RAPPEL D’INVITATION 

Si vous êtes déjà inscrit(e), veuillez ignorer ce courriel.

JEUDI 5 NOVEMBRE 

Journée de webinaires de 09h00 à 17h15 CEST

En français – Lien Zoom unique pour la journée

09h00 – Ouverture et mise en perspective
• Bérangère Abba, secrétaire d’État à la Biodiversité
• Bertrand Walckenaer, directeur général délégué de l’AFD

09h30 – Session n°1 : Cacao et biodiversité : les promesses de l’agroforesterie en discussion
• Frédéric Amiel (Iddri)
• Patrick Jagoret (Cirad)
• Manuel Toledo (Université de Götingen ; en anglais)
• Tiphaine Leménager, responsable de projets biodiversité (AFD)

11h15 – Session n°2 : Une chaîne de valeur dure à croquer
• Frédéric Amiel (Iddri)
• Christophe Alliot (BASIC)
• Adeline Dontenville (European Forest Institute)
• Régis Meritan (Commission européenne, chef du secteur « croissance agricole », DG DEVCO)
• Christophe Ducastel, chargé de mission biodiversité (AFD)

14h00 – Session n°3 : Certification du cacao et biodiversité : revue des limites et des progrès
• Frédéric Amiel (Iddri)
• Christophe Eberhart (Ethiquable)
• Julie Stoll (Commerce Équitable, France)
• Emmanuel Dollfus, responsable d’équipe projet développement rural et biodiversité (AFD)

15h45 – Session n°4 : Démarches d’entreprises et d’ONG : pistes et perspectives
• Antoine Resk Diomande, directeur RSE (Cémoi)
• Cédric Rabany (ONG Nitidae)
• Cécile Lachaux (Noé)
• Christophe Cottet, directeur, agence AFD d’Accra (Ghana)

Ces webinaires seront modérés par Yann Laurans, directeur du Programme Biodiversité et écosystèmes (Iddri).

L’Iddri et l’Agence française de développement (AFD) organisent une journée de quatre webinaires abordant les différents thèmes de la durabilité du cacao-chocolat, avec la restitution d’une recherche partenariale AFD-Iddri menée durant presque trois ans, et des présentations de réflexions, résultats et projets d’acteurs publics et privés.

Le cacao-chocolat illustre parfaitement les problématiques actuelles du développement durable. Tout au long d’une chaîne de valeur globalisée, il est accusé de contribuer à la déforestation, à la dégradation des terres, à une rémunération indécente de certains producteurs, à une concentration de la valeur économique dans les mains de quelques-uns, pour produire un bien alimentaire dont la popularité continue à croître sur tous les continents, et qui est principalement utilisé pour les usages peu qualitatifs de la confiserie et de la biscuiterie.

Son poids dans les économies des producteurs, et au premier chef de la Côte d’Ivoire et du Ghana, ont fait de son marché un sujet politique majeur. La déforestation qui lui est associée, et qui est en partie le fait de populations fragilisées issues des immigrations intra-continentales, en a fait un problème associant inextricablement environnement et social. Il est ainsi impossible de concevoir les politiques du développement durable des pays producteurs sans traitement approprié des questions que son extension soulève. Par ailleurs, il fait l’objet de l’attention des gouvernements de l’Union européenne, et des projets d’encadrement de la déforestation importée, tant en France avec la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée du Plan biodiversité gouvernemental, que dans le reste de l’Union, avec le projet d’un texte interdisant la déforestation importée sur le marché européen, dont la mise en chantier est envisagée pour 2021.

Les webinaires seront enregistrés et accessibles depuis un lien unique via Zoom. Si vous ne pouvez pas vous connecter à Zoom, cet événement sera également diffusé en direct surYouTube, où il vous sera possible de poser des questions.