Call for Authors: Encyclopedia of World Poverty
CALL FOR AUTHORS: *Encyclopedia of World Poverty* 2nd Edition
SAGE¹s *Encyclopedia of World Poverty* 2nd Edition is now under development (1st Edition: Library Journal Best Reference, Booklist Editor¹s Choice). This completely updated five-volume reference will provide extensive and current information on the changing world of poverty, as well as insight into the contemporary debates. Over 850 signed articles will explore poverty in various regions of the world, and examine the difficulties associated with the definition and measurement of poverty, along with its causes and effects. Pedagogical elements include a new Reader¹s Guide, updated Chronology of World Poverty, updated Resource Guide, updated Glossary, and new index.
The list of available articles is already prepared, and as a next step we will e-mail you the Article List (Excel file) from which you can select topics that best fit your expertise and interests. Additionally, Submission Guidelines will be provided that detail article specifications.
This comprehensive project will be published by SAGE Reference in 2015 and will be marketed to academic and public libraries as a print and digital product available to students via the library¹s electronic services. The General Editor, who will be reviewing each submission to the project, is Dr. Mehmet Odekon, Skidmore College (General Editor of the 1st Edition). We are currently making assignments with a deadline of January 31, 2014.
If you are interested in contributing to this cutting-edge reference, it is a unique opportunity to contribute to the contemporary literature, redefining sociological issues in today¹s terms. Moreover, it can be a notable publication addition to your CV/resume and broaden your publishing credits. SAGE Publications offers an honorarium ranging from SAGE book credits for smaller articles up to a free set of the printed product for contributions totaling 10,000 words or more.
If you would like to contribute to building a truly outstanding reference with Encyclopedia of World Poverty 2nd Edition, please contact me by the e-mail information below. Please provide your CV or a brief summary of your academic/publishing credentials in related disciplines.
poverty@golsonmedia.com
Numéro de Politique africaine consacré aux investissements miniers
Parution du dernier numéro de Politique africaine, consacré aux  Micropolitiques du boom minier en Afrique.
Pour le sommaire, suivre ce  lien : http://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2013-3.htm.
Vous trouverez directement l’introduction au thème du numéro, « Les  sociétés africaines face aux investissements miniers », en pièce jointe.
B. Rubbers Polaf 2013
AAC revue Politique africaine – Blackness
Revue Politique africaine
Dossier coordonné par Thomas Fouquet (Université Paris 7 et EHESS) et Rémy Bazenguissa-Ganga (EHESS)
Blackness
Circulation des mondes atlantiques et conscience « noire » en Afrique
Les sociétés subsahariennes, leurs espaces urbains singulièrement,  sont traversées et travaillées par des dynamiques culturelles  transnationales. Mais qu’il s’agisse de styles musicaux,  vestimentaires, langagiers, de poses et de postures, ces rapports à la «  nouvelle société mondiale » sont loin d’etre indistincts ; ils se  déclinent massivement sur un mode à la fois sélectif et électif, à  l’aune d’une culture populaire « noire ».
Sur ce constat, une question surgit : « quel est ce noir dans  culture populaire noire ? » (Hall, 2007). Autrement formulé, à l’aune  des réalités africaines passées et présentes, quels rapports les  individus africains, les jeunes urbains en particulier,  entretiennent-ils à l’ensemble sociohistorique et politique que Gilroy  a nommé l’Atlantique noir (Gilroy, 2010) ? Empiriquement, comment  rendre compte du sens et des enjeux passés et présents â“ moraux,  esthétiques, politiques â“ investis dans la domestication de tendances  culturelles nées et véhiculées au sein des diasporas des Amériques  noires et européennes ? Comment analyser les effets de réverbération de  ces tendances sur le continent lui-même, en termes d’enonciations de  lâafricanité alternatives aux modèles promus aussi bien par les  pouvoirs coloniaux que dans le cadre de la construction de l’Etat  postcolonial ? Plus globalement, comment les
sociétés subsahariennes pensent-elles et manifestent-elles leur lien  avec ces identités transnationales qui s’anoncent dans les termes  d’une « condition noire » (Ndiaye, 2008), ou d’une « blackness », de  plus en plus affirmée et néanmoins inscrite dans des processus  historiques de longue durée ?
