ; Francesca DI LEGGE (Paris 8, MSH) ; Maica GUGOLATI (EHESS/IMAF, MSH) ; Roque Urbieta HERNANDEZ (EHESS/CERMA) ; Henrique NARDI (UFRGS/Brésil, IRIS-EHESS, MSH) ; Lenita PERRIER (EHESS, MSH) ; Oscar QUINTERO (Universidad Nacional de Colombia, IRD-URMIS, MSH).

Comité Scientifique : Rachele BORGHI (Sorbonne, Paris IV) ; Marion BOTTERO (Université Paris X, MSH), Philippe COLIN (Université de Limoges) ; Pascale GRUSON (EHESS/CEMS) ; Sébastien LEFÈVRE (Université Gaston Berger Saint Louis/Sénégal) ; Henrique NARDI (UFRGS/Brésil, IRIS-EHESS, MSH) ; João Pacheco de OLIVEIRA (Museu Nacional, UFRJ, Brésil) ; Lenita PERRIER (EHESS, MSH), Oscar QUINTERO (Universidad Nacional de Colombia, IRD-URMIS, MSH) ; Lionel SAPORITI (Université de Strasbourg).

jan 23, 2017

Parution du dernier numéro de Recherches internationales

Le dernier numéro de Recherches internationales est paru.
Il est principalement consacré à l’analyse des tournants à gauche en Amérique latine.
La coordination du dossier central a été assurée par Thomas Posado, docteur en sciences politiques.
Pour plus d’informations, voir :  http://www.recherches-internationales.fr/

jan 23, 2017

Appel à candidatures pour le prix 2017

Le Comité national pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage lance un appel pour le prix de thèses 2017.

Pour plus de détails, voir le PDF :  APPEL à candidatures-Prix de Thèses_CNMHE 2016 (1)

déc 14, 2016

[iheal-credal] Vient de paraître – Cahiers des Amériques latines

Nous avons le plaisir de vous informer de la parution du n° 81 des Cahiers des Amériques latines autour du thème : « Gouverner les hommes et les ressources. Légitimités et citoyennetés« 

déc 5, 2016

[seminaire-brics] 5 ème séance, jeudi 8 décembre

Nous sommes heureux de vous confirmer que la cinquième séance du séminaire BRICs de la FMSH et de l’EHESS aura lieu jeudi 8 décembre 2016, de 18h à 20h, salle 2, au Rdc de l’immeuble « France », 190-198 avenue de France, 75013 Paris (métro: Quai de la Gare), avec : Christian VICENTY et Julien VERCUEIL sur le thème : « Russie-Chine : entre asymétries économiques et ambitions régionales »

Discutant: Guilhem Fabre

La séance sera engagée à partir de deux exposés :
Christian VICENTY « Les nouvelles routes de la soie : la place de la Russie dans la stratégie chinoise » et

Julien VERCUEIL « Les relations économiques Russie-Chine : transformations récentes et enjeux de long terme »

Notre invité, Christian VICENTY est fonctionnaire, chargé de mission Chine, Ukraine, Russie, nouvelles routes économiques de la soie à la Mission stratégique et des études économiques de la Direction générale des Entreprises (D.G.E.), Ministère de l’Économie et des Finances, ayant précédemment vécu en Poste en URSS (1985-1988), en Corée du Sud (1988-1990), au Kazakhstan (1994-1998), en Arabie Saoudite (1998-2000), plus diverses missions au Japon, aux instances communautaires et dans différents pays européens, tout cela dans le cadre d’activités économiques, commerciales, géopolitiques, dont à présent les « Nouvelles routes économiques de la Soie ».

Les séances suivantes reprendront  à partir du jeudi 12 janvier 2017.

Rappel: jeudi 24 novembre à 18h, salle 2: Philippe Hugon, Afriques. Entre puissance et vulnérabilité.

Pour plus d’informations sur le séminaire, consulter le carnet/blog: http://brics.hypotheses.org et les sites :

A l’EHESS:

https://enseignements-2016.ehess.fr/2016/ue/504/

http://crbc.ehess.fr/index.php?2939

A la FMSH

http://www.fmsh.fr/fr/c/1253

 

 

nov 30, 2016

Vient de paraître : « La Nouvelle-Calédonie face à son destin. Quel bilan à la veille de la consultation sur la pleine souveraineté ? »

Séverine Bouard, Jean-Michel Sourisseau, Vincent Geronimi, Séverine Blaise, Laïsa Roí (éd.)

Date : Novembre 2016

Éditeur : Karthala

Nombre de pages : 528

Résumé :

La Nouvelle-Calédonie s’apprête à prendre un virage institutionnel et politique dans un monde qui a radicalement changé depuis les premières luttes pour la décolonisation. Vingt-huit ans après les accords de Matignon-Oudinot, alors que se profile une nouvelle date clé pour son avenir institutionnel et politique avec la sortie programmée de l’accord de Nouméa, où en est la Nouvelle-Calédonie ? Son modèle économique a-t-il fondamentalement changé ? Sa trajectoire de développement es-telle soutenable ? Alors que le pays est engagé dans un processus de décolonisation négocié, quels sont ses atouts et ses options stratégiques pour affronter la mondialisation et ses nouvelles formes ?

Le pays est en effet de plus en plus intégré à des marchés mondiaux libéralisés et dérégulés ; l’urbanisation se confirme mais elle prend des formes et a des impacts qui déjouent certains pronostics et tendances observées ailleurs ; vingt-cinq années de croissance soutenue ont dopé le marché intérieur ; en lien avec la croissance des mobilités, la place du non-marchand et de la coutume est restée essentielle à son développement humain ; les transferts de compétences de l’État français vers le territoire opérés au cours des vingt dernières années ont transformé les lieux et les acteurs de la décision politique ; l’industrialisation par la métallurgie a changé la donne quant à la répartition de la rente du nickel ; la bipolarisation politique a fait place à davantage de pluralisme pour ne citer que certaines des évolutions les plus emblématiques.
A la veille de la consultation sur le transfert des dernières compétences, quels sont les futurs possibles pour l’économie très politique de la Nouvelle-Calédonie ? Sur quels acquis institutionnels et économiques de la trajectoire récente s’appuyer ? Quels relais de croissance activer et, au-delà et surtout, quel modèle de développement et quel « contrat social » renégocier ?

Introduction : introduction

Page de couverture : couverture

Pour des informations complémentaires, voir : http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3117-la-nouvelle-caledonie-face-a-son-destin-quel-bilan-a-la-veille-de-la-consultation-sur-la-pleine-souverainete–9782811117375.html

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