Rencontre avec Jean-Louis Moynot autour de son livre « Une vie de recherches ». Une aventure industrielle, syndicale et politique

Mercredi 14 février 2018, à 18h30.
Salle Violette, rez-de-chaussée de la Tour Essor
14, rue Scandicci
93500 Pantin

Entrée libre sur inscription nominative préalable : inscription@gabrielperi.fr

De la Guerre d’Algérie aux crises liées à la mondialisation et aux dégâts de la croissance capitaliste, le récit autobiographique de Jean-Louis Moynot prend avec le temps une dimension historique.

La grève de mai 68 a été pour lui l’événement fondateur qui a structuré les enchaînements qu’il a vécus avant, pendant et après. En mai 2018, nous célèbrerons les 50 ans de cet immense mouvement de luttes, de conquêtes et de tentatives d’émancipation. Le témoignage du jeune dirigeant syndical (il avait 30 ans) est d’autant plus précieux qu’après le décès de Georges Séguy, Jean-Louis est le dernier vivant du Bureau confédéral élu en 1967 et de la délégation de la CGT à la conférence et négociation de Grenelle. Le mai de la CGT, vécu dans le sillage de Georges Séguy et Benoît Frachon a ancré en lui des convictions que les conflits d’orientation ultérieurs n’ont jamais pu effacer.

La quête du sens de sa vie tournée vers la justice sociale et l’émancipation dans le travail a commencé bien avant dans l’engagement anticolonialiste, dans l’activité syndicale, et s’est poursuivie jusqu’à présent dans un large éventail d’engagements militants et d’activités professionnelles dont il raconte sans prétention les tenants et les aboutissants.

La rencontre sera animée par Christian Dellacherie, ancien secrétaire de la Fédération CGT des cheminots (1979-1983), proche collaborateur de Bernard Thibault (1998-2006).

Jean-Louis Moynot. S’émanciper. Une vie de recherches. Editions du Croquant, août 2017. Ouvrage présenté sur le site de l’éditeur, ici).

« Jean-Louis Moynot : un témoin capital », par Etienne Balibar.