C’est autour de cette notion de « blackness », complexe et  ambivalente, volontiers polémique, que ce numéro de Politique africaine  sera organisé. Une traduction nécessairement imparfaite ou biaisée du  terme pourrait être identité ou conscience noire »noir-ité ou  noirit-ude étant des néologismes sans doute trop audacieux, et  négritude, trop chargée de sens historique. Sur le fond, la difficulté à  traduire cette notion est révélatrice de conceptions différentes des « identifications chromatiques » et des dynamiques sociales,  politiques et culturelles sous-jacentes »dans les mondes académiques  francophones et anglophones respectivement. C’est, pour une large  part, le risque d’une conception figée et réifiante des identités qui  est ici en jeu.
Afin d’éviter un tel écueil, nous privilégions l’approche  constructive et compréhensive, articulée à des études empiriquement  et/ou historiquement situées. Alors que la blackness a été beaucoup  étudiée ou au moins évoquée depuis les diasporas américaines et  européennes, notre ambition générale est d’opérer un renversement du  regard. Si, depuis les diasporas, le continent africain apparait  d’abord comme un référent fantasmatique et idéologique  » l’espace  utopique que beaucoup imaginent afin de construire leur blackness â“  c’est la réversibilité de cette proposition qui retiendra notre  attention. En quoi les tendances culturelles fondatrices d’une «  blackness transnationale » (Marable et Agard-Jones, 2008)  constituent-elles des référents imaginaires à partir desquels de  nombreux jeunes du Continent réinventent leur rapport au monde et à soi ?  Concernant plus spécifiquement le succès des sonorités,
vêtements et attitudes hip-hop, ne doit-on y voir qu’une variante  locale de l’hégémonie culturelle nord- américaine ? Quelles questions  plus spécifiques peuvent être posées au sujet des jeunesses africaines,  par comparaison avec celles issues des diasporas noires des Amériques ou  d’Europe ? Cette blackness, vue d’Afrique, peut-elle être  considérée comme une manière positive de requalifier une africanité  perçue négativement â“ sur le mode de la minoration sociologique â“ à  échelle globale ?
On le comprend, ce déplacement du regard implique de « penser global  ». En effet, la blackness au sein des diasporas est classiquement  envisagée comme une contre-culture, dans son rapport à ce que certains  qualifient de « conscience dominante », ou whiteness, domaine de  recherche en plein essor. Il conviendra en ce sens d’interroger les  tribulations de cette conscience dominante à échelle globale « à  l’aune des histoires coloniales et de leurs legs postcoloniaux  singulièrement « et, incidemment, les réponses qui lui sont localement  adressées. Cette question introduit bien sûr des interrogations plus  larges et problématiques : que signifie être Noir-e, en Afrique certes,  mais dans un monde de plus en plus déterritorialisé, où les frontières  de l’Etat-nation sont cesse débattues et débordées ? Comment  interpréter ce jeu permanent sur les frontières, politiques et  géographiques, mais aussi sociales, morales et
identitaires ? Dans ces configurations, quelle est la part du désir  de franchir ou de s’affranchir des limites par la projection, au moins  imaginaire, dans des mondes plus vastes, et quels nouveaux espaces du  soi ou de l’entre-soi s’en dégagent ?
Cette investigation fait une place centrale aux dynamiques  transnationales, tout en insistant sur leurs effets locaux très  concrets. Dans tous les cas, nous plaçons au coeur de notre réflexion  des débats contradictoires de la modernité, dont l’identification ou  la conscience noire constitue l’un des moteurs cruciaux. A cet égard,  il est nécessaire de ne pas considérer cette blackness comme le nouveau  lieu, illusoire, de ré-enchantement des sociétés africaines. Ce sont  bien les politiques de la blackness qui mobilisent notre attention, avec  tout ce que cela entend en termes, notamment, de conflits  générationnels et d’effets de frontière internes aux sociétés  africaines, de compétitions distinctives, de guerres morales mais aussi  de « guerre des sexes ». A cet égard, on pourrait s’attacher à  élaborer une cartographie sociale, politique et culturelle de cette  blackness, afin notamment de bien montrer ce qu’elle a de
spécifique par rapport au thème, à la fois plus large et différent,  de l’africanité (ou african-ness). C’est, en somme, un espace  dynamique et critique que nous souhaitons interroger et mettre au jour,  ce qui implique, nécessairement, qu’il s’agisse d’un terrain de  contestation tout autant que contesté.
Face aux nombreuses lignes de pensée qui se dégagent ainsi, nous  proposons trois axes qui demeurent néanmoins largement provisoires et  ouverts. Il s’agit ainsi d’appréhender la blackness entre (1) style  de vie, (2) région morale transnationale et (3) ressource stratégique.
