IFAS-Research Newsletter/ Calls for Applications 2021

Calls for Applications 2021

Call for applications/ Appel à projets 2021

“Fruit Seller in Soweto, Johannesburg” by Jennygomes / CC BY-SA 4.0, October 2017,
Illustration by Wikimedia Commons
Étudiant·e·s Master· 2 – Doctorant·e·s – Post-doctorant·e·s – Chercheurs et chercheuses

Dans le cadre de sa programmation scientifique, l’IFAS-Recherche finance chaque année un certain nombre de projets de recherche, soit individuels, soit collectifs (missions de terrain, enquêtes, séjours en centres d’archives et en bibliothèque, organisation de manifestations scientifiques.)

Aucune condition de nationalité ne s’applique, mais l’existence ou la perspective d’un partenariat scientifique durable entre la France et l’Afrique australe est essentielle, en particulier pour les projets bilatéraux.

Cette année, seront examinés en priorité les projets en lien avec :

  • l’archéologie et la préhistoire
  • les questions de santé

Date-limite de soumission : 11 décembre 2020

Information détaillée et formulaires à télécharger


Master’s students – Doctoral students – Post-doctoral students – Senior researchers
Within the framework of its scientific programme, IFAS-Research funds every year a number of research projects, either collective or individual (fieldwork, surveys, archival & documentary research, organization of scientific events, etc.).

Nationality is not a condition for application, although the existence or prospect of a long-lasting scientific partnership between France and Southern Africa is essential, particularly for bilateral projects.

This year, priority will be given to projects related to the following fields:

  • Archaeology and Prehistory
  • Health

Deadline: December 11th 2020

> Full details and downloadable application forms

Aides à la mobilité internationale 2021

“People in Johannesburg” by Edward Middleton/ CC BY-SA 4.0, April 2013,
Illustration by Wikimedia Commons
Doctorant·e·s – Postdoctorant·e·s·

Quelques bourses d’aide à la mobilité internationale pour des recherches doctorales ou postdoctorales seront attribuées par l’IFAS-Recherche en 2021.

Les aides seront versées pour une durée de 2 à 4 mois (maximum), non renouvelable. Les candidat·e·s retenu·e·s recevront l’appui scientifique et logistique de l’IFAS-Recherche et participeront à l’animation scientifique de l’Institut en prenant part à ses activités (séminaires, tables-rondes, colloques, publications, etc.).

Les candidat·e·s doivent être de nationalité français·e·s et avoir une inscription en cours dans une université française ou être rattaché·e·s à une UMR. La sélection des candidatures se fera sur les seuls critères scientifiques, mais le potentiel d’intégration du projet dans le paysage académique de l’Afrique australe, et les perspectives d’un partenariat durable, seront pris en considération.

Il est souhaitable que les projets s’intègrent dans l’un des trois axes de recherche de l’Institut :

  • Archéologie et préhistoire ;
  • Patrimoine et histoire médiévale, moderne, et contemporaine des sociétés de l’Afrique australe ;
  • Dynamiques contemporaines : études urbaines, mutations sociales, politiques, économiques et culturelles.

> Date limite d’envoi des dossiers : 11 décembre 2020

> Appel à candidatures et formulaires 

Si leur situation le permet, les candidat·e·s· postdoctorant·e·s· sont par ailleurs invité·e·s à postuler également au Programme Atlas de mobilité postdoctorale France > Afrique australe.

Programme ATLAS 2021 – Séjour de recherche postdoctorale en Afrique australe/ Postdoctoral Mobility Funding in Southern Africa – French/ EU citizens

La Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) et l’Institut Français d’Afrique du Sud-Recherche (IFAS-Recherche, UMIFRE 25, USR 3336) proposent à des postdoctorants ou à de jeunes chercheurs résidant en France, une aide à la mobilité pour réaliser un séjour de recherche de 2 à 3 mois en Afrique australe (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Congo, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Swaziland, Zambie, Zimbabwe).

Seront soutenus des projets de recherche qui s’inscrivent dans la politique scientifique de l’IFAS-Recherche, en synergie avec ses chercheurs ou ses partenaires d’Afrique Australe. Les projets interdisciplinaires sont bienvenus.

Cet appel s’inscrit dans le cadre du Programme Atlas de mobilité postdoctorale de courte durée lancé par la FMSH et ses partenaires.

 

Modalités financières

Une aide financière de 1 200 euros par mois de séjour est attribuée aux lauréats. Elle est destinée à couvrir les frais de transport et de séjour.

 

Critères d’éligibilité

Nationalité/résidence : Être ressortissant d’un pays de l’Union européenne et résider en France.

Diplôme/statut : Être postdoctorant en SHS et avoir soutenu sa thèse à partir de 2015. Être associé à un centre de recherche / laboratoire en France.

Discipline : Être engagé dans des recherches en sciences humaines et sociales, et travailler sur au moins un pays d’Afrique australe. Une attention particulière sera portée aux projets s’inscrivant dans les grandes thématiques abordées par l’IFAS-Recherche, sans que cela soit toutefois exclusif :

— 1. Paléoanthropologie, archéologie, préhistoire ;

— 2. Patrimoine et histoire médiévale, moderne et contemporaine des sociétés de l’Afrique australe ;

— 3. Dynamiques contemporaines (études urbaines, mutations sociales, politiques, économiques, culturelles).

