CODESRIA : ‘Beyond Tinkering: Changing Africa’s Position in the Global Knowledge Production Ecosystem’

Greetings from the Council,
 
Check out the latest issue of the CODESRIA Bulletin Online No. 7, May 2023!

Abstract

Africa’s position in the global knowledge production ecosystem needs to change significantly. African knowledge systems, languages, knowledge actors and institutions must take their rightful place in global thought processes. Even more critical is the central place that such repositioning is bound to have in upholding African dignity. In this essay, we argue that the current global ecosystem of knowledge production exhibits multiple layers of injustices and inequities entrenched in its orientations, institutions, policy and legal frameworks and practices. Over the past few decades, several initiatives in the name of ‘equitable partnership’ emerged to address aspects of unequal global knowledge production ecosystem challenges – as they manifest in the configurations of research collaborations between Africa (or the ‘global South’ broadly) and global North. Such efforts are commendable, but they have remained on the surface. They have mainly treated the visible symptoms of the problem, leaving the fundamental underlying layers of inequities in global research unaddressed.
 
Most of the existing equitable partnership frameworks focus on altering the unequal division of labour and resources between African knowledge actors and their Euro-American counterparts (particularly researchers, funders and international development actors); addressing gaps in capacities and capabilities; ensuring accessibility of research outputs; and crediting researchers in authorship, among other things. While some of these initiatives have triggered tangible changes in policies, funding frames, practices, and consciousness, inequalities remain largely unresolved. Hence, developing new ways of identifying the problem and suggesting potential policies are necessary.
 
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Salutations du Conseil,

Consultez le dernier numéro du Bulletin du CODESRIA en ligne n° 7, mai 2023 !

Résumé

La position de l’Afrique dans l’écosystème mondial de production de connaissances doit changer de manière significative. Les systèmes de connaissance, les langues, les acteurs du savoir et les institutions africains doivent prendre la place qui leur revient dans les processus de réflexion mondiaux. Le rôle central que ce repositionnement est appelé à jouer dans le maintien de la dignité africaine est encore plus crucial. Dans cet essai, nous soutenons que l’écosystème mondial actuel de production de connaissances présente de multiples couches d’injustices et d’inégalités ancrées dans ses orientations, ses institutions, ses cadres politiques et juridiques et ses pratiques. Au cours des dernières décennies, plusieurs initiatives au nom du « partenariat équitable » ont vu le jour pour aborder les aspects des défis inégaux de l’écosystème mondial de production de connaissances – tels qu’ils se manifestent dans les configurations des collaborations de recherche entre l’Afrique (ou le « Sud mondial » au sens large) et le Nord mondial. Ces efforts sont louables, mais ils sont restés en surface. Ils ont principalement traité les symptômes visibles du problème, laissant de côté les couches sous-jacentes fondamentales des inégalités dans la recherche mondiale.
 
La plupart des cadres de partenariat équitable existants se concentrent sur la modification de la division inégale du travail et des ressources entre les acteurs africains de la connaissance et leurs homologues euro-américains (en particulier les chercheurs, les bailleurs de fonds et les acteurs du développement international), sur le comblement des lacunes en matière de capacités et de compétences, sur la garantie de l’accessibilité des résultats de la recherche et sur la reconnaissance des chercheurs en tant qu’auteurs, entre autres. Bien que certaines de ces initiatives aient déclenché des changements tangibles dans les politiques, les cadres de financement, les pratiques et la conscience, les inégalités restent largement irrésolues. Il est donc nécessaire de développer de nouvelles façons d’identifier le problème et de suggérer des politiques potentielles.
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