1. On s’attachera d’abord à comprendre les nouvelles narrations  de l’africanité qui sont à l’oeuvre à travers l’affirmation  d’appartenance à une identité/conscience noire globale. On fait  l’hypothèse que ces narrations se donnent principalement à voir dans  l’évolution des styles de vie, dont il faut rendre compte dans leurs  expressions langagières, matérielles, artistiques, corporelles, etc. En  d’autres termes, ces configurations deviennent intelligibles à  l’aune, notamment, des politiques du style et de la signification dont  elles témoignent, et qui emportent des effets matériels et sociaux tout  à fait tangibles. Cette entrée par les « stylistiques culturelles »  (Ferguson, 1999) doit permettre de saisir des aspirations sociales et  identitaires qui sont ainsi mises en actes, en mots et en objets de  manière expressive. De quelles allégeances et de quels récusations ou  rejets ces styles sont-ils le reflet ? Quels
nouveaux espaces d’identité se dessinent à travers ces expressions  performatives ? Au-delà d’un constat d’appétence pour ce qui vient  d’ailleurs (et du Nord singulièrement), quelles narrations de soi sont  à l’oeuvre, et de quelles critiques sont-elles porteuses ?
2. En interrogeant le cosmopolitisme noir comme une « forme de réflexivité » (Beck, 2004) bien spécifique, qui sous-tend des rapports non moins particuliers à la société internationale, nous proposons d’appréhender des luttes symboliques afférentes. La question déjà évoquée de la conscience dominante pourra être ici explorée sous l’angle de ses ramifications et effets transnationaux. L’investigation historique doit également permettre, à ce niveau, de ne pas crier coûte que coûte à la nouveauté au sujet de configurations qui s’ancrent dans une histoire longue du rapport à lâAutre et à l’extranéité. Il est intéressant de voir, notamment, comment ce cosmopolitisme noir est lui-même fragmenté et traversé de dynamiques centrifuges qui se révèlent sur la durée. Dans le cas sénégalais, si Senghor revendiquait ses accointances avec certains courants intellectuels afro-américains (la Harlem Renaissance, etc.), il n’en stigmatisait pas moins l’influence néfaste de certains artistes â“ James Brown notamment â“ sur une jeunesse sénégalaise dès lors considérée comme étant en perte de repères culturels authentiquement africains⦠Autrement dit, la construction dâune « ethnicité fictive » transnationale était toujours-déjà réinsérée et réinterprétée à lâintérieur de rapports de classe et politiques locaux (élite/populaire).
3. Cette question gagne enfin à être envisagée sous l’angle des  aspirations à la mobilité géographique et sociale. Autrement dit, la  blackness peut-elle être abordée comme une ressource : de quelle nature,  face à quelles contraintes, pour servir quels objectifs, et suivant  quelles modalités ? Cette approche appelle notamment des analyses en  termes d’investissement, dans le sens le plus littéral : ce que l’on  pourrait nommer, de manière volontairement facétieuse, le  Black-buis-ness. Il s’agirait, à cet égard, de mettre à l’épreuve  empirique (et historique) l’idée selon laquelle la modernité africaine  se caractérise par un déplacement des lieux d’élaboration de la  richesse et de la valeur individuelles : de la production vers la  consommation (Comaroff et Comaroff, 2009). La blackness comme « produit  de consommation » sous-tendrait en ce sens la construction d’un espace  d’identité valorisé, valorisant, mais
aussi valorisable sur un marché dont les lois d’offre et de  demande restent à définir. Plus largement, et en accord avec notre  objectif d’empirisme, il nous apparait nécessaire d’identifier des  canaux et des registres concrets permettant l’accès aux ressources de  la blackness, via notamment l’inscription individuelle dans la  dimension transnationale. Cet examen peut s’adresser à un ensemble  très vaste de domaines : religieux, de l’art, du sport, du tourisme,  de la sexualité et de la séduction, du développement et de  l’associatif, du travail intellectuel/académique, etc.