Langue : Maîtriser l’anglais ou le portugais, en fonction du projet de recherche.

 

Obligations des chercheurs accueillis à l’IFAS-Recherche

Les chercheurs accueillis à l’IFAS-Recherche ont une obligation de résidence dans l’un des pays couverts par l’institut : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Congo, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Swaziland, Zambie, Zimbabwe.

Les chercheurs résidant à Johannesburg participent à la vie scientifique de l’UMIFRE, où ils disposent d’un espace de travail et d’un soutien logistique. Les autres sont fortement encouragés à venir y présenter au moins une fois leur travail et à proposer, le cas échéant, une courte publication.

 

CALENDRIER

Ouverture de l’appel : 1er octobre 2020

Clôture de l’appel : 15 décembre 2020 à 17 :00 (heure de Paris)

Analyse des candidatures : mi-décembre 2020 – fin janvier 2021

Annonce des résultats : début février 2021

Durée des séjours de mobilité : 2 à 3 mois

Période du séjour : A partir de mi-mars 2021. Le séjour devra impérativement se dérouler en 2021.

Nombre de mois/chercheurs disponibles sur cet appel : ­ 6 mois

 


Contact

À la FMSH : Bénédicte RASTIER atlas@msh-paris.fr

À l’IFAS-Recherche : Sophie Dulucq, directrice :  sophie.dulucq@ifas.org.za ; Line Relisieux, chargée de projets : line.relisieux@ifas.org.za

Date limite de candidature : 15 décembre 2020

Modalités de candidature et formulaires

Calls for Applications – IFAS-Research Partners

CFEE Fieldwork Grants

APPEL À CANDIDATURES / CALL FOR APPLICATIONS

Le Centre français des études éthiopiennes (CFEE) à Addis-Abeba (Éthiopie), Institut français de recherche à l’étranger (UMIFRE) du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS / INSHS), propose aux étudiants de niveau master et aux doctorants des financements partiels permettant la réalisation de missions de terrains et/ou l’étude de collections en Éthiopie et dans la Corne de l’Afrique

The French Center for Ethiopian Studies (CFEE) in Addis Ababa (Ethiopia), French Research Institute Abroad (UMIFRE) of the French Ministry of Europe and Foreign Affairs (MEAE), and of the French National Centre for Scientific Research (CNRS / INSHS) offers partial funds to MA students and PhD candidates for fieldwork and/or study of collections in Ethiopia and the Horn of Africa.

Date limite de candidature : 27 novembre 2020
Deadline for application: November 27, 2020
> Full details here

Rejoignez la petite équipe du bureau conjoint IRD-CNRS-Cirad

L’équipe du bureau conjoint de Pretoria.

© IRD/CNRS

Le (la) chargé(e) de communication et de culture scientifique est affecté(e) au bureau conjoint de l’IRD et du CNRS à Pretoria, mais il appuie également les actions de communication des représentations de l’IRD au Kenya (pour l’Afrique de l’Est) et à la Réunion (pour l’océan Indien). En concertation avec les directions de la communication de l’IRD et du CNRS, en lien avec les unités de recherche et sous la responsabilité du représentant, le (la) chargé(e) de communication et culture scientifique déclinera localement la stratégie globale de communication et de diffusion de la culture scientifique de l’établissement, notamment au travers des actions suivantes :

– Gérer les supports digitaux et les réseaux sociaux
– Actualiser et diffuser des supports de communication (fiches, plaquettes…)
– Assurer les relations avec les médias locaux
– Appuyer les chercheurs dans la communication autour de leur recherche
– Planifier et gérer le budget communication et culture scientifique
– Appuyer l’organisation de manifestations institutionnelles et scientifiques y compris digitales.

Ce poste est un volontariat international en administration.

Pour rejoindre l’équipe, postulez sur Civiweb.

Prix de thèse « Afrique et ses diasporas 2020″/ Thesis Prize « Africa and its Diasporas 2020 »

Groupement d’intérêt scientifique (GIS) – Études africaines en France

Nous avons appris avec plaisir que Charlotte Grabli — allocataire de l’IFAS-Recherche en 2013 alors qu’elle était au tout début de sa recherche doctorale — venait de remporter le Prix de Thèse « Afrique et ses diasporas », décerné conjointement par la Société des Africanistes et par le GIS « Études africaines » (CNRS).