Une hypothèse, qui demande à être vérifiée par des études empiriques  précises, reconnait ces revendications comme étant celles de groupes ou  d’individus subordonnés, qui tentent de peser sur les rapports de  force locaux en se réclamant d’une appartenance transnationale. Ainsi,  pour beaucoup de jeunes du continent, l’affirmation d’appartenance à  cette blackness globale permettrait de contester la minoration  sociologique dont ils font lâobjet au niveau mondial, mais aussi au  sein de leur propre société. C’est là, par exemple, toute la richesse  du rap comme objet d’analyse : à la fois parole de contestation voire  de dissidence (sociale, culturelle, politique) éminemment locale, et  esthétique transnationale du subalterne. Cet examen ne s’épuise  toutefois pas dans cet objet ; l’ambition de ce numéro est notamment  de mettre en lumière des expressions sociales et culturelles peut-être  moins évidentes que le registre hip hop, mais qui témoignent pareillement de la banalité de la  circulation des mondes dans les sociétés africaines contemporaines, et  des espaces critiques qui sâen dégagent localement. Une sociologie des  acteurs et des rapports de pouvoir internes à chaque société sâavère  en ce sens nécessaire pour rendre compte de ces configurations dans  leurs nuances et complexité : qui se revendique de cette blackness,  depuis quelles positions, en quels termes et pour quels objectifs ?
Calendrier :
– 22 décembre 2013 : date limite d’envoi des propositions dâarticle (max. 7000 signes espaces compris) aux coordinateurs : thomas.fouquet@free.fr et bazengui@ehess.fr
– 8 janvier 2014 : notification aux auteurs des propositions retenues
– 18 mai 2014 : date limite d’envoi des articles sélectionnés (max. 55 000 signes esp. comp.)
– Décembre 2014 : parution des articles acceptés par le comité de rédaction de Politique africaine
Références citées
Beck, U., Qu’est-ce que le cosmopolitisme, Paris, Aubier, 2004.
Cervulle, M., « La conscience dominante. Rapports sociaux de race et  subjectivation », Cahiers du Genre, n° 53, 2012/2, p. 37-54.
Comaroff, J. and Comaroff J., Ethnicity, Inc., University of Chicago Press, 2009.
Ferguson, J., Expectations of Modernity. Myths and Meanings of Urban  Life on the Zambian Copperbelt, University of California Press, 1999.
Gilroy, P., Atlantique noir. Modernité et double conscience, Paris, Editions Amsterdam, 2010.
Hall, S., Identités et cultures. Politiques des Cultural Studies, Paris, Editions Amsterdam, 2007.
Marable, M. et Agard-Jones, V. (Eds) , Transnational Blackness :  Navigating The Global Color Line, New York, Palgrave McMillan, 2008.
Ndiaye, P., La condition noire. Essai sur une minorité française, Paris, Calmann-Lévy, 2008.
CfP Politique africaine_ Blackness
AAC Politique africaine_Blackness
Sciences Po-CERI: séminaire « Migrations en Asie Centrale » (9 dec, Paris)
Lundi 9 décembre | 17h00
Dans le cadre du groupe de recherche Migrations et mobilités
avec
Oleg Korneev, Marie Curie Fellow, University of Sheffield
La construction d’un espace et d’un régime migratoire en Asie centrale. Le rôle des organisations internationales
Discutant : Adrien Fauve, post-doctorant, CERI-Sciences Po
Introduction : Catherine de Wenden,  CNRS/CERI-Sciences Po
Présidence : Anne de Tinguy, INALCO et CERI-Sciences Po
Langues de travail : français et anglais
Illustration extraite de l’Atlas des empires maritimes (Cyrille Poirier-Coutansais,  CNRS éditions)
Responsables scientifiques : Anne de Tinguy, INALCO et CERI-Sciences Po, et Catherine de Wenden,  CNRS/CERI-Sciences Po
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle Jean Monnet
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Publication: Porto-Novo : patrimoine et développement / publication et journée d’étude 28 novembre 2013 / Cité de l’architecture et du patrimoine
Guy Amsellem
Président de la Cité de l’architecture & du patrimoine
a le plaisir de vous inviter à la journée d’étude « Porto Novo : patrimoine & développement »
Jeudi 28 novembre 2013 de 9h30 à 18h
La patrimonialisation de la capitale du Bénin et les perspectives de développement. Une journée d’étude à l’occasion de la parution de l’ouvrage collectif « Porto Novo : patrimoine et développement » dirigé par *Christine Mengin* (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et *Alain Godonou* (bureau multipays de l’Unesco à Libreville).
Cité de l’architecture & du patrimoine – Palais de Chaillot
*Salle Anatole de Baudot* – Accès par le 7 avenue Albert de Mun,
Paris 16ème, (M° Iéna ou Trocadéro)
Entrée libre
S’inscrire <http://www.citechaillot.fr/fr/auditorium/colloques/25370-porto-novo_patrimoine_et_developpement.html>
Le VDP Porto-Novo
TDR Palu et câblage au Burkina Faso
Voici un rapport sur les TDR Paludisme et un chapitre de livre sur le ciblage, tous les deux coordonnés par deux jeunes chercheurs prometteurs. Les tests de diagnostic rapide (TDR) du paludisme : entre directives officielles et réalités d’utilisation au Burkina Faso :
http://www.equitesante.org/tests-diagnostic-rapide-paludisme/
Évaluation de l’efficacité du ciblage communautaire des indigents bénéficiaires de la gratuité des soins dans les districts sanitaires de Dori et de Sebba au Burkina Faso : http://www.equitesante.org/evaluation-ciblage-indigents-gratuite-soins/
Parution « Monde globalisé, altruisme et humanisme du développement – Transversaux »
http://www.diploweb.com/La-vocation-altruiste-dans-un.html
Journée d’étude : « Les notions de société civile. Usages et traductions (29 nov, Paris)
Journée d’étude internationale organisée par l’Atelier de Recherche et de Traduction en Sciences Sociales (ARTESS) et le Réseau International Acteurs Emergents (RIAE) : Les notions de société civile. Usages et traductions
qui se tiendra le 29 novembre 2013, 190 avenue de France, 75013, de 9h à 19 h (dans la salle du Conseil A – R-1).
Cette rencontre souhaite mettre en dialogue des recherches menées dans des aires linguistiques et/ou culturelles différentes sur les formes d’appropriation linguistiques, sociales et politiques de la notion de société civile, vingt ans environ après qu’elle soit devenue un terme clé des textes programmatiques et analytiques des grandes agences internationales de développement.
Comment cette notion de société civile a-t-elle été comprise, instrumentalisée, traduite ? Comment en retour les diverses acceptions qui lui sont classiquement attribuées ont-elles façonné les formes de regroupement et d’organisation dans les sociétés destinatrices de ces programmes ? Quelles sont les effets de son irruption dans des contextes qui ne l’ont pas générée ? Autant de questions, au carrefour de la philosophie politique, des linguistiques, des sciences de la traduction, de l’anthropologie et de la sociologie, qui devraient permettre d’éclairer les sens et les pratiques affiliés à ce « mot-écran » et contribuer ainsi à une histoire épistémologique et à une critique de la mondialisation.
ProgColloquesociétécivile7102013
ColloqueSociétécivile102013
Parution revue tiers monde
Pour information, le dernier numéro de Revue Tiers-Monde (coord par L. Atlani-Duault et L. Vidal)
http://www.cairn.info/revue-tiers-monde.htm
Public Defense of PhD thesis (6 dec, Danmark)
Please find attached and kindly circulate the announcement regarding the public defense of Rogers Orock’s PhD thesis in anthropology at Aarhus University in Denmark, entitled ‘Belonging, Democracy and Development in Cameroon’s Patrimonial State: an Anthropology of Political Elites’ on December 6th, 2013. Rogers Orock – PhD defense 6 December 2013
Abstract
Based on ethnographic fieldwork, this thesis is a study of political elites in contemporary Cameroon since the country’s transition to democracy in 1990. Examining elite practices of belonging and patronage politics in democracy, the thesis critically analyzes how such practices constitute a central part of the cultural, but also largely state-fostered, repertoire of elite politics in Cameroon and, suggests that these elite political practices are legitimated and evaluated by the notion that they must be geared towards development for their communities. It explores how Cameroonian political elites define themselves and are also defined by their communities as political leaders within a personalized logic of patronage, development and belonging (kinship, ethnicity, regionalism) that mobilizes cultural symbols to foster the interactions between communities and the state. While the ethos of dependency and mutuality in Cameroon’s patrimonial politics reveals it as a cultural style of domination that promises political intimacy and inclusion, the thesis also shows that the reality of exclusion for non-elites is the source of contradictions and tensions over the morality of elite power within a lively social discourse on elites in Cameroon. Notwithstanding these contradictions and contrary to the pessimism in largely institutionalist accounts of democracy, this thesis demonstrates that an ethnographically grounded and historicized approach to the cultural practice of democracy and development by Cameroonian political elites holds important and interesting lessons for re-interpreting the nature and practice of democracy in Africa.


 Loading ...