Intitulée L’urbanité sonore. Auditeurs, circulations musicales et imaginaires afro-atlantiques entre Sophiatown et la cité de Léopoldville de 1930 à 1960, cette thèse d’histoire examine les rapports entre musique, politique, identité, urbanité et modernité dans un vaste espace de circulations culturelles s’étendant du Congo belge à l’Afrique du Sud, entre 1930 et 1960. Au Congo, l’appropriation par les artistes locaux de genres musicaux venus de Cuba et, plus largement d’Amérique du Nord, puis la diffusion internationale de cette musique — tout particulièrement de la fameuse rumba congolaise, fruit d’hybridations complexes — ont contribué à la construction d’une culture sonore transnationale et trans-coloniale. Cette diffusion s’est faite au gré de la circulation à grande échelle des disques, des films, des artistes, des genres musicaux, dans le contexte du développement d’une industrie des loisirs pensé pour les citadins africains. En faisant le pari du comparatisme entre Congo belge et Afrique du Sud (et plus précisément entre la « cité indigène » de Léopoldville et Sophiatown, à Johannesburg), la thèse analyse avec finesse la constitution de cultures musicales urbaines qui, dans les deux pays, apparaissent dans des contextes de relégation et de domination des populations noires.
Loin d’être une simple histoire des musiques « populaires » modernes et des hybridations musicales en Afrique centrale et australe, la thèse construit un objet complexe et ambitieux :  il s’agit aussi d’écrire une histoire du sensible et de montrer comment a émergé, en quelques décennies, une « urbanité sonore » propre à Léopoldville et Sophiatown. À travers l’étude des acteurs sociaux (musiciens, musicologues et critiques musicaux, hommes et femmes de radio, journalistes, producteurs, amateurs de danse, clientèle des bars, auditeurs de radio, etc.) et des lieux où se diffuse la musique (clubs, dancings, studios d’enregistrement, salles de cinéma, salles de concert, espaces de la rue, etc.), le lecteur suit pas à pas la création d’un marché du disque africain, la professionnalisation des musiciens, le développement de programmes de radio spécifiquement conçus pour des publics africains, la floraison des associations festives…
Cette thèse, qui s’inscrit dans le courant des sound studies et de l’histoire des sensibilités, est extrêmement novatrice. Elle ne se contente pas de proposer une histoire culturelle de la musique africaine, mais elle s’attache à montrer de façon convaincante comment ces musiques ont façonné des identités nouvelles (citadines, générationnelles, inter-coloniales, transnationales, afro-atlantiques, etc.) et des formes particulières d’une « modernité » afro-centrée et autonome des « modèles » occidentaux et coloniaux.

La thèse de Charlotte Grabli sera publiée en 2021 par ENS Éditions.

Quelques liens pour découvrir cette chercheuse 
Présentation de ses travaux au sein du laboratoire CIRESC
Soutenance de thèse
Un article en libre accès sur les auditeurs de Léopoldville dans les années 1950


We are pleased to announce that Charlotte Grabli — a former IFAS-Research fellow, when she was at the very beginning of her doctoral research — has just received the « Africa and its Diasporas » PhD Prize awarded jointly by the Société des Africanistes and the CNRS GIS « African Studies ».

Entitled L’urbanité sonore. Auditeurs, circulations musicales et imaginaires afro-atlantiques entre Sophiatown et la cité de Léopoldville de 1930 à 1960 [Sonic Urbanity: Listeners, Musical Circulations and Afro-Atlantic Imaginaries between Sophiatown and the Cité of Leopoldville, 1930-1960], this PhD in history explores the relationships between music, politics, identity, urbanity, and modernity in a vast area of cultural circulations stretching from the Belgian Congo to South Africa. In the Congo, the appropriation by local artists of musical genres imported from Cuba and, more broadly, from North America, and the subsequent international dissemination of this music — especially the famous Congolese rumba, the result of complex hybridisation — contributed to the construction of a transnational and trans-colonial sound culture. This dissemination has taken place thanks to the long-distance circulation of records, films, artists, and musical genres, while recreational industries conceived for African city-dwellers emerged and developed. By comparing Belgian Congo and South Africa (and more precisely the Cité indigène of Léopoldville and Sophiatown in Johannesburg), the PhD analyses with great finesse the constitution of urban musical cultures which, in both countries, appeared in a context of relegation and domination imposed to black populations.
Far from being a simple history of modern ‘popular’ music and musical hybridisation in Central and Southern Africa, this research aims to write a history of emotions and perceptions, and to show how, in a few decades, forms of « sound urbanity » (urbanité sonore) specific to Léopoldville and Sophiatown emerged. Through the study of social actors (musicians, musicologists and music critics, radio men and women, journalists, producers, dance lovers, bar patrons, radio listeners, etc.) and of places where music was broadcast (clubs, dance halls, recording studios, movie theatres, concert halls, streets, etc.), the reader follows step by step the creation of an African record market, the professionalisation of musicians, the development of radio programmes specifically designed for African audiences by colonial authorities, the flowering of festive associations, etc.
This doctoral thesis, in line with the approach promoted by sound studies and by the history of emotions, is extremely innovative. It does not merely offers a cultural history of African music, but it endeavours to show in a convincing way how this music has shaped new identities (urban, generational, inter-colonial, transnational, Afro-Atlantic, etc.) and particular forms of an Afro-centric and autonomous « modernity », far from so-called Western and colonial « models ».

Charlotte Grabli’s Phd will be published in 2021 by ENS Éditions.

More information on Charlotte Grabli
Her academic affiliation
The PhD defense
An open access paper about Léopoldville listeners in the 1950s (in French)